L'homicide au Canada, 2011

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En 2011, la police a déclaré 598 homicides au Canada, soit 44 de plus que l'année précédente. Il s'agit de la première hausse observée en trois ans.

Le taux de 1,73 homicide pour chaque tranche de 100 000 habitants noté en 2011 était de 7 % supérieur au taux observé l'année précédente. En dépit des fluctuations annuelles, le taux d'homicides est à la baisse depuis le milieu des années 1970, bien qu'il ait été relativement stable au cours de la dernière décennie.

Graphique 1 
Homicides et taux d'homicides commis à l'aide d'une arme à feu, 1961 à 2011
Graphique 1 : Homicides et taux d'homicides commis à l'aide d'une arme à feu, 1961 à 2011

Description du graphique : Homicides et taux d'homicides commis à l'aide d'une arme à feu, 1961 à 2011

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L'augmentation enregistrée en 2011 était alimentée par deux provinces : l'Alberta, qui a affiché 32 homicides de plus, et le Québec, qui en a déclaré 21 de plus. Le taux d'homicides en Ontario, qui comptait 28 homicides de moins qu'en 2010, a atteint son point le plus faible depuis 1966.

Parmi les provinces, le Manitoba a enregistré le plus haut taux d'homicides pour une cinquième année consécutive; venaient ensuite la Saskatchewan et l'Alberta.

La région métropolitaine de recensement (RMR) de Winnipeg, où la police a déclaré 39 homicides en 2011, a inscrit le taux le plus élevé de toutes les RMR du Canada, suivie de Halifax et d'Edmonton. Winnipeg et Halifax ont chacune enregistré leur plus haut taux d'homicides depuis que les données selon les RMR ont été rendues publiques en 1981.

On observe le plus faible taux d'homicides commis à l'aide d'une arme à feu en près de 50 ans

En 2011, 158 homicides ont été commis à l'aide d'une arme à feu, soit 13 de moins que l'année précédente. Le taux d'homicides commis au moyen d'une arme à feu pour chaque tranche de 100 000 habitants suit une tendance générale à la baisse depuis le milieu des années 1970, ayant atteint, en 2011, son plus faible point en près de 50 ans.

Le taux d'homicides commis au moyen d'une arme de poing affiche aussi une tendance générale à la baisse depuis le sommet atteint en 1991. Les armes de poing continuent d'être à l'origine des deux tiers environ des homicides commis à l'aide d'une arme à feu.

L'augmentation globale des homicides en 2011 était surtout attribuable à une hausse des homicides commis à l'aide d'un couteau. En 2011, on a dénombré 39 homicides commis à l'aide d'un couteau de plus qu'en 2010. Dans l'ensemble, les coups de couteau étaient à l'origine de 35 % des homicides, alors que les armes à feu étaient à l'origine de 27 % des homicides, les coups portés, de 22 % et l'étranglement, de 7 %.

Les homicides attribuables à des gangs sont demeurés stables en 2011

Selon la police, 95 homicides étaient attribuables à des gangs en 2011; ce nombre était semblable à celui enregistré en 2010, mais il était bien en deçà du sommet de 138 atteint en 2008. Le nombre d'homicides liés à des gangs a augmenté de façon constante à partir du début des années 1990 jusqu'en 2008, avant de reculer en 2009 et en 2010.

En 2011, le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta ont affiché les plus hauts taux d'homicides attribuables à des gangs de toutes les provinces. Winnipeg, Saskatoon et Edmonton ont enregistré les taux les plus élevés parmi les RMR.

La plupart des victimes et des auteurs présumés d'homicide sont des hommes

La majorité des victimes et des auteurs présumés d'homicide sont des hommes. En 2011, les hommes représentaient 7 victimes d'homicide sur 10 et 9 auteurs présumés d'homicide sur 10.

Les victimes d'homicide connaissent généralement leur assassin. Parmi les homicides qui étaient résolus en 2011, près de la moitié (48 %) des victimes ont été tuées par une connaissance ou un ami, le tiers (33 %), par un membre de la famille et 15 %, par un étranger.

Le nombre d'homicides entre partenaires intimes est demeuré stable ces dernières années

En 2011, la police a déclaré 89 homicides qui impliquaient des partenaires intimes, dont 76 victimes féminines et 13 victimes masculines. Cela s'est traduit par un taux de 0,26 homicide entre partenaires intimes pour chaque tranche de 100 000 habitants, soit un taux semblable à ceux enregistrés ces dernières années.

Parmi les homicides survenus entre partenaires intimes en 2011, 36 % impliquaient des victimes et des auteurs présumés qui étaient mariés, 36 %, des conjoints de fait, 26 %, des partenaires amoureux ou d'autres partenaires intimes, et 2 %, des partenaires de même sexe. Ces catégories comprennent les conjoints et les partenaires amoureux actuels et anciens.

Le taux d'homicides sur des partenaires intimes de sexe féminin a augmenté de 19 % en 2011, soit une troisième hausse en quatre ans. Cependant, le taux d'homicides sur des partenaires intimes de sexe masculin a diminué de près de 50 %, s'étant établi à son point le plus bas depuis que l'on a commencé à recueillir ces données en 1961.

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Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête numéro d'enquête3315.

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