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Le vendredi 16 décembre 2005

Services correctionnels pour adultes

2003-2004

En 2003-2004, le taux d'incarcération au Canada, qui comprend les délinquants détenus dans des établissements fédéraux, provinciaux et territoriaux, a atteint son point le plus bas depuis 1981-1982.

Répartition des comptes moyens des services correctionnels pour adultes
   2002-2003  2003-2004 2002-2003 à 2003-2004
Services correctionnels nombre % du total nombre % du total var. en %
Surveillance en détention          
Détention provinciale ou territoriale, après condamnation 10 607r 6,7 9 844 6,4 -7,2
Détention provisoire 8 727r 5,5 9 160 5,9 5,0
Autres types de détention temporaire provinciale ou territoriale 351r 0,2 361 0,2 3,1
Total–détention provinciale et territoriale 19 685r 12,4 19 366 12,5 -1,6
Détention fédérale, après condamnation 12 838 8,1 12 641 8,2 -1,5
Total–surveillance en détention 32 523r 20,5 32 007 20,7 -1,6
Surveillance dans la collectivité          
Probation 105 061r 66,1 100 993 65,3 -3,9
Libération conditionnelle provinciale 1 014 0,6 885 0,6 -12,7
Condamnation avec sursis 13 193r 8,3 13 632 8,8 3,3
Total–surveillance communautaire provinciale 119 268r 75,0 115 510 74,7 -3,2
Libération dans la collectivité (SCC)1 7 222 4,5 7 089 4,6 -1,8
Total–surveillance communautaire 126 490r 79,5 122 599 79,3 -3,1
Total–services correctionnels 159 013r 100,0 154 606 100,0 -2,8
rDonnées révisées.
1.Cette catégorie représente le passage de la détention à la mise en liberté sous condition fédérale. Elle comprend les contrevenants sous responsabilité fédérale, provinciale ou territoriale en semi-liberté et en liberté conditionnelle totale, ainsi que les contrevenants fédéraux mis en liberté d'office. Elle exclut les contrevenants mis en liberté à l'expiration d'un mandat et d'autres types de mises en liberté. SCC représente Service correctionnel Canada.
Nota: En raison de l'arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. La variation en pourcentage a été calculée à partir de nombres non arrondis.

Pour chaque tranche de 100 000 adultes dans la population en 2003-2004, on a dénombré 130 adultes incarcérés, en baisse de 3 % par rapport à l'année précédente. Il s'agissait de la première baisse depuis 2000-2001, lorsque le taux d'incarcération s'est stabilisé à 134 adultes.


Note aux lecteurs

Le présent communiqué est fondé sur le Juristat annuel intitulé «Les services correctionnels pour adultes au Canada», qui fournit des données sur les caractéristiques de la population correctionnelle adulte et sur la prestation des services correctionnels.

Deux principaux indicateurs décrivent l'utilisation des services correctionnels : le compte moyen de délinquants incarcérés ou purgeant une peine dans la collectivité à un moment donné, et le nombre d'admissions annuelles dans des établissements correctionnels ou à des programmes de surveillance dans la collectivité.

Les comptes des délinquants qui sont placés sous garde ou qui purgent une peine dans la collectivité fournissent un instantané de la population correctionnelle en un jour donné, et ils sont utilisés pour calculer un compte moyen annuel. Les gestionnaires des services correctionnels se servent des comptes moyens comme principale mesure opérationnelle de l'utilisation des services, comme le nombre de places dans les établissements.

Les données sur les admissions sont recueillies au moment où le délinquant arrive à l'établissement ou lorsqu'il commence un programme de surveillance dans la collectivité. Elles décrivent et mesurent le nombre de cas dont sont chargés les services correctionnels au fil du temps. Alors que les données agrégées sur les admissions saisissent de l'information sur tous les délinquants dont le cas est traité par le système correctionnel, elles n'indiquent pas le nombre total de délinquants dans le système. Le même délinquant peut figurer plusieurs fois dans les comptes des admissions, car il peut passer d'un type de service correctionnel à un autre (par exemple, de la détention provisoire à un placement sous garde après condamnation), ou réintégrer le système plus tard au cours de la même année.


