Comptes économiques canadiens, quatrième trimestre de 2013 et décembre 2013
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Diffusion : 2014-02-28
Le produit intérieur brut (PIB) réel a progressé de 0,7 % au quatrième trimestre, ce qui représente une hausse identique à celle observée au troisième trimestre. Sur une base mensuelle, le PIB réel a diminué de 0,5 % en décembre.
La demande intérieure finale a augmenté de 0,3 % au quatrième trimestre; les dépenses de consommation finale des ménages et des administrations publiques ont augmenté, mais la formation brute de capital fixe des entreprises a diminué. Il s'agit d'un deuxième trimestre consécutif où la croissance de la demande intérieure finale est plus lente que celle du PIB réel.
Les dépenses de consommation finale des ménages ont crû de 0,8 %, essentiellement du fait de la hausse des dépenses en services et en biens non durables. Les dépenses en biens semi-durables ont aussi été plus élevées.
La formation brute de capital fixe des entreprises a diminué de 0,5 % au quatrième trimestre, après avoir crû de 0,3 % au trimestre précédent. Les investissements des entreprises en bâtiments résidentiels et en bâtiments non résidentiels ont tous deux baissé, tandis que les dépenses en machines et en matériel ont augmenté.
Les investissements en stocks des entreprises ont augmenté au quatrième trimestre, se chiffrant à 18,1 milliards de dollars, comparativement à 12,4 milliards de dollars au trimestre précédent. La majeure partie de cette accumulation des stocks était attribuable aux stocks non agricoles.
Les exportations, qui étaient stables au troisième trimestre, ont progressé de 0,4 % au quatrième trimestre. Les importations ont augmenté de 0,2 % après avoir fléchi au trimestre précédent.
Graphique 1
Produit intérieur brut et demande intérieure finale
La plupart des principaux secteurs industriels ont accru leur production au quatrième trimestre. La production des industries productrices de services et celle des industries productrices de biens ont toutes deux augmenté de 0,7 %.
Le secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière a progressé de 1,8 % au quatrième trimestre. La fabrication a enregistré une augmentation de 0,8 %, à la suite de deux trimestres de croissance pratiquement nulle. Les services de transport et d'entreposage ont connu une hausse appréciable. Le secteur public, celui de la finance et des assurances, celui du commerce de détail et celui du commerce de gros ont également enregistré des hausses. Par contre, des baisses ont été observées dans la construction et dans le secteur de l'agriculture et de la foresterie.
Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a augmenté de 2,9 % au quatrième trimestre. À titre de comparaison, le PIB réel américain a crû de 3,2 %.
Graphique 2
Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel, quatrième trimestre de 2013
La croissance des dépenses des ménages s'accentue légèrement
Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 0,8 % au quatrième trimestre, en hausse par rapport à 0,6 % au troisième trimestre. Les dépenses en biens ont crû de 0,9 % en raison de la hausse des dépenses en biens semi-durables (+1,5 %) et en biens non durables (+1,4 %); celles en services ont augmenté de 0,6 %.
Les dépenses en électricité, en gaz et autres combustibles (+5,0 %) ainsi que les dépenses en vêtements et en chaussures (+2,4 %) ont contribué le plus à la hausse globale des dépenses des ménages.
Les achats de véhicules ont fléchi de 1,2 % au quatrième trimestre, ce qui fait suite à une baisse de 0,4 % au trimestre précédent. Malgré ce recul, les dépenses totales en transports, qui comprennent également les dépenses d'utilisation des véhicules ainsi que les services de transport, ont augmenté de 0,2 %.
Les investissements des entreprises en usines et en matériel diminuent
Après avoir augmenté de 0,6 % au troisième trimestre, les investissements des entreprises en ouvrages non résidentiels ont diminué de 1,0 % au quatrième trimestre. Les investissements en ouvrages de génie ont baissé de 1,5 %, tandis que les investissements des entreprises en bâtiments non résidentiels ont ralenti, progressant à un rythme de 0,5 % par rapport à 2,7 % au troisième trimestre.
