Le Quotidien
|
 En manchette  Indicateurs  Communiqués par sujets
 Sujets d'intérêt  Calendrier de diffusion  Information

Étude : Le patrimoine des familles immigrantes au Canada

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Diffusion : 2019-04-16

Bien que de nombreuses études se soient intéressées aux caractéristiques financières des immigrants au Canada en ce qui a trait au faible revenu et aux résultats sur le marché du travail, le patrimoine des familles immigrantes a reçu relativement peu d'attention. Une nouvelle étude de Statistique Canada comble cette lacune à l'aide des données de l'Enquête sur la sécurité financière de 1999, de 2005, de 2012 et de 2016.

L'étude révèle que le patrimoine des familles immigrantes et des familles nées au Canada a considérablement augmenté de 1999 à 2016. Par exemple, le patrimoine moyen des familles immigrantes établies, celles dont le principal soutien économique était âgé de 45 à 64 ans et était établi au Canada depuis au moins 20 ans, a progressé de 435 000 $, passant de 625 000 $ en 1999 à 1,06 million de dollars en 2016.

Le patrimoine moyen des familles nées au Canada dont le principal soutien économique était âgé de 45 à 64 ans s'est accrû d'un montant similaire (460 000 $), passant de 519 000 $ à 979 000 $. Le patrimoine médian des deux groupes a également augmenté, mais dans une moindre mesure. Les familles immigrantes plus jeunes et les familles nées au Canada plus jeunes ont également connu une croissance considérable de leur patrimoine.

Les augmentations du patrimoine immobilier et des avoirs provenant d'un régime de pension agréé (RPA) ont été les principales sources de croissance du patrimoine de 1999 à 2016. Toutefois, l'importance relative de ces facteurs différait entre les familles immigrantes et les familles nées au Canada.

Les augmentations du patrimoine immobilier (la valeur de toutes les résidences moins la valeur de l'ensemble de la dette hypothécaire) représentaient 69 % de la croissance du patrimoine moyen des familles immigrantes établies. Le pourcentage correspondant s'élevait à 39 % chez les familles nées au Canada dont le principal soutien économique était âgé de 45 à 64 ans.

Les augmentations des avoirs provenant d'un RPA ont joué un rôle moins important chez les familles immigrantes établies que chez les familles nées au Canada, ayant représenté respectivement 17 % et 33 % de la croissance du patrimoine moyen observée dans ces deux groupes.

Des tendances similaires sont observées lorsque les familles immigrantes dont le principal soutien économique était âgé de 25 à 44 ans et était installé au Canada depuis moins de 10 ans sont comparées aux familles nées au Canada dont le principal soutien économique était âgé de 25 à 44 ans. Cette tendance témoigne du fait que, comparativement aux familles nées au Canada, les familles immigrantes détiennent généralement une plus grande part de leur patrimoine sous forme d'actifs immobiliers et une moins grande part sous forme d'avoirs provenant d'un RPA.

Alors que les hausses du prix des maisons observées depuis la fin des années 1990 ont contribué en bonne partie à l'augmentation du patrimoine immobilier, les taux de rendement plus faibles sur les actifs financiers observés après 1999 ont été un facteur clé de la hausse de la valeur actuelle nette des avoirs provenant d'un RPA.

L'étude révèle également que les familles immigrantes avaient des ratios dette-revenu plus élevés que les familles nées au Canada d'âge similaire. Par exemple, les familles immigrantes établies avaient collectivement un ratio dette-revenu de 2,17 en 2016, comparativement au ratio de 1,32 dans le cas des familles nées au Canada dont le principal soutien économique était âgé de 45 à 64 ans. Cet écart était en majeure partie attribuable aux hypothèques plus élevées des familles immigrantes.

Néanmoins, les familles immigrantes et les familles nées au Canada semblent gérer leurs finances de façon similaire à bien des égards. Plus précisément, selon l'étude, rien ne permet de penser que les familles immigrantes utilisent des prêts sur salaire, retirent des fonds de leurs régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) ou ne remboursent que partiellement leur solde mensuel de carte de crédit dans une plus grande mesure que les familles nées au Canada d'âge similaire.

  Note aux lecteurs

Les estimations du patrimoine présentées dans cette étude sont en dollars de 2016. Les familles économiques constituent l'unité d'analyse. Les données de 2016 sont actuellement les données les plus récentes disponibles sur le patrimoine. La prochaine Enquête sur la sécurité financière sera menée en 2019.

Produits

Le document de recherche « Le patrimoine des familles immigrantes au Canada », qui fait partie de la Série de documents de recherche de la Direction des études analytiques (Numéro au catalogue11F0019M), est maintenant accessible.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec René Morissette au 613-951-3608 (rene.morissette@canada.ca), Division de l'analyse sociale et de la modélisation.

Signaler un problème sur cette page

Quelque chose ne fonctionne pas? L'information n'est plus à jour? Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez?

S'il vous plaît contactez-nous et nous informer comment nous pouvons vous aider.

Avis de confidentialité

Date de modification :