Les résultats observés dans le système correctionnel pour adultes du Canada indiquent un recul soutenu du nombre de délinquants placés sous garde après condamnation, ainsi qu'une augmentation soutenue du nombre de cas de détention provisoire.

Même si le compte moyen des adultes qui attendaient leur procès ou le prononcé de leur sentence a progressé d'une façon substantielle au cours de la dernière décennie, le taux d'incarcération a davantage subi l'effet de la baisse du nombre de placements sous garde après condamnation.

En un jour donné en 2003-2004, 154 600 adultes étaient sous la surveillance d'organismes correctionnels au Canada, en baisse de 3 % par rapport à l'année précédente.

Quatre adultes sur cinq, soit un peu moins de 122 600, étaient supervisés dans la collectivité. La grande majorité d'entre eux, c'est-à-dire 82 %, étaient en probation, 11 % avaient reçu une condamnation avec sursis, et 7 % étaient en liberté conditionnelle ou en liberté d'office.

Les autres, soit environ 32 000 adultes, étaient incarcérés dans un pénitencier fédéral ou une prison provinciale ou territoriale. Ce total (qui comprend la détention après condamnation, la détention provisoire et d'autres types de détention temporaire) était de 2 % inférieur à ce qu'il était en 2002-2003, et plus de 5 % inférieur au nombre enregistré une décennie auparavant.

Le nombre d'adultes en détention provisoire continue d'augmenter

En un jour donné en 2003-2004, on a dénombré dans les provinces et les territoires 9 200 adultes en détention provisoire pendant qu'ils attendaient leur procès ou le prononcé de leur sentence, soit 5 % de plus que l'année précédente.

Le recours à la détention provisoire a continué d'augmenter, ayant poursuivi une tendance qui remonte au milieu des années 1980. Les comptes des prévenus en 2003-2004 étaient de 37 % plus élevés qu'ils ne l'étaient en 1999-2000, et de 72 % plus élevés qu'en 1994-1995.

À l'opposé, le nombre de détenus condamnés dans les prisons provinciales ou territoriales a continué de chuter. En un jour donné en 2003-2004, environ 9 800 détenus condamnés étaient incarcérés dans un établissement provincial ou territorial, en baisse de 7 % par rapport à 10 600 l'année précédente.

En 2003-2004, le nombre était de près de 14 % inférieur à ce qu'il était en 1999-2000, et de plus de 31 % inférieur à celui enregistré une décennie auparavant.

Les délinquants condamnés à une peine de détention représentaient 31 % de tous les délinquants placés sous garde en 2003-2004, en baisse par rapport à 42 % en 1994-1995. À l'opposé, les délinquants placés en détention provisoire représentaient 29 % de tous les adultes sous garde en 2003-2004, soit près du double de la proportion de 16 % une décennie auparavant.

Dans le système pénitentiaire fédéral, un peu plus de 12 600 adultes étaient sous garde, en baisse de 2 % par rapport à 2002-2003 et de 9 % par rapport à 1994-1995.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer le recours accru à la détention provisoire et le recours décroissant au placement sous garde après condamnation. La chute du nombre de crimes signalés par la police pendant les années 1990 et la diminution du nombre d'adultes accusés ont réduit le nombre de délinquants traduits devant les tribunaux qui ont reçu une peine d'emprisonnement. La mise en oeuvre de la condamnation avec sursis en 1996 a donné aux tribunaux une solution de rechange à l'emprisonnement, fondée sur la surveillance dans la collectivité, et elle a eu un impact direct sur le fléchissement du nombre d'admissions après condamnation dans les établissements de détention.