Les dépenses des entreprises en machines et en matériel ont augmenté de 0,8 %, après trois baisses trimestrielles consécutives. Les investissements en camions lourds et de poids moyen, en autobus et autres véhicules automobiles (+3,8 %) ainsi qu'en ordinateurs et en équipement périphérique d'ordinateurs (+2,8 %) ont contribué à l'augmentation.
Les dépenses des entreprises en produits de la propriété intellectuelle ont reculé de 0,9 % au quatrième trimestre, après avoir affiché une hausse de 1,7 % au troisième trimestre. Les investissements des entreprises en logiciels ont affiché une baisse de 3,6 %, tandis que les dépenses de prospection minière et d'évaluation ont crû de 3,3 %. Les dépenses en recherche et développement ont connu une légère augmentation après huit baisses trimestrielles consécutives.
Les investissements en logements diminuent
Les investissements des entreprises en bâtiments résidentiels ont diminué de 0,6 % au quatrième trimestre, ce qui fait suite à deux hausses trimestrielles d'affilée. La baisse des dépenses des coûts de transfert de propriété (-4,3 %) attribuable au ralentissement des activités de revente de maisons, et la baisse des dépenses associées aux activités de rénovation (-1,0 %) ont contribué au recul des investissements en bâtiments résidentiels.
Les investissements des entreprises dans la construction de logements neufs, qui avaient connu trois baisses trimestrielles consécutives, ont augmenté de 1,5 % au quatrième trimestre.
Les dépenses des administrations publiques augmentent
Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont augmenté de 0,4 % au quatrième trimestre, soit une troisième hausse d'affilée.
Les dépenses de consommation finale de tous les ordres de gouvernement ont augmenté, à l'exception de celles de l'administration fédérale (-1,6 %).
Les stocks des entreprises s'accroissent
Les stocks non agricoles des entreprises se sont accrus de 15,0 milliards de dollars au quatrième trimestre, comparativement à une hausse de 4,5 milliards de dollars au troisième trimestre.
Les stocks de biens durables et non durables des fabricants ont augmenté respectivement de 3,4 milliards de dollars et de 1,8 milliard de dollars. Les stocks de biens durables des détaillants ont augmenté principalement en raison d'une accumulation plus forte des stocks de véhicules automobiles (+3,8 milliards de dollars). Les stocks de biens durables des grossistes étaient légèrement inférieurs, après avoir baissé de 1,8 milliard de dollars au trimestre précédent.
Les stocks agricoles, notamment les stocks de céréales, ont augmenté au quatrième trimestre, mais de façon moins prononcée qu'au troisième trimestre.
Les exportations sont en hausse
Les exportations de biens et de services ont augmenté de 0,4 % au quatrième trimestre, après un troisième trimestre stable. Les exportations de biens ont progressé de 0,3 %, la hausse ayant été principalement attribuable aux produits agricoles et de la pêche et produits alimentaires intermédiaires (+11,8 %). Les exportations de produits minéraux métalliques et non métalliques (-2,1 %) et de véhicules automobiles et pièces pour véhicules automobiles (-1,5 %) ont affiché des baisses notables.
Les exportations de services ont augmenté de 0,9 %, les services de voyage, les services commerciaux et les services généraux de l'administration publique ayant tous affiché une progression.
Les importations augmentent
Les importations de biens et de services ont progressé de 0,2 % au quatrième trimestre, après avoir affiché une baisse au troisième trimestre.
Les importations de biens ont crû de 0,4 %, les produits chimiques de base et industriels, produits en plastique et en caoutchouc (+3,0 %), les aéronefs et autres matériel et pièces de transport (+6,4 %) et les véhicules automobiles et pièces pour véhicules automobiles (+0,9 %) ayant le plus contribué à cette hausse.
Les principales sources de faiblesse étaient les importations de produits minéraux métalliques et non métalliques (-2,1 %) et de machines, matériel et pièces industriels (-1,3 %).
