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Étude : Propriétés résidentielles appartenant à des immigrants à Toronto et à Vancouver, 2016 et 2017

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Diffusion : 2019-01-29

Une nouvelle étude fournit des renseignements détaillés sur la mesure dans laquelle les immigrants sont intégrés à différents segments du marché du logement à Toronto et à Vancouver.

Le Programme de la statistique du logement canadien (PSLC), qui est essentiellement fondé sur des données administratives, a été conçu pour produire des renseignements en temps opportun sur la manière dont les différents facteurs sociaux, économiques et démographiques façonnent l'évolution des marchés du logement au Canada. L'utilisation des données administratives est au cœur des efforts de modernisation déployés par Statistique Canada pour produire de façon économique des renseignements statistiques complets et à jour. Statistique Canada assure la protection des données qui se trouvent sous son égide afin de veiller à la confidentialité et à la protection des renseignements personnels.

Depuis la fin des années 1990, l'immigration a été la principale source de croissance de la population au Canada. Par conséquent, les immigrants constituent maintenant un segment important de la population de Toronto et de Vancouver. Selon les données du Recensement de 2016, les immigrants représentaient 46 % de la population de Toronto et 41 % de la population de Vancouver.

La présente étude compare les tendances au chapitre de l'accession à la propriété entre les immigrants et les résidents nés au Canada en mettant l'accent sur l'évaluation des propriétés résidentielles dans différents segments des marchés du logement de Vancouver et de Toronto. Elle met en évidence des écarts marqués dans la valeur relative des propriétés individuelles détenues par des immigrants à Vancouver, écarts qui sont moins apparents dans le marché du logement de Toronto. Toutes les estimations présentées dans cette étude excluent les propriétés détenues par des non-résidents, lesquelles ont fait l'objet d'une étude antérieure.

L'étude actuelle n'attribue les changements dans le prix des propriétés à Toronto et Vancouver à aucun facteur sociodémographique ou économique particulier. Pour déterminer l'impact de ces différents facteurs, des renseignements socioéconomiques détaillés s'échelonnant sur plusieurs années sont requis. Présentement, les données du PSLC contiennent des renseignements sur la valeur des propriétés pour une seule année (2016 pour Toronto et 2017 pour Vancouver) et donc, ne peuvent être utilisées pour mettre en corrélation les mouvements passés du prix des propriétés et les changements passés dans l'offre et la demande de logements.

Néanmoins, l'étude fournit des renseignements plus détaillés que ceux qui étaient disponibles dans le passé sur la mesure dans laquelle les immigrants sont intégrés à différents segments du marché du logement dans les deux villes. Ces renseignements améliorent la compréhension du marché du logement dans les deux villes.

Les immigrants sont proportionnellement moins nombreux à posséder des propriétés individuelles à Vancouver et à Toronto

Les immigrants possèdent 43 % de toutes les propriétés résidentielles à Toronto et 37 % de toutes les propriétés résidentielles à Vancouver (voir la note aux lecteurs). Dans les deux régions métropolitaines de recensement (RMR), la répartition globale des propriétés résidentielles appartenant à des immigrants diffère de celle des propriétés appartenant à des résidents nés au Canada. À Vancouver, les maisons individuelles représentent 39 % de toutes les propriétés appartenant à des immigrants, comparativement à 48 % de propriétés appartenant à des résidents nés au Canada. Environ la moitié de toutes les propriétés appartenant à des immigrants à Toronto sont des maisons individuelles, comparativement à 60 % des propriétés appartenant à des personnes nées au Canada.

À Vancouver, les immigrants possèdent des propriétés individuelles de plus grande valeur que les résidents nés au Canada

La valeur d'évaluation moyenne des maisons individuelles appartenant à des immigrants à Vancouver est de 1,8 million de dollars, soit 255 100 $ de plus que la valeur moyenne des propriétés individuelles détenues par des résidents nés au Canada. Cet écart peut s'expliquer en majeure partie par l'âge, la taille et l'emplacement de ces propriétés. En revanche, l'âge et le revenu familial des propriétaires n'expliquent pas les écarts dans la valeur moyenne des propriétés.

Les écarts comparables dans la valeur des propriétés entre les propriétaires immigrants et les propriétaires nés au Canada ne sont pas apparents à Toronto. Les maisons individuelles appartenant à des immigrants à Toronto ont une valeur d'évaluation moyenne de 829 800 $, soit environ 20 000 $ de moins que la valeur moyenne des maisons individuelles appartenant à des propriétaires nés au Canada. Lorsqu'on tient compte des différences d'âge, de taille et d'emplacement des propriétés, les propriétés appartenant à des immigrants sont évaluées à plus de 50 000 $ de moins que celles appartenant à des résidents nés au Canada.

