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Le mercredi 1er mars 2006 Étude : Les immigrants qui quittent le Canada1980 à 2000 La migration au Canada n'est pas définitive pour certains immigrants, selon une nouvelle étude qui révèle que plusieurs nouveaux arrivants quittent le Canada par la suite. Parmi les jeunes hommes, ceux admis à l'intérieur du pays à titre de gens d'affaires ou de travailleurs qualifiés étaient les plus susceptibles de quitter le pays. L'étude porte sur le comportement des hommes âgés de 25 à 45 ans à leur arrivée au Canada. L'analyse révèle que le profil futur de ces immigrants au Canada est fortement influencé par divers facteurs observables, comme le pays d'origine et les caractéristiques économiques. Une partie importante de la migration au Canada n'est pas nécessairement permanente puisque, dans environ le tiers des cas, les immigrants de sexe masculin âgés de 25 à 45 ans à l'arrivée quittent le pays au cours des 20 années qui suivent. Un peu plus de la moitié de ceux qui partent le font dans l'année qui suit leur arrivée. De plus, le cycle économique a exercé une forte influence. Par exemple, les groupes qui sont arrivés lorsque l'économie était en mauvais état au cours de la récession de 1990-1991 ont eu des taux de départ plus élevés. Les profils de résidence au Canada, obtenus d'après l'étude du comportement fiscal, variaient en fonction du pays d'origine et de la catégorie d'immigrants. Les taux de migration de sortie étaient particulièrement élevés pour des pays d'origine comme les États-Unis ou Hong Kong et pour les catégories des travailleurs qualifiés et des gens d'affaires. La proportion des immigrants en âge de travailler qui partent est importanteLa migration de sortie apparaît souvent comme un phénomène à long terme, mais elle comporte aussi un élément temporaire puisque certains immigrants arrivent, repartent et reviennent au Canada de nouveau.
D'après l'examen du comportement fiscal des immigrants de sexe masculin âgés de 25 à 45 ans qui ont été admis en 1981, un immigrant sur trois a quitté le pays au cours des 20 années suivant son arrivée. Des taux semblables ont été obtenus en utilisant les données du recensement. De plus, ce taux est comparable à ce qui a été observé pour les États-Unis. Leur absence du Canada n'était pas nécessairement permanente. Parmi les immigrants qui partent, environ 10 % réapparaissent au Canada dans les 10 années suivant la première arrivée. De nombreux immigrants partent dans l'année qui suit leur arrivéeEnviron 6 sur 10 de ceux qui partent le font dans l'année qui suit leur arrivée, ce qui indique qu'une proportion élevée d'immigrants prennent leur décision dans un laps de temps relativement court après leur admission au pays. Par ailleurs, on constate que les taux de départs ont été plus élevés chez les immigrants admis lors d'un ralentissement économique, et ce, même en tenant compte d'autres facteurs. Les taux de migration de sortie les plus élevés ont été observés chez le groupe arrivé en 1980 au début du ralentissement économique et chez celui arrivé à l'époque de la récession de 1990. Les groupes qui affichaient les taux de migration de sortie les plus bas étaient ceux qui sont arrivés en 1986 et en 1993, étant donné que leur établissement s'est effectué dans des conditions du marché du travail plus favorables. Par exemple, les immigrants arrivés en 1990 étaient plus susceptibles de s'en aller que ceux admis en 1986, et ce, dans une proportion de 50 %. Les taux de migration de sortie varient selon le pays d'origine et la catégorie d'immigrantsL'étude révèle que les immigrants de sexe masculin en âge de travailler avaient des profils de résidence au Canada très différents selon les régions et les catégories d'immigrants. Le système d'immigration du Canada admet les personnes en fonction des liens familiaux, du processus de revendication du statut de réfugié ou d'une évaluation numérique comportant différentes catégories (gens d'affaires, travailleurs qualifiés, parents aidés), chacune ayant ses propres critères d'admission. Le taux de migration de sortie varie d'une catégorie à l'autre. Même en tenant compte des différences selon l'âge, la langue, les études, l'état matrimonial et l'année d'arrivée, l'étude montre que les taux d'émigration étaient supérieurs chez les gens d'affaires et les travailleurs qualifiés. Dans ces deux catégories, environ 4 immigrants sur 10 ont quitté dans les 10 années suivant leur arrivée. Les immigrants faisant partie de la catégorie des parents aidés affichaient un taux de migration de sortie moins élevé (environ 3 sur 10). Les revendicateurs du statut de réfugié présentaient le taux de migration de sortie le plus bas (environ 2 sur 10). Les études antérieures sur les nouveaux arrivants aux États-Unis ont révélé de fortes différences selon les pays d'origine. Cette situation prévaut également pour le Canada, même en tenant compte d'autres variables importantes. Les nouveaux arrivants des États-Unis et ceux de Hong Kong étaient les plus susceptibles de quitter le Canada, alors que la moitié d'entre eux l'ont fait dans les 10 années suivant leur arrivée. Toutefois, les nouveaux arrivants d'Europe ou des Antilles étaient environ deux fois moins susceptibles de partir. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 5057. Le document de recherche intitulé Retour et reprise de migration chez les hommes en âge de travailler (11F0019MIF2006273, gratuit) est maintenant accessible en ligne. À partir de notre page d'accueil, choisissez Études sous Parcourir les périodiques et les séries, puis sélectionnez Gratuits et payants. Dans Séries, choisissez Direction des études analytiques. Notre site Web donne accès à des études connexes de la Division des études sur la famille et le travail, sous Le point : études sur la famille et le travail (89-001-XIF, gratuit). Pour de plus renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Sébastien LaRochelle-Côté au (613) 951-0803, Division des études sur la famille et le travail. |
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