Étude : La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande, 1990 à 2012

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Le bilan des investissements internationaux du Canada, c'est-à-dire sa dette extérieure nette, a totalisé 241,6 milliards de dollars à la valeur marchande au deuxième trimestre de 2012, ce qui représentait environ 13,5 % du revenu national. La dette extérieure nette est la différence entre les actifs et les passifs internationaux du Canada.

Ce portrait des transactions financières du Canada avec le monde révèle une amélioration par rapport à la situation du milieu des années 1990, alors que la dette extérieure nette se situait à 297 milliards de dollars et représentait environ 44 % du revenu national.

L'étude a évalué le bilan des investissements internationaux du Canada en utilisant les nouvelles estimations à la valeur marchande des actifs et des passifs financiers du Canada avec le monde. Ces nouvelles estimations proviennent des révisions historiques récentes apportées au Système de comptabilité nationale du Canada.

Ces révisions ont donné lieu à des estimations améliorées des actifs et des passifs financiers du Canada, particulièrement en ce qui concerne celles sur les investissements directs qui sont présentées à la valeur marchande pour la première fois. Les investissements directs sont des investissements internationaux dont l'investisseur possède une part de 10 % ou plus des capitaux propres.

En utilisant les estimations à la valeur marchande, le rôle des hausses des cours du marché boursier sur la valeur de la dette extérieure nette du Canada peut être mieux compris. Les estimations à la valeur marchande peuvent varier rapidement en fonction des changements des conditions économiques, les réévaluations faisant augmenter ou diminuer la valeur des investissements étrangers directs dans les cycles économiques.

Cette étude révèle l'effet des changements des cours du marché boursier durant et après le boom technologique, de même que les répercussions des hausses et des baisses des prix des actions au cours des années 2000.

Par exemple, pendant la crise financière mondiale, les nouvelles estimations à la valeur marchande révèlent une baisse d'environ 25 % de la valeur des actifs et des passifs en investissements directs au cours du troisième trimestre de 2008 comparativement au trimestre précédent.

Les estimations des investissements de portefeuille à la valeur marchande, qui consistent en avoirs de titres de créance ou d'actions où les investisseurs représentent moins de 10 % de la participation aux capitaux propres des sociétés, ont également fluctué lorsque des mouvements significatifs se sont produits sur le marché boursier.

Cela était principalement attribuable à la variation des investissements de portefeuille canadiens à l'étranger, qui constituent une part plus élevée des avoirs de capitaux propres que les investissements de portefeuille étrangers au Canada.