![]() |
|
![]() | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Consulter la version la plus récente.
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
|
Le lundi 13 mars 2006 Enquête auprès des fournisseurs de services de financement aux entreprises
En 2004, pour la première fois en quatre ans, les entreprises canadiennes ont augmenté leur dette totale envers les principaux fournisseurs commerciaux de financement, les grands emprunteurs ayant été responsables d'une grande part de l'augmentation. Au 31 décembre 2004, ces fournisseurs, notamment les banques, les sociétés de financement et les sociétés d'assurances, ont déclaré que leurs clients d'affaires leur devaient 371,4 milliards de dollars, soit 3,3 % de plus qu'en 2003. Cette dette a été essentiellement sous forme de prêts, de prêts hypothécaires et de marges de crédit. Les grandes entreprises (celles dont le crédit autorisé dépasse 5 millions de dollars) ont été responsables de la vaste majorité de l'augmentation. Cela reflète une année de croissance économique importante caractérisée à la fois par une augmentation de la valeur du dollar canadien et par l'accroissement du volume des exportations.
En outre, la faiblesse record des taux d'intérêt, l'accroissement des prix des produits de base et l'augmentation des dépenses d'investissement ont pu stimuler les besoins de financement des entreprises. Ces grandes entreprises ont eu un endettement total de 190,5 milliards de dollars, en hausse de 6,0 % par rapport à l'année précédente. Elles ont représenté un peu plus de la moitié de l'encours de la dette à l'échelle nationale. Les petits emprunteurs, ceux dont le crédit autorisé est de moins de 1 million de dollars, ont maintenu un endettement relativement stable. Leur dette totale s'est élevée à 99,0 millions de dollars, soit un léger recul de 0,6 %. Les taux de perte ont baissé dans la plupart des tranches de crédit autorisé, les plus faibles étant déclarés pour les entreprises ayant le plus de crédit autorisé. Les banques canadiennes maintiennent leur part de marchéEn 2004, les banques canadiennes, qui constituent les principaux fournisseurs de financement par emprunt à l'ensemble des entreprises canadiennes, ont augmenté de 5,5 milliards de dollars l'encours de crédit des entreprises canadiennes, ce qui constitue la première augmentation de valeur déclarée depuis 2000. Les banques canadiennes ont détenu 196,0 milliards de dollars de la dette totale en 2004, leur part dépassant tout juste la moitié (52,8 %) du marché du financement des entreprises. Cette proportion est demeurée au niveau atteint en 2003, ce qui met fin à trois ans de recul de la part de marché détenue par les banques. Un peu plus des trois quarts (77,5 %) du portefeuille de prêts des banques ont été au profit des sociétés dont le crédit autorisé était de 1 million de dollars ou plus. Les sociétés de financement et les coopératives de crédit ont, dans les deux cas, vu progresser leur part de marché. Les sociétés de financement ont connu un léger déplacement de leur portefeuille de prêts, les petits emprunteurs ayant perdu de leur importance au profit des entreprises dont le crédit autorisé dépassait le million de dollars. À l'inverse, les sociétés d'assurances, qui traitent presque exclusivement avec les plus grands emprunteurs, ont perdu de leur part de marché, leur encours du crédit ayant reculé au niveau atteint en 2002 par rapport au sommet de 41,0 milliards de dollars atteint en 2003. Les gestionnaires de portefeuille ont aussi perdu du terrain après avoir détenu 2,7 % du marché pendant trois années consécutives. Ils ont déclaré pour 7,3 milliards de dollars d'encours de crédit en 2004. La croissance du crédit-bail est dominée par les sociétés de financementLa valeur totale du financement en crédit-bail a augmenté légèrement et a atteint 22,1 milliards de dollars, conséquence d'une progression de l'activité de crédit-bail dans les sociétés de financement. Les sociétés de financement ont dominé cette activité, celles-ci ayant représenté presque les deux tiers du marché. Elles ont fait état d'un bond de 21,3 % de l'encours de crédit-bail en 2004, surtout au chapitre des contrats de crédit-bail pour les véhicules utilitaires. C'est un service que les banques canadiennes n'ont pas le droit d'offrir. La Loi sur les banques interdit aux banques canadiennes de se livrer à une activité de crédit-bail sur des biens personnels, le crédit-bail sur véhicules automobiles étant un exemple de celle-ci. Les banques canadiennes ont représenté 14,1 % de l'encours total de crédit-bail, en baisse par rapport à 20,1 % l'année précédente. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2514. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Johanne Desjardins au (613) 951-2651 (johanne.desjardins@statcan.gc.ca), Division de l'organisation et des finances de l'industrie.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|