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Le mardi 13 décembre 2005 Secteur des services de génie2004Le secteur des services de génie a rebondi en 2004 après avoir affiché une faible croissance au cours des quelques années précédentes. Ce rebond peut être attribuable à un regain du marché intérieur à la suite d'une augmentation des investissements de capitaux, ce qui a atténué les incertitudes économiques. En 2004, les entreprises de services de génie ont enregistré des recettes d'exploitation de 12,1 milliards de dollars. Cela équivaut à une croissance sur 12 mois de 10,0 %, comparativement à seulement 1,6 % en 2003. L'amélioration de la conjoncture dans ce secteur a permis à la marge bénéficiaire d'atteindre 11,6 %, comparativement à 10,0 % en 2003. Cette croissance a été générale dans le champ d'activité des services de génie et a été observée dans la plupart des provinces. L'Alberta, le Québec et l'Ontario ont affiché un taux de croissance légèrement supérieur à la moyenne nationale. Un des facteurs qui a aidé l'Ontario à rebondir a été la revitalisation des investissements dans les usines d'automobiles. La Colombie-Britannique a enregistré un taux de croissance équivalent au tiers du taux national. Terre-Neuve-et-Labrador ainsi que le Yukon ont enregistré une baisse, tandis que les autres provinces et territoires ont affiché des augmentations faibles ou modérées. Les entreprises de services de génie en exploitation de l'Ontario ont obtenu une part de marché de 34 %, suivies de celles de l'Alberta (24 %), du Québec (22 %) et de la Colombie-Britannique (13 %). Les autres provinces et territoires ont enregistré le pourcentage résiduel (7 %). En ce qui concerne les recettes de génie selon le genre de projet, la catégorie la plus importante a été celle des projets liés au pétrole et aux produits pétrochimiques (17 %), suivie de celle des projets liés à la construction et à la structure (16 %), de celle des projets liés au transport (10 %) et de celle des services municipaux (8 %). Les services de génie ont représenté 81 % des recettes d'exploitation du secteur. Le reste provenait principalement des services connexes tels que les services de construction, les services de gestion de projets et les services de conseils en environnement. Plus de la moitié des recettes du secteur provenaient de contrats avec des clients du secteur privé et moins du tiers ont été générées par le secteur public. Les clients à l'extérieur du Canada ont été la source de 15,0 % des recettes d'exploitation tandis que la part des particuliers et des ménages s'élevait à seulement 2,0 %. La croissance soutenue des honoraires provenant de l'étranger a dépassé celle du marché intérieur et a permis aux exportations de ce secteur d'atteindre 15,0 % des recettes d'exploitation, comparativement à 13,2 % l'année précédente. Concernant la répartition géographique des recettes de l'étranger des entreprises de génie canadiennes, il y a depuis quelques années un déplacement de l'Asie vers l'Afrique. Plus du quart des recettes étrangères provenaient de l'Afrique en 2004, tandis que les États-Unis ont continué d'être le plus grand marché avec 44 % du total des exportations. Les 20 plus grandes entreprises ont perçu un tiers des recettes du secteur, ce qui est comparable à 2003. D'autre part, les petites entreprises ont aussi un rôle important dans ce secteur, 40 % des recettes ayant été générées par des entreprises ayant moins de cinquante employés. Le poste de dépenses le plus important est celui des salaires, de la rémunération et des avantages sociaux, ce dernier ayant représenté près de la moitié des dépenses d'exploitation. Ce ratio est demeuré constant au cours des dernières années. La rémunération des propriétaires d'entreprises non incorporées ainsi que les dividendes des propriétaires actifs ne sont pas compris au poste des salaires et des rémunérations. Des 78 000 employés du secteur des services de génie en 2004, trois sur quatre appartenaient à la catégorie des professionnels qui comprend les ingénieurs, les techniciens et les technologues, ainsi que d'autres spécialistes. Le niveau de l'emploi a augmenté légèrement en 2004. Les chiffres reliés à l'emploi ne comprennent pas les propriétaires non-rémunérés d'entreprises. Il y a eu un léger déplacement de l'emploi à temps partiel à celui à temps plein. Environ 90 % des employés du secteur ont travaillé à plein temps. Le secteur des services de génie a contribué pour près de 7 milliards de dollars au produit intérieur brut, ayant représenté 0,5 % de l'économie canadienne en 2004. Ce secteur comprend les établissements dont l'activité principale consiste à appliquer les principes du génie à la conception, au développement et à l'utilisation de machines, de matériaux, d'instruments, d'ouvrages, de procédés et de systèmes. En 2004, le nombre d'entreprises de services de génie a augmenté de 4,0 % pour atteindre 20 700. Données stockées dans CANSIM : tableau 360-0005. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2439. Il est maintenant possible de consulter les données de l'Enquête annuelle sur le secteur des services de génie pour l'année 2004. Des tableaux détaillés à l'échelon provincial pour une gamme de caractéristiques du secteur sont inclus dans le document relié aux données diffusées qui est disponible sur demande. Pour en obtenir une copie, communiquez avec Mario Balerna au (613) 951-2018 (mario.balerna@statcan.gc.ca), Division des industries de service. Télécopieur : (613) 951-6696. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Kyoomars Haghandish au (613) 951-6304 (kyoomars.haghandish@statcan.gc.ca), Division des industries de service. Télécopieur : (613) 951-6696. |
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