Les importations de services ont reculé de 0,7 % au quatrième trimestre, ce qui marquait une deuxième baisse trimestrielle consécutive. La diminution était en grande partie attribuable aux importations de services commerciaux (-0,9 %).
Graphique 3
Les exportations et les importations
La croissance du revenu à l'échelle de l'économie ralentit
Le PIB nominal a augmenté de 0,8 % au quatrième trimestre, comparativement à la hausse de 1,3 % observée au troisième trimestre.
La rémunération des employés a augmenté de 1,1 % au quatrième trimestre, après avoir progressé de 0,7 % au trimestre précédent. Les salaires et traitements ont augmenté de 1,4 % dans les industries productrices de biens et de 1,0 % dans les industries productrices de services.
La croissance du PIB nominal a été atténuée par une baisse de 10,6 % de l'excédent d'exploitation net des sociétés financières, qui avait aussi diminué au troisième trimestre (-1,1 %). L'excédent d'exploitation net des sociétés non financières a progressé de 0,8 % au quatrième trimestre, après avoir crû de 4,8 % au trimestre précédent.
Le taux d'épargne des ménages augmente légèrement
Le taux d'épargne des ménages a augmenté pour s'établir à 5,0 % au quatrième trimestre, le revenu disponible ayant progressé à un rythme légèrement plus rapide que celui des dépenses de consommation finale des ménages (en dollars courants).
Le ratio du service de la dette des ménages, qui correspond aux intérêts versés sur les prêts hypothécaires et non hypothécaires des ménages divisés par leur revenu disponible, a reculé pour un cinquième trimestre consécutif. Il s'est établi à 7,06 %, ce qui représente le niveau le plus faible enregistré depuis le début de la collecte de ces données en 1990.
Le taux d'épargne national a diminué pour passer de 4,4 % au troisième trimestre à 4,2 % au quatrième trimestre. L'épargne nette des sociétés et des administrations publiques s'est amoindrie, tandis que celle des ménages a progressé.
Affaiblissement des termes de l'échange
Les termes de l'échange, soit la mesure des prix à l'exportation par rapport aux prix à l'importation, se sont affaiblis au quatrième trimestre, limitant la croissance du revenu intérieur brut réel à 0,5 %.
Les prix à l'exportation ont reculé de 0,8 % au quatrième trimestre, tandis que les prix à l'importation ont légèrement progressé de 0,1 %. Le prix global des biens et services produits au Canada a légèrement augmenté de 0,1 %, après une hausse de 0,6 % au trimestre précédent.
Année 2013
Le PIB réel a augmenté de 2,0 % en 2013, après avoir affiché une hausse de 1,7 % en 2012. La demande intérieure finale a progressé de 1,4 %, alors qu'elle avait augmenté de 2,3 % l'année précédente.
La production de tous les principaux secteurs industriels a affiché une hausse en 2013, sauf la fabrication. La production de biens a augmenté de 1,7 %, et celle de services, de 2,1 %.
L'extraction minière, pétrolière et gazière ainsi que l'agriculture ont été principalement à l'origine de la croissance de la production de biens, qui a été en partie contrebalancée par une baisse de 1,6 % observée dans la fabrication. Le secteur de la finance et des assurances, le secteur public (qui regroupe les services d'enseignement, la santé et les administrations publiques), les services d'hébergement et de restauration ainsi que le commerce de détail et le commerce de gros ont tous contribué à l'augmentation dans les industries productrices de services.
Les dépenses de consommation finale des ménages ont crû de 2,2 % en 2013, principalement en raison de l'augmentation des dépenses en biens durables (+3,3 %). Les dépenses en biens semi-durables et non durables et en services étaient également plus élevées.
Les investissements des entreprises en structures résidentielles ont reculé de 0,2 % en 2013, après trois années de croissance consécutives. Les activités de construction de logements neufs ont diminué de 2,6 %. La croissance des investissements des entreprises en usines et en matériel (+1,4 %) a ralenti pour une troisième année d'affilée.
Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont crû de 0,8 % en 2013, comparativement à une hausse de 1,1 % en 2012.
