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Système de comptabilité économique et environnementale du Canada : utilisation d'énergie et émissions de gaz à effet de serre, 2017

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Diffusion : 2019-09-10

Les données sont présentées de manière à refléter les activités des industries, des ménages et des administrations publiques. De plus, ces données reposent sur le système de classification des industries et des marchandises utilisé dans les tableaux des ressources et des emplois de Statistique Canada, ce qui permet l'intégration des données sur l'utilisation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre (GES) avec les statistiques économiques.

Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) est responsable de la production du Rapport d'inventaire national sur les sources et puits de gaz à effet de serre (RIN). Cet inventaire permet au Canada de s'acquitter de ses obligations en matière de déclaration aux termes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), et il constitue le point de référence officiel pour les émissions de GES au Canada.

Bien qu'elles reposent sur des sources communes, les estimations du compte des émissions de GES de Statistique Canada diffèrent de celles présentées dans le RIN. Cette différence est attribuable aux exigences de la CCNUCC qui diffèrent des lignes directrices et méthodologiques du système de comptabilité économique et environnementale des Nations Unies utilisées pour créer le compte des GES décrit dans le présent communiqué. Les définitions de secteur du RIN diffèrent également de celles des comptes des flux physiques et ne devraient donc pas être comparées directement.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Approches complémentaires au rapport des émissions de gaz à effet de serre du Canada
Approches complémentaires au rapport des émissions de gaz à effet de serre du Canada

Utilisation d'énergie et émissions de gaz à effet de serre selon les industries au Canada

La consommation totale d'énergie par les industries au Canada a augmenté de 2,0 % en 2017, après avoir affiché une baisse de 2,7 % en 2016. Parallèlement, les émissions de gaz à effet de serre industrielles ont augmenté de 1,6 % en 2017, après avoir enregistré une baisse de 2,7 % de 2015 à 2016. Ces changements sont survenus en parallèle avec une croissance économique, mesurée par le produit intérieur brut (PIB), qui a augmenté de 1,0 % en 2016 et de 3,2 % en 2017. L'intensité énergétique industrielle directe du Canada s'est élevée à 4,68 térajoules par million de dollars de PIB en 2017, en baisse de 1,2 % par rapport à 2016, tandis que les émissions industrielles directes de GES ont diminué de 1,5 % par rapport à 2016 pour atteindre 0,33 kilotonne par million de dollars de PIB.

Après avoir affiché une baisse de 1,6 % en 2016, la consommation d'énergie dans l'industrie de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière, et de l'extraction de pétrole et de gaz a augmenté de 5,8 % en 2017. La consommation d'énergie de ces industries, qui représentait 19,7 % de l'énergie totale utilisée en 2017, a enregistré une hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport à 2016. Ce secteur est demeuré la plus grande source d'émissions de GES en 2017, représentant 23,9 % du total national. De plus, la proportion d'émissions de GES dans ce secteur est relativement plus grande que ne l'est l'utilisation d'énergie, en raison des émissions fugitives provenant de l'extraction de pétrole et de gaz.

Les émissions de GES des industries de l'agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse (représentant 3,1 % de l'utilisation d'énergie, mais 11,4 % des émissions de GES à l'échelle nationale) ont pour leur part augmenté en raison de la part des émissions du méthane et de l'oxyde nitreux provenant de la culture agricole et de l'élevage.

Dans le secteur de la fabrication et le secteur des autres services et de l'administration publique, la part des émissions de GES (17,2 % et 5,9 %, respectivement) était plus faible que celle de l'utilisation d'énergie (20,2 % et 9,4 %, respectivement). Cela est dû au fait que l'électricité ne contribue pas directement aux émissions de GES et qu'elle représente une grande proportion du mélange de carburant pour ses secteurs.

Utilisation d'énergie et émissions de gaz à effet de serre nationales par les ménages

Le secteur résidentiel est demeuré le plus grand consommateur d'énergie en 2017, ayant consommé 23,8 % de l'énergie à l'échelle nationale, en légère baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport à sa part en 2016. La consommation d'énergie par les ménages s'est élevée à 76,0 gigajoules par personne. La part des émissions de GES des ménages était de 18,8 %, puisqu'une part relativement grande de l'énergie qu'ils consomment est sous forme d'électricité. En 2017, les émissions de GES des ménages par habitant ont légèrement diminué pour se situer à 3,9 tonnes.

Émissions de gaz à effet de serre à l'échelle provinciale et territoriale

L'Alberta a continué d'être la plus importante productrice d'émissions de GES au Canada en 2017. L'industrie de l'extraction de pétrole et de gaz de l'Alberta, la plus grande productrice d'émissions de GES de cette province, a émis l'équivalent de 130 mégatonnes de dioxyde de carbone, en hausse de 6,1 % par rapport à 2016. Après l'Alberta, les provinces ayant émis le plus de GES étaient l'Ontario et le Québec; dans ces provinces, les ménages constituaient la plus importante source d'émissions directes de GES, les proportions pour chacune d'elles s'élevant à 31,4 % et 34,6 %, respectivement.

