Industrie du divertissement et des loisirs, 2022

Diffusion : 2023-11-14

La reprise dans le sous-secteur du divertissement et des loisirs se poursuit en 2022

En 2022, les Canadiens ont recommencé à profiter d'une variété d'activités qui avaient été interdites plus tôt durant la pandémie de COVID-19. Beaucoup d'entreprises du sous-secteur du divertissement et des loisirs, qui ont été touchées fortement par les fermetures et les limites de capacité imposées à cause de la pandémie, ont pu reprendre leurs activités habituelles pendant la majeure partie de 2022. Cette année-là, le sous-secteur a observé une croissance marquée de ses revenus d'exploitation (+35,5 %). Après deux années de mesures de confinement périodiques, la forte demande pour les activités liées au divertissement et aux loisirs a fait en sorte que certaines industries ont affiché des résultats supérieurs aux niveaux prépandémie.

Les parcs d'attractions et les salles de jeux électroniques atteignent de nouveaux sommets

Après avoir observé une reprise partielle en 2021, les revenus d'exploitation du groupe des parcs d'attractions et salles de jeux électroniques ont augmenté de 96,5 % pour s'élever à 996,5 millions de dollars en 2022. Les dépenses d'exploitation ont crû à un rythme plus lent, en hausse de 65,0 % pour s'établir à 826,4 millions de dollars, ce qui a engendré une marge bénéficiaire de 17,1 %. Les revenus d'exploitation des parcs d'attractions et des salles de jeux électroniques ont surpassé de 28,8 % les niveaux prépandémie, en partie en raison de la demande refoulée après deux années marquées par la distanciation physique et d'autres restrictions.

Le golf demeure populaire

Après des années de faible croissance, les terrains de golf et les country clubs ont connu un gain de popularité au cours de la pandémie. Malgré la hausse de l'offre d'activités récréatives en 2022, les revenus d'exploitation des terrains de golf et des country clubs ont augmenté de 9,5 % pour atteindre 3,5 milliards de dollars. Les dépenses d'exploitation ont augmenté à un rythme légèrement plus rapide, soit de 14,0 % pour se chiffrer à 3,1 milliards de dollars. En outre, la marge bénéficiaire a reculé pour s'établir à 10,6 % par rapport au sommet de 14,1 % observé l'année précédente.

La reprise s'amorce pour les centres de sport récréatifs et de conditionnement physique

Les entreprises de cette industrie, comme les gymnases, ont été touchées grandement par les fermetures liées à la pandémie. Malgré les efforts déployés par les entreprises pour poursuivre leurs activités de façon sécuritaire durant la pandémie — au moyen de cours virtuels ou en plein air, par exemple —, les revenus d'exploitation de cette industrie ont diminué de 31,8 % en 2021 par rapport à 2019. En 2022, les centres de sport récréatifs et de conditionnement physique ont pu reprendre leurs activités habituelles durant la majeure partie de l'année. Les revenus d'exploitation ont progressé de 38,6 % pour atteindre 4,3 milliards de dollars et les dépenses d'exploitation ont crû de 32,8 % pour s'établir à 4,1 milliards de dollars, donnant lieu à une marge bénéficiaire de 3,4 %. Malgré la reprise, les revenus d'exploitation ont été inférieurs de 5,4 % aux niveaux prépandémie.

La levée des restrictions fait progresser l'industrie du ski

Même si la saison de ski de 2021-2022 a connu un départ difficile en lien avec la résurgence des cas de COVID-19 à la fin de 2021, les centres de ski ont affiché une reprise presque totale en 2022. À la suite de l'assouplissement des restrictions liées à la pandémie, comme le retrait des limites de capacité, les revenus d'exploitation des centres de ski ont augmenté de 38,2 % pour s'élever à 1,3 milliard de dollars. Les dépenses d'exploitation ont progressé de 21,7 % pour atteindre 1,0 milliard de dollars. Ainsi, la marge bénéficiaire a augmenté pour se chiffrer à 19,4 %.

Regard vers 2023

Pour la première fois depuis 2019, les entreprises du sous-secteur du divertissement et des loisirs ont pu réaliser leurs activités pendant une année complète sans être confrontées à des fermetures ou à d'autres restrictions en 2023. On s'attend à ce qu'une hausse des activités touristiques et de la demande pour des activités récréatives contribue le plus à la croissance dans ce sous-secteur. Les pressions inflationnistes exercées sur le coût de la vie pourraient toutefois avoir une incidence sur le sous-secteur, car les Canadiens pourraient devoir limiter leurs dépenses discrétionnaires en matière de loisirs.

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