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Information archivée dans le WebL’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous. ![]() Le Quotidien. Le mercredi 23 janvier 2002 Enquête auprès des jeunes en transition2000Au Canada, le taux de décrochage du secondaire, soit la proportion des jeunes âgés de 20 ans qui n'ont pas terminé leurs études secondaires et qui ne s'emploient pas à les terminer, a considérablement diminué au cours des années 1990, selon les données de l'Enquête auprès des jeunes en transition. En décembre 1999, le taux de décrochage du secondaire s'établissait à 12 %, en baisse du tiers par rapport au taux estimatif de 18 % enregistré en 1991, la dernière fois où des données comparables ont été recueillies. Le taux national de 12 % représente quelque 48 400 hommes et femmes âgés de 20 ans. Parmi les jeunes âgés de 20 ans, la majorité (85 %) avaient satisfait aux exigences associées à l'obtention du diplôme d'études secondaires et une faible proportion (3 %) s'employait encore à obtenir ce diplôme en décembre 1999. Taux de décrochage du secondaire pour les jeunes âgés de 20 ans 1991 et 1999
L'Enquête auprès des jeunes en transition trace un portrait statistique des jeunes âgés de 18 à 20 ans à une étape cruciale de leur vie, soit le passage de l'école à l'enseignement postsecondaire et au marché du travail. Une comparaison des résultats de cette enquête et des données de l'Enquête auprès des sortants de 1991 montre que le taux de décrochage est passé, pour les hommes, de 22 % en 1991 à 15 % en décembre 1999, tandis que celui des femmes est passé de 14 % à environ 9 %. Ce taux a diminué dans toutes les provinces et, dans la plupart des cas, il s'agit d'une réduction appréciable. La diminution la plus importante a été observée au Nouveau-Brunswick, où le taux est passé de 20 % à un peu moins de 8 %. En 1999, la Saskatchewan enregistrait le taux de décrochage du secondaire le plus faible, soit un peu plus de 7 %.
Une des forces du système de l'enseignement secondaire au Canada tient au fait qu'il donne aux décrocheurs une seconde chance. Le taux de décrochage a été calculé en fonction des jeunes âgés de 20 ans en tenant compte de ceux qui tirent parti des mesures de la «seconde chance» et qui, par conséquent, poursuivent leurs études après l'âge normal de l'obtention du diplôme, soit 18 ans (17 ans au Québec). Dans les prochains cycles, l'Enquête auprès des jeunes en transition permettra de déterminer ce qu'il advient des décrocheurs actuels. Combien d'entre eux obtiennent, plus tard, leur diplôme d'études secondaires? Combien parviennent à entreprendre des études postsecondaires? Comment se comparent-ils aux diplômés du secondaire sur le marché du travail? Les résultats de l'enquête concordent avec d'autres données représentatives à l'échelon national sur les taux de décrochage du secondaire chez les jeunes. Les données de l'Enquête sur la population active visant un groupe de jeunes légèrement plus âgés, soit ceux de 20 à 24 ans, révèlent que le taux de décrochage du secondaire est passé de 16 % en 1991 à 12 % en 1999. La faiblesse des résultats scolaires n'est qu'une des raisons du décrochageLa faiblesse des résultats scolaires n'est qu'une des caractéristiques des décrocheurs du secondaire âgés de 18 à 20 ans, selon l'Enquête auprès des jeunes en transition, qui démontre que les décrocheurs ont certains traits en commun. En moyenne, les décrocheurs du secondaire obtenaient de moins bons résultats que les diplômés. Les décrocheurs de sexe masculin, en particulier, étaient plus susceptibles d'avoir obtenu des résultats faibles et d'avoir redoublé une année à l'école primaire. Toutefois, de faibles résultats scolaires n'étaient pas la seule explication du décrochage. En fait, 47 % de tous les décrocheurs avaient une moyenne de B ou mieux. Comparativement aux diplômés, les décrocheurs se caractérisaient par un niveau d'engagement moindre à l'école, tant du point de vue scolaire que social. Ils étaient moins susceptibles d'avoir des amis proches ayant poursuivi des études au-delà du secondaire et tendaient davantage à adopter des comportements tels que s'absenter des cours et consommer régulièrement de l'alcool et des drogues. Si les facteurs d'ordre scolaire figuraient parmi les principales raisons du décrochage au secondaire, d'autres facteurs entraient également en ligne de compte. Ainsi, certains jeunes hommes ont déclaré qu'ils désiraient simplement travailler. Des jeunes femmes ont invoqué une grossesse ou la nécessité d'élever un enfant. L'environnement familial influence le succès des études secondairesBien que la majorité des diplômés du secondaire et des décrocheurs aient vécu dans une famille biparentale pendant leurs études secondaires, une proportion plus importante de décrocheurs (32 %) que de diplômés (16 %) demeuraient avec un seul parent. Les décrocheurs étaient également trois fois plus susceptibles que les diplômés d'avoir des parents qui n'ont pas terminé leurs études secondaires (27 % comparativement à 9 %). Les mères et les pères des diplômés du secondaire étaient plus susceptibles que ceux des décrocheurs de travailler dans les domaines de la gestion, de la finance, de l'administration, de l'administration publique, des arts, de la culture et des sciences. Ces professions nécessitent habituellement de plus longues études et offrent généralement de meilleurs avantages financiers. La plupart des jeunes