Comptes du bilan national et des flux financiers, premier trimestre de 2013
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Diffusion : 2013-06-20
La valeur nette nationale a augmenté pour atteindre 7,1 billions de dollars au premier trimestre, en hausse de 2,1 % par rapport au quatrième trimestre de 2012, ce qui représente une valeur de 202 000 dollars par habitant. En comparaison, l'augmentation avait été de 1,1 % au trimestre précédent. La hausse du premier trimestre est la progression la plus élevée de la valeur nette nationale depuis le premier trimestre de 2012. L'augmentation a surtout été attribuable aux prix plus élevés des actifs, principalement les actifs liés à l'immobilier, alors que l'épargne nationale représentait 3 % de l'accroissement de la valeur nette nationale.
La hausse de la valeur nette nationale s'expliquait par un patrimoine national plus élevé et une plus faible dette extérieure nette. Les actifs non financiers à l'échelle de l'économie, soit le patrimoine national, ont crû de 75 milliards de dollars pour atteindre 7,3 billions de dollars à la fin du premier trimestre. Il s'agissait d'une hausse de 1,0 %, qui était principalement attribuable aux augmentations de la valeur des biens immobiliers résidentiels.
La diminution de la dette extérieure nette du Canada — les passifs internationaux moins les actifs internationaux — traduisait dans une large mesure les répercussions des valeurs plus élevées des avoirs du Canada en actifs internationaux. Cela s'expliquait surtout par la vigueur des marchés boursiers étrangers, le Standard and Poor's 500 ayant affiché une hausse de 10 %. Aussi, le dollar canadien s'est déprécié de 2,1 % par rapport à la devise américaine, ce qui a fait en sorte que les actifs libellés en dollars américains avaient davantage de valeur.
Marchés financiers
Les fonds totaux obtenus par les secteurs non financiers canadiens sur les marchés financiers ont totalisé 57 milliards de dollars au premier trimestre. Les sociétés non financières représentaient presque la totalité de la demande de fonds du secteur privé, l'emprunt du secteur des ménages ayant accusé un recul. La demande de fonds du secteur des administrations publiques a crû au premier trimestre, surtout en raison d'émissions d'obligations provinciales.
La dette totale sur le marché du crédit (le crédit à la consommation, les hypothèques, les prêts, les effets à court terme et les obligations) des secteurs non financiers canadiens s'est chiffrée à 4,1 billions de dollars à la fin du premier trimestre, en hausse de 1,5 % par rapport au trimestre précédent. Les obligations représentaient 1,5 billion de dollars de la dette en cours sur le marché du crédit, les émissions des administrations publiques se situant à environ 1 billion de dollars.
Secteur des ménages
La valeur nette des ménages a progressé de 1,9 % au premier trimestre, principalement en raison des hausses de la valeur des portefeuilles d'actions (y compris les fonds de placements) et les actifs de retraite. Cela reflétait la vigueur des marchés boursiers canadiens. L'indice composite Standard and Poor's / Bourse de Toronto a augmenté de 2,5 % au cours du trimestre, comparativement à une hausse de 0,9 % au trimestre précédent.
La valeur des biens immobiliers des ménages a augmenté de 0,9 % au premier trimestre, reflétant la vigueur des valeurs immobilières. La valeur nette des ménages par habitant s'est accrue pour atteindre 204 800 $ au premier trimestre, en hausse de 1,7 % par rapport au trimestre précédent.
Les fonds obtenus par les ménages (le crédit à la consommation, les prêts et les hypothèques) se chiffraient à 1,4 milliard de dollars au premier trimestre. La demande de fonds a été principalement attribuable à l'emprunt hypothécaire, celui-ci ayant totalisé 3,8 milliards de dollars au cours du trimestre. Il s'agissait du rythme le plus lent que l'emprunt hypothécaire ait connu depuis le premier trimestre de 2009. La hausse de l'emprunt hypothécaire a été partiellement contrebalancée par les baisses affichées par les autres prêts et le crédit à la consommation.
La dette hypothécaire se situait à un peu moins de 1,1 billion de dollars, et la dette sur le marché du crédit a atteint 496 milliards de dollars à la fin du trimestre. La progression de la dette sur le marché du crédit a ralenti, étant passée de 1,0 % à 0,3 % au cours du trimestre. Le niveau d'endettement, soit le ratio de la dette des ménages contractée sur le marché du crédit au revenu disponible, se situait à 161,8 % au premier trimestre, en baisse par rapport à 162,6 % au quatrième trimestre de 2012. Il s'agissait du deuxième recul trimestriel d'affilée. Les capitaux propres en proportion des biens immobiliers ont augmenté légèrement pour s'établir à 69,2 %.