Graphique 1  Graphique 1: Valeur d'évaluation moyenne des propriétés résidentielles, selon le statut d'immigrant du propriétaire, région métropolitaine de recensement de Vancouver
Valeur d'évaluation moyenne des propriétés résidentielles, selon le statut d'immigrant du propriétaire, région métropolitaine de recensement de Vancouver

Graphique 2  Graphique 2: Valeur d'évaluation moyenne des propriétés résidentielles, selon le statut d'immigrant du propriétaire, région métropolitaine de recensement de Toronto
Valeur d'évaluation moyenne des propriétés résidentielles, selon le statut d'immigrant du propriétaire, région métropolitaine de recensement de Toronto

Les valeurs des propriétés individuelles à Vancouver qui appartiennent à des immigrants récents sont plus élevées

À Vancouver, les écarts dans la valeur des propriétés entre les propriétaires immigrants et les propriétaires nés au Canada sont visiblement plus marqués lorsqu'on se concentre sur les propriétés individuelles détenues par des immigrants récents. Les immigrants récents, définis comme des personnes qui ont immigré au Canada de 2009 à 2016, possèdent 5 % de toutes les propriétés individuelles dans la RMR de Vancouver. La valeur d'évaluation moyenne de ces propriétés est de 2,3 millions de dollars, soit 823 900 $ de plus que la valeur d'évaluation moyenne des propriétés correspondantes appartenant à des propriétaires nés au Canada.

Environ 60 % de cet écart au chapitre de la valeur peut s'expliquer par l'âge, la taille et l'emplacement de ces propriétés. En revanche, les différences au chapitre de l'âge et du revenu familial des propriétaires n'expliquent pas les écarts dans la valeur moyenne des propriétés.

À Toronto, les immigrants récents possèdent 4,7 % des maisons individuelles. Les écarts dans la valeur des propriétés entre les maisons individuelles détenues par des immigrants récents et les résidents nés au Canada sont beaucoup moins prononcés à Toronto qu'à Vancouver. À 892 600 $, la valeur d'évaluation moyenne des maisons individuelles à Toronto appartenant à des immigrants récents est de 43 300 $ supérieure à la valeur d'évaluation moyenne observée chez les propriétaires nés au Canada.

Graphique 3  Graphique 3: Écart dans la valeur moyenne des maisons individuelles entre les propriétaires immigrants et ceux nés au Canada, RMR de Vancouver et de Toronto
Écart dans la valeur moyenne des maisons individuelles entre les propriétaires immigrants et ceux nés au Canada, RMR de Vancouver et de Toronto

Les immigrants investisseurs récents possèdent des propriétés individuelles de plus grande valeur

À Vancouver, les écarts dans la valeur des propriétés entre les propriétaires immigrants récents et les propriétaires nés au Canada varient considérablement lorsque l'on différencie les propriétaires immigrants en fonction de la catégorie d'immigration (c.-à-d. le type de programme utilisé pour faciliter l'entrée au Canada) et le pays de naissance.

Les immigrants investisseurs récents, en tant que groupe, sont généralement propriétaires de maisons individuelles plus coûteuses à Vancouver que leurs homologues qui sont arrivés au Canada dans le cadre d'autres programmes d'immigration.

Par exemple, la valeur moyenne des maisons individuelles à Vancouver appartenant à des immigrants récents qui ont immigré au Canada dans le cadre du Programme d'immigration des investisseurs du gouvernement fédéral est de 3,1 millions de dollars. Parmi ceux qui ont immigré dans le cadre du Programme d'immigration des investisseurs du Québec, ce chiffre est de 3,3 millions de dollars. À titre de comparaison, la valeur moyenne des propriétés individuelles à Vancouver appartenant à des immigrants récents qui ont immigré au titre du Programme des candidats des provinces est de 2,4 millions de dollars, comparativement à 1,6 million de dollars pour ceux qui ont immigré au titre d'un programme de travailleurs qualifiés.

Les écarts dans les valeurs des propriétés sont observés non seulement entre les catégories d'immigration, mais aussi entre les pays d'origine à l'intérieur d'une catégorie donnée. Par exemple, les immigrants investisseurs récents qui sont nés en Chine et en Iran possèdent à Vancouver des propriétés individuelles de plus grande valeur que leurs homologues d'autres pays d'origine.

À Toronto, les immigrants investisseurs récents possèdent également des propriétés individuelles plus coûteuses que leurs homologues qui ont immigré au Canada dans le cadre d'autres programmes d'immigration. Les écarts dans la valeur des propriétés entre les immigrants investisseurs récents et les propriétaires nés au Canada sont moins prononcés à Toronto qu'à Vancouver.

  Note aux lecteurs

Les estimations qui figurent dans le présent article sont fondées sur de nouvelles données élaborées par le Programme de la statistique du logement canadien à l'appui de la recherche sur l'immigration et le logement. Ces données contiennent des renseignements sur la taille, l'âge, l'emplacement et la valeur d'évaluation des propriétés résidentielles. Les données comprennent également des renseignements sur l'âge, le revenu familial et le statut d'immigrant des détenteurs des titres de propriété.

Les estimations sont fondées sur les types de logements courants ne comportant qu'une structure, y compris les maisons individuelles, les maisons jumelées, les maisons en rangée et les appartements en copropriété. L'échantillon se limite aux propriétés résidentielles appartenant à des particuliers qui sont des résidents canadiens. Les propriétés détenues par des non-résidents ont fait l'objet d'une étude antérieure et sont donc exclues de la présente étude.

Produits

L'article de recherche « Propriétés résidentielles appartenant à des immigrants à Toronto et à Vancouver », qui fait partie de la publication Aperçus économiques (Numéro au catalogue11-626-X), est maintenant accessible.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec René Morissette au 613-951-3608 (rene.morissette@canada.ca), Division de l'analyse sociale et de la modélisation.

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