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Télédiffusion, 2015

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Diffusion : 2016-07-05

Ventes de temps d'antenne, télévision traditionnelle privée

1,8 milliard de dollars

2015

6,0 % 

(variation annuelle)

Les recettes d'exploitation totales du secteur de la télédiffusion au Canada ont diminué de 2,1 % par rapport à 2014 pour s'établir à 7,4 milliards de dollars en 2015. Les bénéfices avant intérêts et impôts ont reculé de 12,4 % pour passer de 836,9 millions de dollars en 2014 à 732,8 millions de dollars en 2015.

Ces baisses s'expliquent par une diminution de 4,9 % des ventes de temps d'antenne, lesquelles sont passées de 3,4 milliards de dollars en 2014 à 3,2 milliards de dollars en 2015.

La part des revenus d'exploitation du segment de la télévision traditionnelle privée dans le secteur de la télédiffusion a repris un peu de vigueur. En 2015, ce segment a généré 1,9 milliard de dollars de revenus d'exploitation, ce qui représente 25,5 % des revenus d'exploitation totaux du secteur, comparativement à 24,0 % en 2014. La télévision spécialisée (47,3 %) a continué d'accroître sa part du marché, ses revenus d'exploitation se situant à 3,5 milliards de dollars, tandis que la télévision publique et non commerciale (17,3 %) et la télévision payante (10,0 %) représentaient le reste des revenus d'exploitation du secteur de la télédiffusion.

Les recettes d'exploitation du segment de la télévision publique et non commerciale ont diminué de 14,8 % pour atteindre 1,3 milliard de dollars en 2015. Les ventes publicitaires de ce segment ont baissé de 52,2 % pour atteindre 232,3 millions de dollars en 2015, comparativement à 486,3 millions de dollars en 2014.

Ces baisses s'expliquent principalement par l'absence d'événements sportifs en 2015, tels que la Coupe du monde de la FIFA et les Jeux olympiques, qui avaient eu lieu en 2014. Le transfert des droits de la Ligue nationale de hockey, qui sont passés de la Canadian Broadcasting Corporation à des stations privées, a aussi influencé les résultats de ce segment.

Le segment de la télévision publique et non commerciale a réduit de 15,3 % ses dépenses d'exploitation, qui sont passées de 1,5 milliard de dollars en 2014 à 1,3 milliard de dollars en 2015, en raison des dépenses de programmation. En 2015, ce segment a enregistré des dépenses de programmation de 770,0 millions de dollars, comparativement à 984,0 millions de dollars en 2014. Toutefois, ce segment a observé des pertes de 11,0 millions de dollars en 2015, en baisse de 51,1 % par rapport aux pertes observées en 2014. La marge bénéficiaire brute du segment s'est établie à -0,9 % en 2015.

Malgré une augmentation de 2,2 % de ses recettes d'exploitation, le segment de la télévision spécialisée a connu une réduction de 2,6 % de son bénéfice avant intérêts et impôts en 2015, ce qui a porté la marge bénéficiaire à 25,3 %. Les dépenses d'exploitation ont augmenté de 3,9 % pour atteindre 2,6 milliards de dollars, principalement en raison d'un accroissement de 97,1 millions de dollars des dépenses de programmation.

Le segment de la télévision payante a dégagé un bénéfice avant intérêts et impôts de 60,0 millions de dollars, ce qui a porté la marge bénéficiaire brute à 0,01 %. La télévision payante et la télévision spécialisée ont été les seuls segments à dégager des bénéfices en 2015.

Les ventes de temps d'antenne du secteur de la télédiffusion canadienne poursuivent leur recul

Les ventes de temps d'antenne, la principale composante des revenus, ont diminué de 4,9 % pour se chiffrer à 3,2 milliards de dollars en 2015, poursuivant la tendance à la baisse amorcée en 2012, malgré une augmentation de 6,0 % des ventes du segment de la télévision privée. Le segment de la télévision publique et non commerciale, celui de la télévision spécialisée et celui de la télévision payante ont vu leurs ventes de temps d'antenne diminuer en 2015. Les changements technologiques récents, dont les nouvelles plateformes de diffusion de la programmation télévisuelle (comme les sites Internet ou la téléphonie mobile), ont influé de façon notable sur les résultats financiers de ce secteur.

Le recul des ventes de temps d'antenne du secteur de la télédiffusion en 2015 a été légèrement compensé par une augmentation des revenus d'abonnement, qui ont légèrement crû de 0,2 % par rapport à 2014 pour s'établir à 2,9 milliards de dollars en 2015.