La consommation de biomasse dans les usines de fabrication de produits en bois et de pâte à papier, de papier et de carton (14,4 %) représentait près d'un septième des émissions de GES en Colombie-Britannique et constituait la plus importante source d'émissions de la province, après les ménages (20,5 %). En Saskatchewan, l'extraction de pétrole et de gaz (25,9 %), les cultures agricoles et l'élevage (25,4 %), ainsi que la production d'électricité (21,7 %) représentaient près des trois quarts des émissions totales de GES de la province.

En 2017, l'industrie de la culture agricole et de l'élevage au Manitoba et à l'Île-du-Prince-Édouard a continué d'être l'une des plus grandes sources de GES, celle-ci représentant 37,5 % et 23,1 % des émissions totales de ces provinces, respectivement. La majorité de ces émissions provenait de sources fugitives, comme la fermentation entérique et la gestion du fumier.

L'industrie de la production, du transport et de la distribution d'électricité était une source importante d'émissions de GES en Nouvelle-Écosse (37,4 %), au Nouveau-Brunswick (22,6 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (12,9 %).

Dans les territoires, le secteur minier a produit la moitié des émissions de GES du Nunavut et presque la moitié des émissions des Territoires du Nord-Ouest. Dans ce dernier, les émissions provenant de l'extraction de minerais non métalliques ont augmenté de 20,5 % par rapport à l'année précédente, reflétant une hausse dans la production de cette industrie. Pour ce qui est du Yukon, les ménages étaient à l'origine de près du quart des émissions totales de GES.

Émissions de gaz à effet de serre des ménages par habitant

Les émissions des ménages par habitant représentent la quantité moyenne d'émissions de GES directement produites par un membre de la population dans le cadre d'activités de consommation finale qui ont lieu au sein du secteur des ménages. Parmi les exemples de consommation finale, on compte les émissions provenant de l'essence à moteur requise par les membres des ménages pour conduire leur voiture et du gaz naturel pour chauffer leur maison. La composition des combustibles offerts, le climat, la taille moyenne des ménages et les revenus des ménages d'une région comptent parmi les facteurs qui influent sur les émissions par habitant.

La Colombie-Britannique a produit le plus faible taux d'émissions de GES par habitant parmi les provinces en 2017 (3,1 tonnes). Le Manitoba (3,3 tonnes), l'Ontario (3,7 tonnes) et le Québec (3,8 tonnes) se sont tous classés sous la moyenne nationale de 3,9 tonnes d'émissions de GES par habitant.

Les émissions de GES par habitant ont été les plus élevées dans certaines provinces de l'Atlantique, notamment à l'Île-du-Prince-Édouard (6,8 tonnes), à Terre-Neuve-et-Labrador (5,8 tonnes) et en Nouvelle-Écosse (5,8 tonnes).

Ensemble, les territoires ont été à l'origine du plus faible taux d'émissions de GES par habitant (2,6 tonnes) au Canada en 2017.



  Note aux lecteurs

Les Comptes des flux physiques (CFP) de Statistique Canada servent à enregistrer les flux annuels de ressources naturelles, de produits et de résidus entre l'économie canadienne et l'environnement. Les données sont présentées de manière à refléter les activités des industries, des ménages et des administrations publiques; elles reposent sur le système de classification utilisé dans les tableaux des ressources et des emplois de Statistique Canada.

Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) est responsable de la production du Rapport d'inventaire national sur les sources et puits de gaz à effet de serre (RIN). Cet inventaire permet au Canada de s'acquitter de ses obligations en matière de déclaration aux termes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), et il constitue le point de référence officiel pour les émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada.

Bien qu'elles reposent sur des sources communes, les estimations du compte des GES de Statistique Canada diffèrent de celles présentées dans le RIN. Cette différence est attribuable aux exigences de la CCNUCC qui diffèrent des lignes directrices et méthodologiques du système de comptabilité économique et environnementale des Nations Unies utilisées pour créer le compte des GES décrit dans le présent communiqué. Les définitions de secteur du RIN diffèrent également de celles des CFP et ne devraient donc pas être comparées directement.

Pour obtenir plus de renseignements sur les différences méthodologiques, consultez la page de l'enquête sur les comptes des flux physiques (5115).

Les données provisoires des Comptes des flux physiques sur la consommation d'énergie à l'échelle nationale (38-10-0096) et les émissions de GES à l'échelle provinciale et territoriale (38-10-0097) pour 2017 sont maintenant disponibles. Les estimations pour la consommation d'énergie et les émissions de GES de 2009 à 2016 ont été mises à jour à l'aide des données d'origine révisées.

Les intensités de la consommation d'énergie et des émissions de GES par industrie (38-10-0098) de 2009 à 2015 ont fait l'objet de révisions et reflètent les mises à jour des estimations de la consommation d'énergie et des émissions de GES.

Un tableau révisé sur la consommation d'énergie et les émissions de GES par catégorie de demande finale (38-10-0010) pour la période allant de 2009 à 2015 est maintenant disponible; il reflète également les mises à jour des données sur l'utilisation d'énergie et les émissions de GES.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, veuillez communiquer avec nous au 514-283-8300 ou composer sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou veuillez communiquer avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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