Étude : Gains cumulatifs selon le principal domaine d'études, 1991 à 2010

Diffusion : 2014-10-28

Une nouvelle étude portant sur les gains accumulés par des hommes et des femmes au cours de deux décennies montre que ces gains variaient considérablement d'un domaine d'études à l'autre, ainsi que dans chaque domaine d'études.

Fondée sur des données fiscales longitudinales appariées aux données du Recensement de 1991, l'étude a permis de suivre un échantillon de personnes de 1991, quand elles avaient de 26 à 35 ans, jusqu'à 2010, quand elles avaient atteint l'âge de 45 à 54 ans. Les personnes ont été groupées en fonction de leur plus haut niveau de scolarité atteint et du principal domaine d'études déclaré en 1991. Les résultats sur le marché du travail des titulaires d'un baccalauréat et des titulaires d'un certificat collégial ont été comparés d'un domaine d'études à l'autre, ainsi qu'au sein d'un même domaine d'études. Les valeurs monétaires sont exprimées en dollars constants de 2010 afin de tenir compte de l'inflation.

Au cours de la période de 20 ans, les gains cumulatifs médians des hommes titulaires d'un baccalauréat variaient de 840 000 $ chez les diplômés en beaux-arts et en arts appliqués à 1 800 000 $ chez les diplômés en génie. Chez les femmes possédant un baccalauréat, les gains cumulatifs médians variaient de 650 000 $ (beaux-arts et arts appliqués) à 1 200 000 $ (administration des affaires). Des tendances relatives comparables se dégageaient chez les titulaires d'un certificat collégial.

La variation des gains cumulatifs était encore plus prononcée chez les diplômés dont la rémunération était la plus élevée dans chaque discipline. Il en était surtout ainsi des hommes titulaires d'un baccalauréat. Par exemple, chez ceux possédant un baccalauréat en administration des affaires ou en mathématiques et en sciences physiques, ceux qui se trouvaient au 90^e centile de la distribution des gains (c.-à-d. ceux qui gagnaient plus qu'exactement 90 % des membres du groupe) avaient gagné 4 000 000 $ au cours de la période de 20 ans. En revanche, leurs homologues du domaine des beaux-arts et des arts appliqués et du domaine de l'enseignement avaient gagné 1 700 000 $ au cours de la même période, tandis que leurs homologues du domaine des sciences humaines et des sciences de la vie avaient gagné 2 000 000 $.

Les gains cumulatifs variaient aussi considérablement à l'intérieur du domaine d'études. Ainsi, chez les hommes titulaires d'un baccalauréat en administration des affaires, ceux qui se situaient au 25^e centile de la distribution avaient gagné deux fois moins (1 200 000 $) que ceux se trouvant au 75^e centile (2 500 000 $), et trois fois et demie moins que ceux ayant atteint le 90^e centile.

Chez les femmes titulaires d'un baccalauréat en sciences sociales, celles se trouvant au 25^e centile de la distribution avaient gagné 500 000 $, soit deux fois et demie moins que celles se trouvant au 75^e centile (1 200 000 $) et trois fois moins que celles se trouvant au 90^e centile (1 500 000 $).

L'article de recherche « Gains cumulatifs des diplômés postsecondaires sur 20 ans : résultats selon le domaine d'études », qui fait partie de la série Aperçus économiques (Numéro au catalogue11-626-X), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

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