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Étude : Quelles familles investissent dans un régime enregistré d'épargne-études et cela influe-t-il sur la participation aux études postsecondaires?, 1999 et 2012

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Diffusion : 2017-04-12

Les régimes enregistrés d'épargne-études (REEE) sont un outil d'épargne important pour de nombreuses familles canadiennes. Une nouvelle étude et un article sommaire s'y rattachant décrivent les tendances au chapitre des caractéristiques des détenteurs de REEE et examinent la relation entre le fait d'avoir un REEE et l'inscription aux études postsecondaires.

Les jeunes provenant de familles ayant ouvert un compte de REEE étaient plus susceptibles de poursuivre des études postsecondaires que ceux dont les familles n'avaient pas ouvert un tel compte. En général, les investissements dans les REEE étaient concentrés dans les familles ayant un revenu plus élevé, une tendance qui est devenue encore plus manifeste dans les années 2000.

L'étude a suivi des jeunes âgés de 15 ans en couplant l'Enquête auprès des jeunes en transition (cohorte A) et le Fichier sur la famille T1, dans le but d'établir une relation entre le fait d'avoir un compte de REEE dans la famille à 15 ans (en 2000) et l'inscription aux études postsecondaires entre 19 et 27 ans (de 2004 à 2011). Au moyen des données de l'Enquête sur la sécurité financière de 1999 et de 2012, l'étude a également examiné les tendances des investissements dans les REEE des familles ayant au moins un enfant de moins de 18 ans. Dans la plupart des cas, les familles ont été regroupées par quintile de revenu (20 %).

Les jeunes dont les familles avaient investi dans un REEE avant leur 15e anniversaire étaient plus susceptibles de poursuivre des études postsecondaires à 19 ans que leurs homologues dont les familles n'avaient pas investi dans un REEE. C'était le cas des jeunes dans l'ensemble de la répartition du revenu, tant chez les jeunes hommes que chez les jeunes femmes.

Dans l'ensemble, environ les trois quarts (75,4 %) des jeunes ayant un REEE à 15 ans avaient fréquenté un établissement postsecondaire à 19 ans, comparativement à 59,7 % de leurs homologues qui n'avaient pas de REEE à 15 ans. La différence reflète en partie le fait que les parents qui ont investi dans un REEE étaient généralement plus scolarisés que les autres parents. De plus, les parents avaient tendance à investir davantage dans un REEE lorsque leurs enfants avaient de meilleurs résultats scolaires.

Ces deux facteurs, soit le niveau de scolarité des parents et le rendement scolaire, sont les principales variables explicatives au chapitre des études postsecondaires. Après avoir tenu compte des différences dans le niveau de scolarité des parents, dans le rendement scolaire et dans d'autres caractéristiques pertinentes des jeunes, l'écart observé dans les taux d'inscription aux études postsecondaires entre les jeunes de 19 ans issus de familles détenant un REEE et ceux issus de familles n'en détenant pas était de 5,9 points de pourcentage. Cet écart ajusté des taux d'inscription était à peu près le même chez les jeunes issus de familles appartenant aux quintiles supérieurs et inférieurs de la répartition du revenu.

Sans égard au sexe, les jeunes hommes et les jeunes femmes possédant un REEE étaient plus susceptibles d'entreprendre des études postsecondaires à 19 ans que leurs homologues n'en possédant pas. Toutefois, l'écart ajusté dans les taux d'inscription était presque deux fois plus important chez les hommes (7,8 points de pourcentage) que chez les femmes (4,3 points de pourcentage).

Entre 19 et 27 ans, l'écart ajusté dans les taux d'inscription aux études postsecondaires entre les détenteurs de REEE et les non-détenteurs diminuait, passant de 5,9 à 2,7 points de pourcentage. À 27 ans, il n'y avait aucune relation entre le fait de détenir un REEE et l'inscription aux études postsecondaires chez les jeunes issus de familles appartenant aux quintiles de revenu supérieur et inférieur.

En moyenne, les investissements dans les REEE tendent à être concentrés dans les familles à revenu plus élevé, à valeur nette plus élevée et dont les parents possèdent des niveaux de scolarité plus élevés. Par exemple, les familles appartenant au quintile supérieur de la répartition du revenu après impôts détenaient 15 915 $ d'investissements dans un REEE en 2012, comparativement à 2 072 $ pour les familles appartenant au quintile de revenu inférieur. Alors qu'environ les deux tiers des familles dans le quintile supérieur possédaient un compte de REEE, environ un quart seulement des familles du quintile inférieur pouvaient en dire autant.

Dans les années 2000, les investissements dans les REEE ont augmenté parmi les familles dans l'ensemble de la répartition du revenu, mais ils ont augmenté davantage dans les familles à revenu plus élevé. Par exemple, la moyenne des investissements dans les REEE a augmenté pour passer de 746 $ en 1999 à 2 072 $ en 2012 parmi les familles du quintile de revenu inférieur. Pour les familles du quintile supérieur, la moyenne des investissements dans les REEE s'est accrue pour passer de 3 134 $ à 15 915 $ au cours de la même période.

Ces tendances pourront être mises à jour lorsque l'Enquête sur la sécurité financière de 2016 sera diffusée en décembre 2017.

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De nombreux Canadiens poursuivent maintenant une formation universitaire après leurs études secondaires, mais cela n'a pas toujours été le cas. En 1925, les étudiants inscrits à temps plein au premier cycle universitaire ne représentaient que 2,3 % de la population âgée de 18 à 24 ans. La majeure partie de ces étudiants était des hommes. Au cours de la décennie suivant la Seconde Guerre mondiale, les taux d'inscriptions ont augmenté légèrement, passant de 4,0 % à 4,4 %. Toutefois, une évolution importante s'est produite dans les décennies qui ont suivi. En effet, le taux d'inscription à temps plein au premier cycle universitaire a plus que doublé de 1955 à 1975 et a pratiquement encore doublé de 1975 à 1995. Les hausses des inscriptions ont été plus importantes chez les femmes. En raison de ces tendances, le corps étudiant universitaire canadien est beaucoup plus grand et compte bien davantage de femmes aujourd'hui qu'il y a 90 ans.

Graphique 1  Graphique 1: Effectifs à temps plein du premier cycle universitaire
Effectifs à temps plein du premier cycle universitaire

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Le document de recherche « Quelles familles investissent dans un régime enregistré d'épargne-études et cela influe-t-il sur la participation aux études postsecondaires? », qui fait partie de la Série de documents de recherche, Direction des études analytiques (Numéro au catalogue11F0019M), est maintenant accessible.

Un article plus court intitulé « Investissements dans les Régimes enregistrés d'épargne-études et fréquentation postsecondaire », qui fait partie de la publication Aperçus économiques (Numéro au catalogue11-626-X), est maintenant accessible.

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