Décès, 2018
Consulter la version la plus récente.
Information archivée dans le Web
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Diffusion : 2019-11-26
Le nombre de décès au Canada s'est chiffré à 283 706 en 2018. Il s'agit du nombre de décès le plus élevé depuis la mise en place du Système d'enregistrement et de statistiques de l'état civil en 1921. Le nombre total de décès augmente généralement chaque année, de pair avec la croissance démographique et le vieillissement de la population au Canada.
En 2018, le nombre de décès enregistré chez les hommes (144 483) était légèrement supérieur à celui noté chez les femmes (139 223) au Canada. Les hommes courent un risque plus élevé de mourir à tous âges que les femmes et ont une espérance de vie inférieure à celle des femmes au Canada.
La longévité moyenne des Canadiens a augmenté au cours des dernières décennies. En 2018, l'âge auquel a été enregistré le plus grand nombre de décès était 88 ans, tout comme en 2017. Il y a quarante ans, le plus grand nombre de décès était enregistré à des âges plus jeunes, souvent entre 78 et 80 ans.
Les principales causes de décès
Le cancer (tumeurs malignes) et les maladies du cœur sont demeurés les première et deuxième principales causes de décès en 2018, lesquelles étaient à l'origine de 46,8 % de l'ensemble des décès. Il s'agit d'une légère baisse par rapport à 2017, année où ces deux causes ont représenté 48,0 % de tous les décès, puis d'une baisse marquée par rapport à 2000, année où plus de la moitié des décès (54,0 %) étaient attribuables à ces causes. Cette baisse s'explique par la baisse de la proportion de décès causés par les maladies du cœur, qui est passée de 25,3 % en 2000 à 18,7 % en 2018. La proportion de décès attribuables au cancer est demeurée stable.
Parmi les huit autres principales causes de décès en 2018, sept sont demeurées les mêmes par rapport à l'année précédente : les accidents vasculaires cérébraux, les accidents (blessures involontaires), les maladies chroniques des voies respiratoires inférieures, la grippe et la pneumonie, le diabète, la maladie d'Alzheimer et le suicide. Les maladies du rein, comme la néphrite, le syndrome néphrotique et la néphropathie, se sont classées au 10e rang des principales causes de décès au Canada, lequel était précédemment occupé par les maladies du foie (la maladie chronique du foie et cirrhose). Les maladies du foie se sont classées au onzième rang. Les accidents vasculaires cérébraux ont dépassé les accidents et se sont classés au troisième rang des principales causes de décès.
Ensemble, les 10 principales causes de décès étaient à l'origine de près des trois quarts (71,1 %) des décès en 2018, c'est-à-dire 201 598 décès.
En 2018, le cancer et les maladies du coeur étaient les deux principales causes de décès dans toutes les provinces et tous les territoires, à l'exception du Nunavut, où le cancer était la principale cause de décès, suivie du suicide et des accidents qui occupaient le deuxième rang.
La mortalité infantile
Les données sur la mortalité infantile fournissent des renseignements cruciaux sur la santé des mères et des enfants. Ces données sont souvent considérées comme un indicateur de la santé générale de la population d'un pays.
En 2018, 87,2 % des enfants en bas âge décédés avant l'âge de 5 ans sont décédés au cours de leur première année de vie, ce qui représente 1 750 décès de nourrissons ou 4,7 décès infantiles pour 1 000 naissances vivantes.
Pendant près d'un siècle, le nombre de décès infantiles et le taux de mortalité infantile étaient en baisse. En 1921, 1 enfant en bas âge sur 10 décédait; en 1990, ce taux avait diminué pour se fixer à 1 enfant en bas âge sur 146; et en 2018, ce taux avait encore diminué pour s'établir à 1 enfant en bas âge sur 213. L'importante baisse observée entre le milieu et la fin des années 1900 est attribuable à l'amélioration des conditions de vie et de l'hygiène, à l'accès aux soins de santé ainsi qu'aux avancées en médecine clinique, ce qui a entraîné une baisse des décès causés par les maladies infectieuses. Plus récemment, le taux de mortalité infantile a continué de diminuer grâce aux meilleurs soins prénataux offerts.
