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Le mercredi 26 juin 2002

Violence familiale: répercussions et conséquences de la violence conjugale

Selon le plus récent profil de la violence familiale au Canada, la violence conjugale touche plusieurs aspects de la vie des gens. Outre les conséquences physiques et émotives pour les personnes directement en cause, la violence entre conjoints a des répercussions sur les systèmes de soins médicaux, de services sociaux et de justice pénale.

Selon les données provenant de l'Enquête sociale générale sur la victimisation (ESG) de 1999, 8 % des femmes et 7 % des hommes qui avaient un partenaire, actuel ou précédent, au cours de la période de référence allant de 1994 à 1999 ont déclaré avoir connu au moins un incident de violence conjugale. Même si les hommes ont signalé avoir été victimes d'un nombre considérable d'actes de violence, les données ont révélé que la nature et les conséquences de la violence conjugale étaient plus graves pour les femmes. Les femmes se trouvant dans une union marquée par la violence étaient plus de deux fois plus susceptibles que les hommes de dire qu'elles avaient été battues, et près de cinq fois plus susceptibles de dire que leur conjoint avait tenté de les étrangler.

Parmi toutes les victimes de violence conjugale, 28 % ont signalé être aux prises avec un état ou un problème physique ou mental dans leur vie quotidienne. Par comparaison, ce pourcentage s'établit à 21 % chez la population qui n'est pas victime de violence conjugale.

Les effets de la violence conjugale, pour ce qui est de la prestation et du maintien de services médicaux, de services de conseils et d'hébergement ainsi que de services de justice pénale, sont plus marqués pour les femmes que pour les hommes victimes de violence conjugale. Au cours de la période de référence allant de 1994 à 1999, les femmes victimes de violence conjugale ont été trois fois plus susceptibles que leurs homologues masculins de s'être absentées de leurs activités quotidiennes à la suite d'un incident de violence, et cinq fois plus susceptibles d'avoir reçu des soins médicaux et d'avoir été hospitalisées.

Environ 48 % des femmes et 17 % des hommes violentés par un partenaire conjugal ont fait appel à un service social, alors que 37 % des femmes et 15 % des hommes ont signalé la violence de leur conjoint à la police. Les taux de signalement moins élevés chez les hommes peuvent sans doute être imputables à la nature moins sérieuse des incidents de violence dont ils ont fait l'objet ainsi qu'au fait que les services sociaux peuvent ne pas être aussi disponibles à leur égard.


Note aux lecteurs

Le présent communiqué est fondé sur l'édition de 2002 de La violence familiale au Canada: un profil statistique, qui est financée par l'Initiative de lutte contre la violence familiale. Cette cinquième édition annuelle traite des répercussions et des conséquences de la violence familiale, notamment des conséquences de la violence entre conjoints, de la violence contre des adultes âgés et de la violence contre des enfants et des jeunes.

Ce bulletin présente aussi les données les plus récentes déclarées par les services de police et les données sur les homicides relatives à la fréquence de la violence conjugale, de la violence contre des adultes âgés et de la violence contre des enfants et des jeunes, ainsi qu'un examen de la diminution des taux d'homicide entre conjoints.

Les données de ce rapport proviennent d'un certain nombre de sources, notamment l'Enquête sociale générale sur la victimisation de 1999, le Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire (DUC2), l'Enquête sur l'homicide, l'Enquête sur les maisons d'hébergement et l'Enquête sur la morbidité hospitalière.


Le cinquième bulletin annuel La violence familiale au Canada analyse les données sur les répercussions et les conséquences de la violence conjugale qui proviennent de l'ESG de 1999. Les conclusions qu'on y trouve concordent en grande partie avec celles provenant de diverses autres études. Entre autres choses, ces études révèlent que la violence conjugale est associée à un éventail de symptômes tels une peur accrue, des troubles du sommeil, l'anxiété et la dépression.

Les conséquences émotives de la violence conjugale affectent plus souvent les femmes

Selon l'ESG de 1999, chez les personnes qui ont déclaré avoir été violentées par un partenaire, le bouleversement, la contrariété et la frustration comptent parmi les émotions le plus souvent indiquées par les hommes et les femmes, qui ont aussi fréquemment mentionné avoir été en colère, blessés ou déçus.

Les femmes étaient plus craintives que les hommes à la suite d'un incident de violence. Elles étaient aussi plus susceptibles d'avouer qu'elles connaissaient des problèmes de sommeil, étaient en dépression ou subissaient des attaques d'anxiété, et presque quatre fois plus susceptibles d'indiquer une diminution de leur estime d'elles-mêmes (23 % contre 6 %).

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Les femmes victimes de violence conjugale ont été deux fois plus susceptibles que les hommes de recourir à des médicaments au cours du mois précédant l'entrevue menée dans le cadre de l'enquête, afin de les aider à dormir, à se calmer et à se sortir d'une dépression. Une proportion de 39 % des femmes victimes de violence conjugale, comparativement à 29 % des hommes dans le même cas, éprouvaient des problèmes à s'endormir ou à rester endormies.