La part de marché des ventes de temps d'antenne de la télévision traditionnelle privée a franchi la barre des 50 %, se chiffrant à 54,5 % en 2015. En comparaison, la part de marché des ventes publicitaires du segment de la télévision spécialisée s'est établie à 38,3 % et celle du segment de la télévision publique et non commerciale, à 7,2 %.

Graphique 1  Graphique 1: Part du marché (temps d'antenne), selon le type de télédiffuseur
Part du marché (temps d'antenne), selon le type de télédiffuseur

La télévision traditionnelle privée au Québec enregistre des pertes pour une deuxième année consécutive

La télévision traditionnelle privée au Québec a connu des pertes avant intérêts et impôts pour la deuxième année consécutive, enregistrant des pertes de 11,7 millions de dollars en 2015 comparativement à des pertes 12,3 millions de dollars l'année précédente.

Les pertes observées en 2015 s'expliquent par une diminution de 5,0 % des recettes d'exploitation, qui se sont situées à 373,3 millions de dollars. Les ventes publicitaires nationales ont enregistré le repli le plus prononcé des recettes, en baisse de 6,2 % pour passer de 241,3 millions de dollars en 2014 à 226,5 millions de dollars en 2015. Les dépenses d'exploitation ont reculé de 5,0 % pour atteindre 385,0 millions de dollars.

Les autres régions canadiennes observent des pertes

Le segment de la télévision traditionnelle privée dans trois autres régions canadiennes, soit les provinces de l'Atlantique, l'Ontario et les provinces de l'Ouest, a aussi connu des pertes avant intérêts et impôts en 2015. Ainsi, dans les provinces de l'Atlantique, les pertes se sont chiffrées à 14,8 millions de dollars en 2015, après s'être établies à 15,5 millions de dollars en 2014. Une augmentation de 1,7 % des recettes d'exploitation, combinée à une hausse de 0,5 % des dépenses d'exploitation, explique ces pertes en 2015.

En Ontario, les revenus d'exploitation ont augmenté de 11,5 % pour atteindre 868,8 millions de dollars en 2015, comparativement à 779,4 millions de dollars en 2014. Les dépenses d'exploitation ont crû de 9,6 % pour se chiffrer à 928,1 millions de dollars, ce qui a entraîné des pertes de 59,2 millions de dollars.

Les stations de télévision traditionnelle privée de l'Ouest canadien ont enregistré des pertes avant intérêts et impôts de 57,4 millions de dollars en 2015, soit des pertes supérieures de 7,5 % par rapport à celles de 53,4 millions de dollars observées en 2014. Les pertes notées en 2015 sont principalement attribuables à une augmentation de 0,6 % des dépenses d'exploitation, qui se sont chiffrées à 633,2 millions de dollars. Les recettes d'exploitation, qui ont connu une légère baisse de 0,1 % pour s'établir à 575,7 millions de dollars, ont aussi contribué à ces pertes.

Les recettes d'exploitation totales du segment de la télévision traditionnelle privée au Canada ont augmenté de 3,9 % pour atteindre 1,9 milliard de dollars en 2015. Les dépenses d'exploitation ont progressé de 3,3 % pour se situer à 2,0 milliards de dollars, ce qui a entraîné des pertes de 143,1 millions de dollars et une marge bénéficiaire avant intérêts et impôts de -7,6 %.

De 2005 à 2015, la faible croissance annuelle moyenne des revenus des ventes de temps d'antenne de l'industrie de la télévision traditionnelle privée a eu un impact sur l'emploi, et le nombre de travailleurs dans le secteur de la télédiffusion canadienne a baissé de 19,1 % pour passer de 22 259 à 17 997 travailleurs.



  Note aux lecteurs

Jusqu'en 2012, Statistique Canada a publié les données telles que reçues du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. À partir de l'année de référence 2013, les données des segments de la télévision payante et de la télévision spécialisée sont traitées par Statistique Canada.

Afin d'assurer la comparabilité des données précédant 2013 avec celles à compter de 2013, les données ont fait l'objet de plusieurs processus d'assurance de la qualité. Une analyse comparative a établi que le traitement des données, selon les processus standardisés de Statistique Canada, a entraîné des différences de révision de moins de 2 % comparativement aux données publiées initialement en 2013.

Pour obtenir une explication détaillée de la détection des erreurs, de l'imputation et de l'évaluation de la qualité, consultez la page de l'Enquête sur la radiodiffusion et la télédiffusion (2724) de notre site Web.

Coordonnées des personnes-ressources

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Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Dany Gravel au 613-864-1350 (dany.gravel@canada.ca), Division de l'investissement, des sciences et de la technologie.

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