Le volume des échanges s'est accru en 2013. Les exportations ont augmenté de 2,1 %, après avoir progressé de 1,5 % en 2012. Les importations ont augmenté de 1,1 %, après avoir progressé de 3,1 % l'année précédente.
Le revenu disponible des ménages (en dollars courants) a augmenté de 3,6 %, soit à un rythme plus lent qu'en 2012 (+3,9 %). Le taux d'épargne des ménages s'est élevé à 5,2 % en 2013. Il s'agit de son niveau le plus élevé en quatre ans.
Le ratio du service de la dette des ménages était de 7,12 %. En baisse depuis 2007, il a atteint son niveau le plus faible jamais enregistré.
Le revenu intérieur brut réel a augmenté de 2,0 % en 2013, après avoir progressé de 1,5 % en 2012. Les termes de l'échange du Canada ont connu une légère diminution de 0,1 % en 2013, à la suite d'une baisse de 0,9 % en 2012.
Le prix des biens et services produits au Canada s'est accru de 1,3 % en 2013, soit à un rythme plus lent que celui de 1,7 % affiché en 2012. Le prix associé à la demande intérieure finale a augmenté de 1,5 %, après avoir progressé de 1,8 % l'année précédente.
Produit intérieur brut par industrie, décembre 2013
Après avoir connu cinq hausses mensuelles consécutives, le PIB réel a diminué de 0,5 % en décembre. La production des industries productrices de biens s'est repliée de 0,9 %, alors que celle des industries de services a baissé de 0,3 %.
La fabrication, le commerce de détail, le commerce de gros ainsi que la construction ont enregistré des baisses notables. Les services de transport et d'entreposage, les services d'hébergement et de restauration, l'extraction minière excluant l'extraction de pétrole et de gaz, les services professionnels et l'agriculture ont également diminué. En revanche, l'extraction pétrolière et gazière a progressé en décembre et le secteur public (qui regroupe les services d'enseignement, la santé et les administrations publiques) a enregistré une légère hausse. Le secteur de la finance et des assurances était inchangé en décembre.
Graphique 4
Le produit intérieur brut réel diminue en décembre
La fabrication s'est repliée de 1,7 % en décembre. Des baisses généralisées ont été observées dans la fabrication de biens durables (-2,6 %), particulièrement dans le matériel de transport. La fabrication de produits métalliques, de produits informatiques et électroniques et de produits minéraux non métalliques a aussi diminué de façon importante. La fabrication de biens non durables a diminué de 0,5 % en décembre, et des baisses ont été notées dans la fabrication des boissons et des produits du tabac de même que dans celle des produits chimiques. Par contre, la fabrication du papier ainsi que l'impression et les activités connexes de soutien ont enregistré des hausses.
Le commerce de détail a diminué de 2,1 % en décembre, après cinq augmentations mensuelles consécutives. La baisse des activités a été généralisée et s'est surtout manifestée dans les magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires, chez les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles, chez les marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage, et dans les magasins d'appareils électroniques et ménagers. En décembre, le commerce de gros a connu une baisse de 1,5 %, laquelle s'explique principalement par la diminution du commerce de gros de machines, matériel et fournitures et, dans une moindre mesure, du commerce de gros d'articles personnels et ménagers ainsi que de véhicules automobiles.
La production du secteur de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz a diminué de 0,2 % en décembre. L'extraction minière excluant l'extraction de pétrole et de gaz s'est contractée de 1,6 %, surtout en raison de la baisse de l'extraction de potasse. Les activités de soutien à l'extraction minière, pétrolière et gazière ont diminué de 2,1 %, sous l'effet des baisses tant dans les services de forage que de montage. Toutefois, l'extraction de pétrole et de gaz a connu une croissance de 0,5 % principalement attribuable à l'augmentation de la production de gaz naturel.
La construction a enregistré une baisse de 1,0 %. La construction de bâtiments résidentiels, les travaux de réparation et les travaux de génie ont diminué. La construction de bâtiments non résidentiels était inchangée. Les activités des agents et des courtiers immobiliers ont diminué de 2,2 % en décembre, soit une troisième baisse mensuelle d'affilée.