La violence faite aux enfants et aux jeunes

Selon les statistiques déclarées par la police, les enfants de cinq ans ou moins étaient plus de deux fois plus susceptibles d'être violentés physiquement par un membre de la famille que par une autre personne qui n'était pas un membre de leur famille. L'inverse est vrai pour les enfants de six ans ou plus, qui étaient plus susceptibles de faire l'objet d'une violence physique de la part de personnes non membres de la famille que de la part de membres de la famille.

En 2000, les parents étaient le plus susceptibles de commettre des actes de violence contre les enfants et les jeunes de leur famille. Les parents ont fait l'objet d'accusations dans le cas de 67 % des enfants victimes de violence physique et de 39 % des enfants victimes d'abus sexuels déclarés à la police.

Selon les données déclarées par la police, 59 % des enfants et des jeunes victimes en 2000 ont souffert de blessures physiques mineures à la suite d'actes de violence physique par des membres de leur famille. Environ 2 % ont subi des blessures physiques majeures, tandis que le reste des victimes n'ont présenté aucune blessure physique.

Les adultes âgés courent le moins de risque d'être victimes d'un crime avec violence

Selon les statistiques déclarées par la police en 2000, les adultes âgés avaient le moins de risque d'être victimes d'un crime avec violence, comparativement aux autres groupes d'âge. Le taux d'adultes de 65 ans ou plus ayant déclaré un crime avec violence a été 2,5 fois inférieur à celui des personnes âgées de 55 à 64 ans, le taux de ces derniers représentant le deuxième taux le moins élevé. Les adultes âgés ont été deux fois plus susceptibles d'être victimes de violence de la part d'une personne non membre de la famille - les étrangers représentant le pourcentage le plus élevé - que d'un membre de leur famille.

Dans les cas où des membres de la famille ont fait l'objet d'accusations, 43 % des hommes âgés ont été violentés par leurs enfants adultes, tandis que les femmes âgées étaient presque aussi susceptibles de faire l'objet d'un incident avec violence de la part de leur conjoint que de la part de leurs enfants adultes.

Les adultes âgés victimes de violence familiale sont peut-être plus vulnérables face aux complications qui découlent d'un incident avec violence physique étant donné que les blessures physiques risquent d'aggraver des problèmes de santé déjà existants ou de freiner la capacité d'une personne âgée de fonctionner de façon autonome. Selon les statistiques de la police pour 2000, 37 % des victimes âgées ont souffert de blessures mineures et 2 % ont souffert de blessures physiques majeures ou sont décédées à la suite d'un crime avec violence commis par des membres de leur famille. Cependant, 52 % des victimes âgées n'ont souffert d'aucune blessure physique.

Diminution du taux d'homicide au sein de la famille depuis trois décennies

Depuis 1974, le taux global d'homicide au sein de la famille enregistré au Canada ainsi que le taux d'homicide au sein de la famille exprimé en pourcentage du nombre total d'homicides fléchissent.

Depuis 1974, près de 2 600 homicides entre conjoints ont été enregistrés (ce qui comprend les conjoints légalement mariés, en union libre, divorcés et séparés), la majorité des victimes (77 %) étant des femmes.

Même si les taux d'homicide de conjoints chez les femmes et les hommes fluctuent depuis deux décennies, ils affichent en général un repli. Depuis 1974, le taux d'homicide des femmes a baissé de 62 %, tandis que le taux d'homicide des hommes a chuté de plus de la moitié (-55 %).

Au total, en 2000, dix adultes âgés de 65 ans ou plus ont été tués par des membres de leur famille, ce qui représente près du quart de tous les homicides de personnes âgées au Canada. De 1997 à 2000, 43 % des personnes accusées d'homicide contre un membre âgé de leur famille présentaient des antécédents de violence familiale à l'égard de cette victime. Ces victimes d'homicide pouvaient tout aussi bien être des hommes que des femmes.

En 2000, 55 enfants et jeunes ont été victimes d'homicide. Parmi ces victimes, 31 ont été tuées par des membres de leur famille, ce qui représente le nombre et le taux les moins élevés en 27 ans.

La publication Juristat: tendances nationales des homicides entre partenaires intimes, 1974 à 2000, maintenant en vente, présente une analyse plus détaillée que celle qui paraît dans La violence familiale au Canada. Le Juristat examine les tendances des homicides entre conjoints de 1974 à 2000 ainsi que les tendances relatives aux autres homicides entre partenaires intimes (par exemple, des amis ou amies de coeur) de 1991 à 2000.

La publication La violence familiale au Canada: un profil statistique, 2002 (85-224-XIF, gratuite) est maintenant accessible dans le site Web de Statistique Canada (). À la page Nos produits et services, choisissez Publications gratuites, puis Justice. Cette publication est aussi disponible en version imprimée en en faisant la demande au Centre national d'information sur la violence dans la famille au (613) 957-2938 ou en composant sans frais le 1 800 267-1291. La publication Juristat: tendances nationales des homicides entre partenaires intimes, 1974 à 2000, vol. 22, no 5 (85-002-XIF, 8 $ / 70 $; 85-002-XPF, 10 $ / 93 $) est également en vente.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-9023 ou composez sans frais le 1 800 387-2231, Centre canadien de la statistique juridique.



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Date de modification : 2002-06-26 Avis importants