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Un troisième facteur tient à la prise en compte de la peine purgée en détention provisoire en attendant le prononcé de la sentence. Les juges peuvent, à leur discrétion, créditer le délinquant du temps passé en détention provisoire lorsqu'ils imposent une sentence. Pour cette raison, il se peut que soit réduit le nombre de délinquants placés sous garde après condamnation comparativement au nombre de délinquants en détention provisoire.

Le recours à la libération conditionnelle a grandement diminué pendant la dernière décennie

En un jour donné en 2003-2004, presque 900 adultes étaient en liberté conditionnelle provinciale, et environ 7 100 étaient en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office fédérale.

Le nombre de 900 adultes supervisés en liberté conditionnelle provinciale étaie inférieur de 13 % au nombre de l'année précédente et moins de la moitié de celui de 1999-2000 (1 900). Depuis 1994-1995, ce nombre a diminué de 76 %.

Les mises en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale et en liberté d'office fédérale ont fléchi de 2 % en 2003-2004 par rapport à l'année précédente. Les mises en liberté fédérales dans la collectivité ont aussi diminué pendant la dernière décennie, ayant chuté de 9 400 à 7 100 adultes, soit de 25 %.

Admissions aux services correctionnels : les autres types de détention temporaire augmentent

Dans l'ensemble en 2003-2004, on a dénombré 358 400 admissions aux services correctionnels au Canada, en baisse de 2 % par rapport à l'année précédente.

Environ sept admissions sur dix étaient une forme quelconque de placement sous garde, alors que le reste, soit 30 %, étaient des admissions à des programmes de surveillance dans la collectivité.

En 2003-2004, près de la moitié de toutes les admissions aux services correctionnels, c'est-à-dire environ 161 800 admissions, étaient des admissions en détention provisoire ou à un autre type de détention temporaire dans le système correctionnel des provinces et des territoires.

Même si le nombre d'admissions en détention provisoire est demeuré relativement inchangé comparativement à l'année précédente, les admissions à d'autres formes de détention temporaire ont augmenté de 9 %, étant passées de 35 200 à 38 400 adultes.

Le nombre total d'admissions à d'autres types de détention temporaire et en détention provisoire a constamment progressé depuis 1994-1995. Les admissions en détention provisoire ont augmenté de 7 % alors que les admissions à d'autres types de détention temporaire ont affiché une hausse de 76 %.

Répartition des admissions aux services correctionnels pour adultes
   2002-2003  2003-2004 2002-2003 à 2003-2004
Services correctionnels nombre % du total nombre % du total var. en %
Surveillance en détention          
Détention provinciale ou territoriale, après condamnation 84 660r 23,3 81 138 22,6 -4,2
Détention provisoire 124 346r 34,2 123 401 34,4 -0,8
Autres types de détention temporaire provinciale ou territoriale 35 163r 9,7 38 376 10,7 9,1
Total–détention provinciale et territoriale 244 169r 67,1 242 915 67,8 -0,5
Détention fédérale, après condamnation 7 737 2,1 7 577 2,1 -2,1
Total–surveillance en détention 251 906 69,2 250 492 69,9 -0,6
Surveillance dans la collectivité          
Probation 83 394r 22,9 79 626 22,2 -4,5
Libération conditionnelle provinciale 2 024 0,6 1 860 0,5 -8,1
Condamnation avec sursis 19 221r 5,3 18 857 5,3 -1,9
Total–surveillance communautaire provinciale 104 639r 28,8 100 343 28,0 -4,1
Libération dans la collectivité (SCC)1 7 377r 2,0 7 515 2,1 1,9
Total–surveillance communautaire 112 016 30,8 107 858  30,1 -3,7
Total–services correctionnels 363 922 100,0 358 350  100,0 -1,5
rDonnées révisées.
1.Cette catégorie représente le passage de la détention à la mise en liberté sous condition fédérale. Elle comprend les contrevenants sous responsabilité fédérale, provinciale ou territoriale en semi-liberté et en liberté conditionnelle totale, ainsi que les contrevenants fédéraux mis en liberté d'office. Elle exclut les contrevenants mis en liberté à l'expiration d'un mandat et d'autres types de mises en liberté. SCC représente Service correctionnel Canada.