poursuivent des études postsecondairesBien que la proportion des jeunes qui ne terminent pas leurs études secondaires soulève des préoccupations importantes, particulièrement dans le contexte d'une demande sociale et économique croissante pour des niveaux de scolarité plus élevés, il est encourageant de constater que la plupart des jeunes choisissent de poursuivre des études postsecondaires sous une forme ou une autre. La plupart des jeunes de 18 à 20 ans diplômés du secondaire et une faible proportion de ceux qui ont décroché du secondaire avaient poursuivi une forme ou une autre d'études postsecondaires avant décembre 1999, soit 70 % des diplômés et 9 % des décrocheurs. La majorité des jeunes de 18 à 20 ans qui n'étaient plus à l'école secondaire (52 %) étaient inscrits à un programme d'études postsecondaires au moment de l'enquête en 1999, soit un nombre estimatif de 544 000 jeunes hommes et jeunes femmes. Une faible proportion (4 %) ont obtenu un diplôme postsecondaire et 6 % ont quitté un programme postsecondaire avant de l'avoir terminé et n'étaient pas retournés à de telles études au moment de l'enquête. La proportion des jeunes de 18 à 20 ans ayant une expérience d'études postsecondaires étaient la plus élevée au Québec (78 %) et en Nouvelle-Écosse (70 %) en décembre 1999. L'Alberta (50 %), le Manitoba et l'Ontario (55 % dans chaque province) affichaient les taux de participation aux études postsecondaires les plus faibles. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'avoir poursuivi des études postsecondaires après leur secondaire, soit environ 68 % des femmes comparativement à 57 % des hommes. Près de la moitié des jeunes poursuivant des études postsecondaires fréquentent un collègePrès de la moitié des jeunes poursuivant des études postsecondaires fréquentaient un collège communautaire ou un cégep (au Québec) au cours de leur première année. Environ le tiers des jeunes fréquentaient une université, et les autres fréquentaient divers établissements non universitaires d'enseignement postsecondaire, comme des écoles techniques, professionnelles ou de métiers, des collèges universitaires ou des écoles privées d'études commerciales ou de formation. Les étudiants comptaient sur un vaste éventail de sources de financement au cours de leur première année d'études postsecondaires. Le travail constituait la source de fonds la plus courante. Comparativement aux diplômés et aux sortants des études postsecondaires, un pourcentage plus élevé des étudiants de l'enseignement postsecondaire (ceux qui étaient étudiants au moment de l'enquête) finançaient également leurs études grâce à des fonds provenant de leurs parents ou de leur conjoint, de bourses, de prix ou de récompenses, de leurs propres épargnes et de prêts étudiants consentis par le gouvernement. Les jeunes poursuivant des études postsecondaires avaient généralement des attitudes et des relations personnelles positives au cours de leur première année d'études. Toutefois, les sortants des études postsecondaires avaient tendance à considérer leur intégration scolaire de façon nettement moins positive que les persévérants. Bon nombre d'entre eux avaient des projets peu définis et se déclaraient insatisfaits de leur programme, ce qui se traduisait par des comportements apparemment improductifs, comme les absences des cours et des intentions de décrochage. Activités des jeunes sur le marché du travailPour de nombreux jeunes, le marché du travail représente une solution de rechange aux études postsecondaires. Même parmi ceux qui décident de continuer à étudier après le secondaire, un grand nombre de jeunes combinent le travail et les études. Une proportion de 32 % des jeunes âgés de 18 à 20 ans qui avaient quitté l'école secondaire, travaillaient à temps plein en décembre 1999 et 41 % occupaient un emploi à temps partiel. Un peu plus de 26 % des jeunes ne travaillaient pas. Ce sont les jeunes ayant terminé des études postsecondaires qui ont affiché les taux d'emploi les plus élevés. Environ 85 % de ces jeunes occupaient un emploi, soit 63 % à temps plein et 22 % à temps partiel. De même, 85 % des diplômés du secondaire qui ne poursuivaient pas d'études travaillaient, soit 51 % à temps plein et 34 % à temps partiel. La majorité des décrocheurs du secondaire qui n'ont pas suivi d'études postsecondaires travaillaient, soit 59 % à temps plein et 18 % à temps partiel. Cependant, ce groupe était aussi celui qui était le moins susceptible d'avoir un emploi (23 %). La plupart des étudiants des études postsecondaires combinaient études et emploi. Un peu plus de la moitié (54 %) travaillaient à temps partiel et 11 % travaillaient à temps plein. Le rapport intitulé À la croisée des chemins: premiers résultats pour la cohorte des 18 à 20 ans de l'Enquête auprès des jeunes en transition (81-591-XIF, gratuit) est maintenant accessible dans les sites Web suivants (), (www.pisa.gc.ca) et (www.hrdc-drhc.gc.ca/arb). Une version imprimée paraîtra en février. L'ensemble complet des données de l'enquête sera disponible en mai. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services d'information à la clientèle au (613) 951-7608 ou composez sans frais le 1 800 307-3382 (educationstats@statcan.gc.ca), Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur: (613) 951-9040. Niveau de scolarité des jeunes âgés de 18 à 20 ans ne fréquentant plus l'école secondaire Décembre 1999
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