La plupart des décès infantiles se sont produits au cours de la période néonatale
Parmi les 1 750 décès de nourrissons survenus en 2018, 1 310 se sont produits au cours des quatre premières semaines de vie (période néonatale). La majorité des décès néonataux sont survenus au cours de la première semaine de vie (85,2 %), le plus souvent au cours des 24 heures suivant la naissance.
Au cours de la période postnéonatale (de 1 à 11 mois), 440 autres décès de nourrissons ont été enregistrés. Les décès sont surtout survenus au cours des deux premiers mois de cette période, et le nombre de décès diminuait graduellement par la suite.
En 2018, la majorité des nourrissons décédés étaient de sexe masculin (5,0 nourrissons de sexe masculin décédés pour 1 000 naissances vivantes par rapport à 4,4 nourrissons de sexe féminin décédés). L'écart entre les sexes était plus prononcé au sein des décès néonataux se produisant au cours des 24 heures suivant la naissance, mais moins prononcé au sein des groupes d'enfants en bas âge plus vieux.
Les malformations congénitales et les anomalies chromosomiques sont les principales causes de décès infantiles
En 2018, les trois principales causes de décès infantile étaient les suivantes : les malformations congénitales et les anomalies chromosomiques (412 décès), les anomalies liées à une brièveté de la gestation et à un poids insuffisant à la naissance (171 décès) et les complications de la grossesse chez la mère (167 décès). Le classement de ces trois causes est demeuré inchangé depuis 2001.
Portrait de la mortalité maternelle
Par décès maternel, on entend le décès d'une femme qui est survenu au cours de la grossesse ou de la période de 42 jours suivant une interruption de grossesse, peu importe la durée ou l'endroit où a lieu la grossesse, causé par des complications attribuables à la grossesse ou aggravées par celle-ci ou les soins qu'elle a nécessités, mais qui ne sont ni accidentelles ni fortuites. Les décès maternels tardifs se produisent au cours de la période allant de 42 jours à 1 an après l'accouchement ou la fin de la grossesse. Les décès maternels tardifs ne sont pas compris dans le calcul du taux de la mortalité maternelle.
En 2018, on a dénombré 31 décès maternels et 1 décès maternel tardif au Canada.
En 2018, le taux de mortalité maternelle était de 8,3 décès pour 100 000 naissances vivantes. Au cours des dix dernières années, le taux de mortalité maternelle a varié pour passer de 4,5 à 8,7 décès pour 100 000 naissances vivantes.
Les complications principalement liées au début de la période postpartum sont les principales causes de décès maternel
En 2018, les diagnostics les plus souvent associés aux décès maternels comprenaient les deux causes obstétriques directes suivantes : les complications principalement liées au début de la période postpartum (6 semaines) (période puerpérale) (10 décès) et l'hémorragie postpartum (5 décès). En outre, plusieurs décès maternels étaient attribuables à des causes indirectes (6 décès), ce qui comprend les maladies déjà existantes et les maladies qui sont survenues au cours de la grossesse, mais qui ne sont pas causées par la grossesse.
Objectifs liés au développement durable
Le 1er janvier 2016, les pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en oeuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Ce plan se fonde sur 17 objectifs précis liés au développement durable.
Le communiqué sur les décès est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès relatifs aux objectifs mondiaux liés au développement durable. Le présent communiqué contribuera à mesurer l'objectif suivant :

Note aux lecteurs
En vue d'améliorer l'actualité des données, on a réduit la durée de la collecte de données qui a eu lieu en 2018, comparativement aux années précédentes. Par conséquent, les données de 2018 sont considérées comme provisoires. Les données seront révisées dans les diffusions ultérieures.
Les données sur le nombre de décès et les causes de décès survenus au Yukon ainsi que sur le nombre de décès et les causes de décès des résidents du Yukon survenus dans une autre province ou un autre territoire ne sont pas disponibles.
Les données sur les décès et les causes de décès sont comprises dans la Base canadienne de données sur les décès de la Statistique de l'état civil. Il s'agit d'une enquête administrative annuelle conçue pour recueillir des renseignements démographiques et médicaux (cause de décès) auprès de tous les bureaux provinciaux et territoriaux de l'état civil sur tous les décès survenus au Canada.
Coordonnées des personnes-ressources
Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, veuillez communiquer avec nous au 514-283-8300 ou composer sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou veuillez communiquer avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).
- Date de modification :