Les services de transport et d'entreposage se sont repliés de 0,8 %. Certaines industries du transport, comme le transport ferroviaire et le camionnage, ont subi les contrecoups de la baisse dans l'extraction minière, la fabrication, le commerce de détail et le commerce de gros.
Le secteur public (qui regroupe les services d'enseignement, la santé et les administrations publiques) a affiché une légère hausse de 0,1 %, alors que le secteur de la finance et des assurances était inchangé en décembre.
Graphique 5
Contribution des principaux secteurs industriels à la variation en pourcentage du produit intérieur brut, décembre 2013
Produits, services et demandes de renseignements
Analyse et tableaux détaillés
Le module Système des comptes macroéconomiques, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.
Des liens vers d'autres communiqués liés aux comptes nationaux se retrouvent dans le numéro du quatrième trimestre de 2013 de la publication Revue trimestrielle des comptes économiques canadiens, vol. 12, no 4 (Numéro au catalogue13-010-X). Cette publication est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé. Cette publication sera mise à jour le 14 mars, en même temps que la diffusion du communiqué sur les comptes des flux financiers et comptes du bilan national.
Note aux lecteurs
Le Système canadien des comptes macroéconomiques met en œuvre une nouvelle politique de révision. Les révisions annuelles, qui ont une incidence sur les trois années civiles les plus récentes, auront lieu en novembre plutôt qu'en mai, comme cela se faisait précédemment. De plus, des révisions complètes (pour lesquelles les séries chronologiques sont susceptibles d'être révisées au-delà de trois années) se produiront sur une base plus fréquente. Les prochaines révisions annuelles et complètes sont prévues en novembre 2014. Pour en savoir plus, consultez Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (Numéro au catalogue13-605-X).
Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé La désaisonnalisation et le repérage des tendances économiques.
Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses et des statistiques par industrie (comme les dépenses personnelles, l'investissement, les exportations, les importations et la production) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus et des statistiques relatives au mouvement de fonds (comme le revenu du travail, les bénéfices des sociétés, les emprunts hypothécaires et le financement total obtenu) sont calculées à partir de mesures nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.
Il existe quatre façons d'exprimer le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et d'autres séries chronologiques comprises dans le présent communiqué.
1. À moins d'indication contraire, les taux de croissance de toutes les données trimestrielles comprises dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du troisième trimestre de 2013 au quatrième trimestre de 2013.
2. La croissance trimestrielle peut être exprimée à un taux annuel au moyen d'une formule de croissance composée, tout comme le taux d'intérêt mensuel peut être exprimé à un taux annuel. L'utilisation du taux de croissance à un taux annuel facilite la comparaison avec les statistiques officielles sur le PIB des États-Unis. Le taux de croissance trimestriel et le taux de croissance trimestriel annualisé devraient être interprétés comme une indication de la tendance la plus récente du PIB.
3. Le taux de croissance d'une année à l'autre représente la variation en pourcentage du PIB d'un trimestre donné au cours d'une année au même trimestre un an plus tard, par exemple du quatrième trimestre de 2012 au quatrième trimestre de 2013.
4. Les taux de croissance de toutes les données mensuelles comprises dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un mois au suivant, par exemple de novembre à décembre 2013.
Les données de janvier sur le produit intérieur brut par industrie seront diffusées le 31 mars.
Produits
Le produit intérieur brut révisé des comptes des revenus et dépenses pour les premier, deuxième et troisième trimestres de 2013 est maintenant disponible, en même temps que celui du quatrième trimestre de 2013. Ces données intègrent des données de base nouvelles et révisées et des données mises à jour des tendances saisonnières.
Les données sur le produit intérieur brut selon les revenus et les dépenses pour le premier trimestre seront diffusées le 30 mai. Pour obtenir plus de renseignements, consultez le Guide des comptes des revenus et dépenses (Numéro au catalogue13-017-X).
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