Les refuges pour femmes violentées
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Le 15 avril 2010, 593 refuges offraient des services aux femmes violentées au Canada, en hausse par rapport aux 569 refuges dénombrés en 2008, soit l'année la plus récente au cours de laquelle ces renseignements ont été recueillis.
Ce jour-là, 4 645 femmes étaient hébergées dans ces refuges. Plus du tiers (36 %) résidaient dans des maisons d'hébergement, suivies des refuges d'urgence (21 %), des maisons d'hébergement de deuxième étape (20 %) et des centres d'urgence pour femmes (15 %). Les 7 % restants de femmes résidaient dans d'autres types de refuges.
Près du tiers (31 %) des femmes demeurant dans des refuges ce jour-là étaient des clientes réitérantes, c'est-à-dire qu'il ne s'agissait pas de leur premier séjour à cet établissement. Cette proportion s'établissait à 25 % deux ans auparavant.
De plus, 426 femmes ont vu leur accès à l'hébergement refusé le 15 avril 2010, le plus souvent en raison du fait que l'établissement était complet.
La violence psychologique (66 %) et la violence physique (53 %) étaient les raisons les plus souvent invoquées par les femmes pour chercher refuge. Parmi les autres raisons qui ont motivé les femmes à faire appel aux refuges, il y avait l'incapacité de trouver un logement à prix abordable (30 %), les problèmes de santé mentale (23 %) et les problèmes de toxicomanie (19 %). En moyenne, chaque femme a déclaré cinq raisons différentes de s'adresser à un refuge.
Parmi les femmes qui se trouvaient dans des refuges en raison de la violence, la majorité (80 %) ont déclaré avoir été agressées par leur conjoint ou leur conjoint de fait (actuel ou ancien).
Près des trois quarts des femmes violentées ayant des responsabilités parentales se sont présentées au refuge accompagnées de leurs enfants, soit une moyenne de deux enfants par femme.
Environ 6 femmes violentées sur 10 qui se trouvaient dans des refuges ce jour-là n'avaient pas signalé l'incident le plus récent à la police.
Nota : Le présent rapport est fondé sur les données de la plus récente Enquête sur les maisons d'hébergement (EMH), laquelle consiste en une enquête nationale menée auprès des établissements d'hébergement qui offrent un refuge aux femmes violentées et à leurs enfants. L'EMH, qui est réalisée aux deux ans, fournit des renseignements sur les établissements d'hébergement et les services offerts, ainsi qu'un instantané des clients qu'ils desservent. Parmi ces refuges, 8 % ont également admis des hommes.
Données stockées dans CANSIM : tableaux 256-0013 à 256-0015 et 256-0017.
Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3328.
L'article de Juristat : «Les refuges pour femmes violentées au Canada, 2010» (85-002-X, gratuit), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé. Choisissez Tous les sujets, ensuite Crime et justice, puis Juristat.
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