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Étude : La volonté des Canadiens d'utiliser une application de recherche des contacts

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Diffusion : 2020-07-31

Même si les mesures de distanciation physique ont été assouplies, la COVID-19 continue de se répandre dans de nombreuses régions du Canada. Les autorités de santé publique et les gouvernements doivent donc évaluer la possibilité de prendre des mesures additionnelles pour lutter contre la pandémie.

Parmi les mesures figure l'utilisation d'une application de recherche des contacts pour accroître les efforts déployés manuellement à l'heure actuelle par les autorités sanitaires pour rechercher des contacts. La plupart de ces applications utilisent la technologie Bluetooth des téléphones intelligents pour informer leur utilisateur d'une exposition possible, suggérer des lieux où passer un test de dépistage et indiquer comment s'isoler, s'il y a lieu.

Une nouvelle étude intitulée « La volonté des Canadiens d'utiliser une application de recherche des contacts », fondée sur une récente enquête par panel réalisée sur le Web, laisse croire que plus de la moitié (56 %) des Canadiens jugent qu'il serait « plutôt probable » ou « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts si les autorités de la santé publique le recommandaient, tandis qu'un peu plus du cinquième des répondants ont déclaré qu'il serait « très improbable » qu'ils le fassent.

Les Canadiens plus âgés sont plus susceptibles d'utiliser l'application que les jeunes Canadiens

L'âge est un facteur important quant à la probabilité qu'une personne utilise une telle application. Par exemple, le tiers (33 %) des Canadiens de 65 ans et plus ont déclaré qu'il serait « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts. Il s'agit d'un taux deux fois plus élevé que celui des répondants de 15 à 24 ans (16 %).

Un peu moins du quart des adultes de 25 à 64 ans ont déclaré qu'il serait « très probable » qu'ils utilisent l'application. Cependant, dans ce groupe d'âge, le quart des répondants ont déclaré qu'il serait « très improbable » qu'ils utilisent cette application.

Le lieu de résidence est également un facteur important. Près du tiers des personnes vivant dans les trois plus grandes régions métropolitaines de recensement du Canada ont déclaré qu'il serait « très probable » qu'elles utilisent l'application, comparativement à un peu plus du cinquième des personnes vivant dans d'autres villes ou régions rurales.

Les personnes immigrantes (36 %) étaient beaucoup plus susceptibles que les personnes nées au Canada (21 %) de déclarer qu'il serait « très probable » qu'elles utilisent une application de recherche des contacts. Ces constatations concordent avec un autre article publié récemment intitulé « Reprise des activités économiques et sociales pendant la pandémie de la COVID-19 », qui révèle que les personnes immigrantes sont plus susceptibles que les personnes nées au Canada de continuer à prendre des précautions, bien que les mesures de sécurité mises en place pour lutter contre la COVID-19 aient été assouplies, comme le port du masque, le fait d'éviter les foules et les grands rassemblements, et le maintien d'une distance par rapport aux autres.

Les préoccupations relatives à la protection de la vie privée et à l'accès du gouvernement aux données de localisation sont les principales raisons pour lesquelles les personnes n'utiliseraient pas d'applications de recherche des contacts

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les Canadiens pourraient ne pas envisager d'utiliser une application de recherche des contacts. Parmi les raisons citées le plus fréquemment par les personnes ayant déclaré qu'il était « plutôt improbable » ou « très improbable » qu'elles téléchargent une application de recherche des contacts figurent le fait qu'elles considèrent qu'il s'agit d'une atteinte à la vie privée (64 %), suivie des inquiétudes quant au fait que le gouvernement ait accès à leurs données de localisation (44 %).

Les utilisateurs potentiels d'une application de recherche des contacts peuvent également avoir des préoccupations au sujet de la façon dont sont utilisées leurs données personnelles. Pour évaluer ces éventuelles préoccupations, on a demandé aux personnes ayant déclaré qu'il était « plutôt probable » ou « très probable » qu'elles utilisent une application de recherche des contacts si elles se sentaient à l'aise de partager leurs données avec le gouvernement. Deux tiers (66 %) des répondants étaient à l'aise quant au fait de partager leurs données, environ le cinquième (21 %) des répondants étaient incertains, et 13 % étaient mal à l'aise à l'idée de le faire. Les hommes (18 %) étaient deux fois plus susceptibles que les femmes (9 %) d'être mal à l'aise quant au fait de partager des renseignements personnels avec le gouvernement.

  Note aux lecteurs

La recherche des contacts est le processus qui consiste à entrer en contact avec les personnes qui peuvent avoir été exposées au virus et à s'assurer qu'elles prennent les mesures nécessaires pour contrôler la propagation de la maladie. De cette manière, les personnes peuvent être tenues informées de leur éventuelle infection et prendre des mesures pour se placer en quarantaine et faire surveiller leur état de santé. Cela permet de s'assurer que ces personnes reçoivent les soins et les traitements nécessaires en plus d'empêcher la transmission du virus. Les provinces et les territoires mènent les activités de recherche des contacts.

Pour soutenir les efforts de recherche des contacts, le gouvernement fédéral offre son aide de différentes façons. À l'heure actuelle, Statistique Canada vient en aide à l'Ontario en mettant les intervieweurs de l'organisme à la disposition de la province; les intervieweurs mènent des activités de recherche des contacts pour aider à minimiser la progression de la COVID-19. Depuis le début de la pandémie, Statistique Canada travaille étroitement avec ses partenaires, en leur fournissant des données et son expertise qui permettent d'éclairer l'élaboration de politiques et les efforts de reprise. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le type de soutien qu'offre Statistique Canada dans ce domaine, veuillez consulter la section La transparence et la responsabilisation concernant les opérations de recherche des contacts de notre site Web.

Cette diffusion est fondée sur des données tirées de la Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes (SEPC), une nouvelle enquête probabiliste par panel qui comprend des questions sur le niveau de soutien à l'égard d'une application de recherche des contacts éventuelle. La SEPC est représentative de l'ensemble de la population dans les provinces. Elle est réalisée à intervalles réguliers depuis mars afin d'évaluer les répercussions de la pandémie sur les Canadiens. L'enquête a été menée, la dernière fois, du 15 au 21 juin.

Produits

L'étude intitulée « La volonté des Canadiens d'utiliser une application de recherche des contacts » est maintenant accessible dans la série StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur (Numéro au catalogue45280001).

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, veuillez communiquer avec nous au 514-283-8300 ou composer sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou veuillez communiquer avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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