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Enquête sur la population active, septembre 2021

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Diffusion : 2021-10-08

Les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de septembre rendent compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 12 au 18 septembre.

Au cours de la semaine de référence de septembre, plusieurs provinces avaient imposé des exigences liées à la présentation d'une preuve de vaccination pour accéder à des lieux non essentiels, comme les restaurants, les bars et les gyms, ou prévoyaient le faire. En outre, des exigences liées au port du masque dans les lieux publics intérieurs ont été appliquées de nouveau dans certaines régions.

L'Alberta a réimposé un couvre-feu pour les services d'alcool dans les établissements comme les restaurants, les pubs et les bars à compter du 4 septembre. De plus, les employeurs de la province ont été priés de suspendre leurs plans de retour au travail. Le 14 septembre, la Nouvelle-Écosse a reporté sa dernière étape de relance.

À la suite de la réouverture de la frontière canado-américaine le 9 août, qui a permis aux Américains entièrement vaccinés d'entrer au Canada sans devoir se soumettre à une quarantaine, les restrictions s'appliquant aux voyageurs du monde entier ont été assouplies le 7 septembre, ce qui a potentiellement stimulé l'arrivée de touristes et de nouveaux immigrants.

Faits saillants

L'emploi revient à son niveau prépandémique en septembre, à l'exception de certaines différences notables

L'emploi est revenu à son niveau de février 2020 en septembre, en hausse de 157 000 (+0,8 %).

Le taux d'emploi s'est établi à 60,9 %, en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport à février 2020.

Le taux d'activité s'est établi à 65,5 % en septembre, soit un taux identique à celui observé en février 2020.

L'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif (c'est-à-dire, les femmes âgées de 25 à 54 ans) était en hausse de 49 000 (+0,8 %) par rapport à son niveau de février 2020. Chez les hommes du principal groupe d'âge actif, l'emploi était comparable à celui de février 2020.

L'emploi chez les femmes âgées de 55 ans et plus a continué à tirer de l'arrière par rapport à février 2020 (-42 000; -2,2 %).

L'emploi dans les professions ne nécessitant pas d'études postsecondaires était en baisse de 287 000 en septembre 2021 par rapport à septembre 2019 (données non désaisonnalisées).

Le nombre d'employés des secteurs public et privé a atteint les niveaux de février 2020 ou les a dépassés, tandis que le travail autonome est demeuré en baisse de 8,4 % (-241 000) par rapport à son niveau prépandémique.

L'emploi dans le secteur des services a dépassé son niveau d'avant la COVID-19 en septembre, tandis que l'emploi dans le secteur des biens est demeuré en baisse de 3,2 % (-128 000) par rapport à son niveau observé en février 2020.

Le total des heures travaillées a augmenté de 1,1 %, mais il était en baisse de 1,5 % par rapport à son niveau prépandémique.

Le nombre de personnes ayant travaillé à domicile s'est chiffré à 4,1 millions en septembre, en baisse par rapport à 5,1 millions atteint en avril 2020.

Les hausses de l'emploi ont été généralisées en septembre

Les hausses de l'emploi se sont concentrées dans le travail à temps plein et chez les personnes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans.

Les augmentations de l'emploi observées au cours du mois se sont réparties entre le secteur public (+78 000; +1,9 %) et le secteur privé (+98 000; +0,8 %).

L'emploi a augmenté dans six provinces en septembre, à savoir l'Ontario, le Québec, l'Alberta, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick et la Saskatchewan.

Dans le secteur des services (+142 000), les hausses les plus marquées ont été enregistrées dans les administrations publiques (+37 000), dans l'information, la culture et les loisirs (+33 000), et dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+30 000).

L'emploi dans les services d'hébergement et de restauration a reculé pour la première fois en cinq mois (-27 000).

Bien que l'emploi ait augmenté dans la fabrication (+22 000) et dans les ressources naturelles (+6 600), il a peu varié dans le secteur des biens dans son ensemble.

Le taux de chômage poursuit sa tendance à la baisse

Le taux de chômage a reculé pour un quatrième mois consécutif en septembre, en baisse de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 6,9 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis le début de la pandémie.

Le nombre de chômeurs a peu varié; la baisse du taux de chômage a plutôt été attribuable à la hausse de 139 000 du nombre de Canadiens participant au marché du travail.