Secteur des administrations publiques
La dette nette totale des administrations publiques (établie à la valeur comptable) est passée de 915 milliards de dollars au quatrième trimestre de 2012 à 942 milliards de dollars au premier trimestre. Les nouveaux emprunts des administrations publiques au cours du trimestre ont été principalement attribuables aux émissions d'obligations provinciales. Le ratio de la dette nette des administrations publiques au produit intérieur brut (PIB) a continué à suivre une trajectoire à la hausse, ayant augmenté pour atteindre 51,6 % à la fin du trimestre, comparativement à 50,3 % au quatrième trimestre.
Le ratio de la dette nette totale des administrations publiques au PIB a atteint un creux en 2008, s'étant situé à 37,2 %. Depuis lors, la hausse cumulative de la dette nette de l'administration publique fédérale et des autres ordres de l'administration publique s'est chiffrée à 393 milliards de dollars, la dette nette de l'administration publique fédérale ayant représenté 36 % de la hausse et la proportion restante ayant été attribuable aux autres ordres de l'administration publique.
Secteur des sociétés
Le secteur des sociétés est demeuré un prêteur net pour le reste de l'économie, les sociétés financières étant arrivées en tête à ce chapitre. Le secteur des sociétés a accordé des prêts pour une valeur de 10 milliards de dollars au cours du trimestre, en hausse par rapport à 3,5 milliards de dollars au trimestre précédent.
Les actifs financiers des sociétés financières ont crû de 193 milliards de dollars pour atteindre 9,9 billions de dollars. De cette hausse, la plus grande part reflétait l'appréciation des valeurs des avoirs canadiens et étrangers. Les actifs financiers des fonds de placements représentaient 37 % de cette augmentation.
Les sociétés non financières représentaient presque la totalité de la demande de fonds du secteur privé, principalement en raison de l'accroissement des prêts. La hausse de 19 milliards de dollars affichée par les prêts est la plus élevée depuis 2008. À la valeur comptable, le ratio d'endettement des sociétés non financières en proportion des capitaux propres a crû légèrement au premier trimestre, se situant à 53 cents de dette sur le marché du crédit par dollar de capitaux propres.
Note aux lecteurs
La présente diffusion constitue une analyse combinée des Comptes du bilan national et des Comptes des flux financiers. Les Comptes du bilan national regroupent les bilans de tous les secteurs et sous-secteurs de l'économie. Les principaux secteurs sont : les ménages, les institutions sans but lucratif au service des ménages, les sociétés financières, les sociétés non financières, les administrations publiques et les non-résidents. Ils englobent tous les actifs non financiers nationaux et toutes les créances d'actifs et de passifs non réglées de tous les secteurs.
Les Comptes des flux financiers (CFF) mesurent les prêts et les emprunts nets en examinant les opérations financières par secteur de l'économie. Ainsi, les CFF mesurent l'investissement financier net, qui correspond à la différence entre les transactions en actifs financiers et en passifs financiers (p. ex. les achats nets de titres moins les émissions nettes de titres). Les CFF mettent également en lumière le lien entre les activités financières et non financières de l'économie qui associent les estimations de l'épargne et l'acquisition de capital non financier (p. ex. l'investissement en construction résidentielle neuve) aux opérations financières sous-jacentes.
Les définitions relatives aux indicateurs financiers sont présentées dans le document intitulé Indicateurs financiers des Comptes du bilan national.
Le module Comptes économiques nationaux, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.
Des liens à d'autres communiqués liés aux comptes nationaux se retrouvent dans le numéro du premier trimestre de 2013 de la publication Revue trimestrielle des comptes économiques canadiens, vol. 12, no 1 (Numéro au catalogue13-010-X). Cette publication est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé. Les comptes du bilan national et des flux financiers révisés pour le premier trimestre de 1990 au quatrième trimestre de 2012 ont été diffusés en même temps que ceux du premier trimestre de 2013. Ces données intègrent des données de base nouvelles et révisées ainsi que des données mises à jour.
Les données du deuxième trimestre sur les Comptes du bilan national et des flux financiers seront diffusées le 13 septembre.
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