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Selon une nouvelle étude, les niveaux relatifs de productivité du travail de l'économie totale dans la plupart des provinces sont demeurés assez stables au cours de la période allant de 1997 à 2005 lorsqu'on compare les variations de la productivité à l'échelon provincial, calculées en dollars constants de 1997, aux variations qui ont touché la moyenne nationale.
Toutefois, l'exception la plus notable a été celle de Terre-Neuve-et-Labrador, où la croissance moyenne de la productivité durant cette période a été beaucoup plus forte que dans toutes les autres provinces.
En fait, la croissance de la productivité a été tellement forte à Terre-Neuve-et-Labrador que cette province, qui s'était classée au sixième rang sur le plan de la productivité globale en 1997, est passée en 2005 au troisième rang, devancée seulement par l'Ontario et l'Alberta.
L'étude a permis d'examiner comment les différences de croissance moyenne de la productivité de 1997 à 2005 se sont répercutées sur les niveaux relatifs de productivité du travail à l'échelon provincial pour l'économie totale.
Les statistiques sur la productivité du travail visent à mesurer l'efficacité avec laquelle une économie transforme ses facteurs travail en produits. La productivité du travail est mesurée comme étant le produit intérieur brut (PIB) en dollars constants par heure travaillée. Les augmentations de la productivité du travail au fil du temps sont liées aux améliorations du niveau de vie.
À l'échelle nationale, la productivité du travail, évaluée en termes réels, a augmenté au taux annuel moyen de 1,6 % de 1997 à 2005.
À Terre-Neuve-et-Labrador, toutefois, elle a augmenté de 3,2 %, soit le double de la moyenne nationale et de loin le rythme le plus rapide au pays. La seule autre province où la productivité du travail a augmenté à un rythme nettement plus rapide que la moyenne nationale était la Saskatchewan, où l'augmentation annuelle moyenne était de 2,1 %.
Les hausses les plus faibles ont été enregistrées au Québec et à l'Île-du-Prince-Édouard, qui ont tous deux affiché des croissances annuelles moyennes de 1,3 %, ainsi qu'en Alberta, où l'augmentation moyenne a été de 1,2 %. Dans les autres provinces, la croissance moyenne de la productivité du travail a été égale à la moyenne nationale ou proche de cette dernière.
Les hausses enregistrées à Terre-Neuve-et-Labrador représentaient la seule variation importante des classements de productivité provinciaux de 1997 à 2005. Terre-Neuve-et-Labrador a dépassé trois autres provinces, soit la Saskatchewan, le Québec et la Colombie-Britannique, pour se classer au troisième rang.
En 1997, la productivité du travail à Terre-Neuve-et-Labrador, qui se situait à 89 % de la moyenne nationale, était déjà considérablement plus élevée que dans le reste des provinces de l'Atlantique. En 2005, la productivité du travail à Terre-Neuve-et-Labrador avait rattrapé la moyenne nationale.
Parallèlement, l'Alberta, l'Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec, soit les quatre provinces qui ont enregistré les niveaux les plus élevés de PIB réel par heure travaillée en 1997, n'ont affiché aucune amélioration de leur productivité relative de 1997 à 2005.
La productivité du travail peut varier d'une province à l'autre pour une foule de raisons, y compris des différences au niveau de la structure industrielle, de l'urbanisation, des prix et de l'utilisation de la technologie.
L'étude a montré également que les variations des prix relatifs que différentes provinces reçoivent pour leurs produits peuvent avoir un effet marqué sur les estimations de leur productivité relative.
Dans le cas des deux provinces riches en pétrole, soit l'Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador, ces variations relatives des prix ont eu un effet spectaculaire sur la productivité.
Lorsque les variations des prix relatifs étaient exclues des estimations de la productivité relative, le PIB relatif par heure travaillée de l'Alberta en 2005 s'était établi à 104 % de la moyenne nationale.
Toutefois, lorsque les estimations de la productivité pour 2005 étaient modifiées de manière à inclure l'effet de ces mouvements de prix relatifs d'une province à l'autre, la productivité du travail relative de l'Alberta a monté en flèche pour se situer à 135 % de la moyenne nationale.
À Terre-Neuve-et-Labrador, la productivité relative s'était déjà améliorée considérablement avant la prise en compte des effets de la variation des prix relatifs.
En 2005, le PIB par heure travaillée de cette province, mesuré en dollars constants de 1997, était équivalent à la moyenne nationale. Toutefois, lorsque la productivité relative de Terre-Neuve-et-Labrador a été calculée d'après les prix de 2005, le PIB par heure travaillée de la province a augmenté pour se situer à 119 % de la moyenne nationale.
Le document de recherche «Croissance de la productivité du travail au niveau provincial, 1997 à 2005», qui fait partie de La revue canadienne de productivité (15-206-XWF2007007, gratuit), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web.
D'autres études sur la productivité peuvent être consultées gratuitement (/studies-etudes/econo-fra.htm).
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Jean-Pierre Maynard au 613-951-3654, Division de l'analyse microéconomique.