La seule autre augmentation des admissions, c'est-à-dire 2 %, a été enregistrée pour la libération conditionnelle et la libération d'office fédérale.

Les admissions aux condamnations avec sursis fléchissent pour la première fois

Pour la première fois depuis que les condamnations avec sursis ont été introduites en 1996, le nombre total de délinquants purgeant une ordonnance de sursis a reculé de 2 % en 2003-2004, c'est-à-dire qu'il est passé de 19 200 à 18 900.

En dépit de cette chute par rapport à l'année précédente, le nombre de nouvelles condamnations avec sursis était de 17 % plus élevé qu'en 1999-2000. Ces admissions ont été le facteur le plus important de la hausse de 4 % des admissions à un programme de surveillance dans la collectivité au cours de cette période.

Comparativement à l'année précédente, le nombre de nouvelles condamnations avec sursis n'a pas varié dans la même mesure entre les provinces et les territoires; les changements s'échelonnaient entre une augmentation de 57 % à l'Île-du-Prince-Édouard et une baisse de 11 % en Colombie-Britannique.

Près du tiers des femmes en détention après condamnation sont autochtones

En 2003-2004, on a dénombré dans les provinces et les territoires 81 100 délinquants sous garde après condamnation, dont 10 % étaient des femmes.

Parmi les femmes condamnées à un placement sous garde en 2003-2004, près du tiers étaient autochtones, alors que les hommes autochtones représentaient le cinquième de tous les hommes condamnés à un placement sous garde.

Dans l'ensemble, la proportion d'Autochtones dans les placements sous garde après condamnation en milieu provincial ou territorial est demeurée stable (21 %) depuis 2001-2002. La proportion d'Autochtones parmi les placements sous garde après condamnation dans les établissements fédéraux est demeurée stable (18 %).

Les dépenses au chapitre des services correctionnels accusent une baisse

Les dépenses au chapitre des services correctionnels ont atteint un total de 2,7 milliards de dollars en 2003-2004. Après prise en compte de l'inflation, le total des dépenses a diminué de 3 % par rapport à l'année précédente.

Le système fédéral a consommé un peu plus de la moitié (53 %) des dépenses, alors que le système des provinces et des territoires en a engagé 47 %. Les services de détention représentaient un peu plus de 1,9 milliard de dollars, soit 72 % du total des dépenses, alors que presque 3,7 millions de dollars, ou 14 % du total, ont été consacrés aux services de surveillance dans la collectivité.

Le coût quotidien moyen du logement d'un détenu dans un pénitencier fédéral en 2003-2004 s'établissait à 240,18 $, comparativement à une moyenne de 141,75 $ par détenu dans les prisons provinciales et territoriales.

À l'échelon des provinces et des territoires, les dépenses consacrées aux services de détention ont augmenté de 3 % depuis 1999-2000. À l'opposé, le coût de la prestation des services correctionnels communautaires dans les provinces et territoires a progressé de plus de 13 % pendant la même période.

Cette hausse peut être attribuable en partie à une augmentation de la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité qui purgent une ordonnance de sursis et qui nécessitent une surveillance plus intensive.

Le Juristat : Les services correctionnels pour adultes au Canada, 2003-2004, vol. 25, no 8 (85-002-XIF, 9 $ / 75 $; 85-002-XPF, 11 $ / 100 $) et la publication Services correctionnels pour adultes au Canada, 2003-2004 (85-211-XIF, 30 $) sont maintenant en vente.

Données stockées dans CANSIM : tableaux 251-0001 à 251-0007.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3306.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec la Sous-section de l'information et des services à la clientèle au (613) 951-9023 ou composez sans frais le 1 800 387-2231, Centre canadien de la statistique juridique. Télécopieur : (613) 951-6615.



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Date de modification : 2005-12-16 Avis importants