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Malgré le nombre sans cesse croissant de véhicules sur les routes, deux fois moins de Canadiens ont été tués dans un accident de véhicules à moteur en 2004 que 25 ans plus tôt. Néanmoins, les accidents de véhicules à moteur sont demeurés l'une des causes principales de décès chez les jeunes, selon une nouvelle étude.
L'étude «Décès dus aux accidents de véhicules à moteur, 1979 à 2004», publiée aujourd'hui dans Rapports sur la santé, montre qu'au cours du dernier quart de siècle, 97 964 personnes ont perdu la vie dans un accident de véhicule à moteur. Le nombre annuel de décès a diminué de 52 % pour passer de 5 933 en 1979 à 2 875 en 2004.
Des baisses importantes ont été notées même après avoir tenu compte de l'effet du vieillissement de la population, ce qui donne à penser que d'autres facteurs que les caractéristiques démographiques sont à l'origine du recul. Près des trois quarts (71 %) des personnes qui ont perdu la vie dans ces accidents étaient de sexe masculin.
L'étude porte sur les décès attribuables aux accidents de véhicule à moteur survenus au Canada de 1979 à 2004, en explorant de façon plus approfondie la période allant de 2000 à 2004. Les données proviennent de la Base canadienne de données sur l'état civil, qui contient des renseignements extraits des certificats de décès. Les accidents ayant causé la mort d'un piéton ou d'un cycliste ont été pris en compte si un véhicule à moteur était en cause. Les véhicules à moteur englobent ceux souvent utilisés «hors route», comme les motoneiges et les véhicules tous terrains, ainsi que les véhicules agricoles et de construction.
Les automobilistes se trouvant à l'une ou l'autre extrémité de l'échelle d'âge, c'est-à-dire les jeunes et les aînés, ont affiché des taux de mortalité supérieurs à la moyenne. Les piétons âgés avaient également des taux plus élevés.
De 2000 à 2004, 14 082 personnes ont perdu la vie dans un accident de véhicule à moteur au Canada. De ce total, 3 417, soit près du quart (24 %), avaient de 15 à 24 ans.
À l'échelle nationale, le taux de mortalité attribuable aux accidents de véhicules à moteur, tous groupes d'âge confondus, était de 9,0 décès pour 100 000 personnes. Cependant, parmi le groupe des 15 à 24 ans, ce taux était significativement supérieur à la moyenne nationale, s'étant établi à 16,0 décès pour 100 000 personnes. En revanche, chez les enfants de 14 ans et moins, le taux était nettement inférieur à la moyenne nationale.
Quel que soit le groupe d'âge, les taux de mortalité étaient systématiquement plus élevés chez les personnes de sexe masculin que chez celles de sexe féminin.
Les jeunes hommes de 15 à 24 ans étaient particulièrement exposés au risque, le taux de mortalité chez eux étant de 22,8 décès pour 100 000 comparativement à 8,8 décès pour 100 000 chez les femmes du même âge.
Chez les personnes âgées, de 2000 à 2004, le taux de mortalité attribuable aux accidents de véhicules à moteur était de 13,2 pour 100 000 personnes, soit un taux supérieur à la moyenne nationale de 9,0 pour 100 000 observé pour l'ensemble de la population. Le taux était inférieur seulement à celui enregistré pour les personnes âgées de 15 à 24 ans.
Les piétons âgés étaient également vulnérables. De 2000 à 2004, parmi les 1 746 piétons tués dans des accidents impliquant des véhicules à moteur, plus du tiers (636) avaient 65 ans et plus. Le taux annuel moyen de mortalité attribuable à cette cause noté pour les personnes âgées dépassait 3 décès pour 100 000 personnes, soit un taux significativement plus élevé que celui constaté pour n'importe quel autre groupe d'âge.
De 2000 à 2004, les décès attribuables aux accidents de véhicules à moteur ont généralement été plus nombreux en été, ce qui reflète peut-être une période de pointe des voyages en automobile liée aux vacances.
Au cours de la période de cinq ans étudiée, près de 8 Canadiens en moyenne ont perdu la vie chaque jour dans un accident de véhicule à moteur. Le nombre de décès a culminé au mois d'août 2004, durant lequel plus de 10 décès par jour ont été enregistrés en moyenne.
De 2000 à 2004, les taux de mortalité attribuable aux accidents de véhicule à moteur ont été significativement inférieurs à la moyenne nationale de 9,0 décès pour 100 000 personnes dans deux provinces seulement, soit à Terre-Neuve-et-Labrador et en Ontario.
Le Yukon a affiché le taux de mortalité attribuable aux accidents de véhicules à moteur le plus élevé au pays, soit de 16,4 décès pour 100 000 personnes, suivi de la Saskatchewan, dont le taux était de 14,4.
Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3233.
L'article intitulé «Décès dus aux accidents de véhicules à moteur, 1979 à 2004», qui fait partie de la publication Rapport sur la santé, vol. 19, no 3 (82-003-XWF, gratuite), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web.
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Kathryn Wilkins au 613-951-1769 (kathryn.wilkins@statcan.gc.ca), Division de l'information et de la recherche sur la santé.
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