Le chômage de longue durée a peu varié en septembre et il a représenté 27,3 % de l'ensemble du chômage, en hausse par rapport à 15,6 % en février 2020.

Le taux de chômage a diminué chez les hommes âgés de 55 ans et plus (-0,5 point de pourcentage pour s'établir à 7,2 %) et chez les femmes du principal groupe d'âge actif (-0,3 point de pourcentage pour s'établir à 5,5 %).

Le taux de chômage des 15 à 69 ans appartenant à des groupes de population désignés comme minorités visibles s'est établi à 7,8 %, en baisse de 2,0 points de pourcentage par rapport à août.

L'emploi revient à son niveau prépandémique

L'emploi a augmenté de 157 000 (+0,8 %) en septembre, en hausse pour un quatrième mois consécutif. Le taux de chômage a diminué de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 6,9 %.

Les hausses de l'emploi observées en septembre se sont concentrées dans le travail à temps plein et chez les personnes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans. Les augmentations se sont réparties dans de multiples secteurs et provinces.

Les hausses de septembre ont porté l'emploi à son niveau observé en février 2020, juste avant le début de la pandémie. Toutefois, le taux d'emploi — c'est-à-dire la proportion de personnes âgées de 15 ans et plus occupant un emploi — s'est établi à 60,9 % en septembre, ce qui est inférieur de 0,9 point de pourcentage au taux de février 2020, en raison de la croissance démographique de 1,4 % enregistrée au cours des 19 derniers mois.

Le nombre de personnes en emploi ayant travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles a peu varié en septembre, et il est demeuré en hausse de 218 000 (+26,8 %) par rapport à celui observé en février 2020. Le total des heures travaillées a augmenté de 1,1 % en septembre, mais il était en baisse de 1,5 % par rapport à son niveau prépandémique.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi revient au niveau observé avant la pandémie
L'emploi revient au niveau observé avant la pandémie

La proportion de Canadiens travaillant à domicile reste stable en septembre

Chez les personnes âgées de 15 à 69 ans qui ont travaillé au moins la moitié de leurs heures habituelles, la proportion de personnes ayant travaillé à partir de leur domicile a peu varié en septembre, s'établissant à 23,8 %. Les plus faibles proportions de personnes ayant travaillé à domicile ont été observées en Saskatchewan (12,3 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (12,8 %), et les plus élevées ont été enregistrées en Ontario (28,7 %). Dans l'ensemble, à l'échelle nationale, la proportion de travailleurs qui ont travaillé à domicile était plus élevée dans les régions urbaines (25,2 %) que dans les régions rurales (15,9 %).

En septembre 2021, 4,1 millions de Canadiens qui ont travaillé au moins la moitié de leurs heures habituelles ont travaillé à partir de leur domicile, un nombre semblable à celui enregistré en septembre 2020. Au cours de la même période, le nombre de travailleurs qui ont travaillé à un endroit autre que leur domicile a augmenté de 1 million pour atteindre 13,2 millions.

L'emploi dans les secteurs public et privé revient aux niveaux prépandémiques ou les dépasse

Les augmentations de l'emploi observées en septembre se sont réparties entre le secteur public (+78 000; +1,9 %) et le secteur privé (+98 000; +0,8 %). Ces hausses ont porté le nombre d'employés du secteur privé à son niveau prépandémique pour la première fois, tandis que le nombre d'employés du secteur public était en hausse de 257 000 (+6,6 %) par rapport à son niveau de février 2020.

En revanche, le travail autonome a peu varié au cours du mois de septembre, et il est demeuré en baisse de 8,4 % (-241 000) par rapport à son niveau prépandémique. Il s'agit du sixième mois consécutif au cours duquel le travail autonome n'augmente pas. Chez les personnes âgées de 15 à 69 ans qui ont déclaré avoir reçu un versement de la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) au cours des quatre semaines précédentes, 51,0 % étaient soit des travailleurs autonomes en septembre, soit des personnes qui ne travaillaient pas et dont le dernier emploi au cours des 12 derniers mois avait été comme travailleur autonome (données non désaisonnalisées).

L'emploi à temps plein augmente chez les femmes

L'emploi à temps plein a augmenté de 194 000 (+1,3 %) en septembre et il est revenu à son niveau de février 2020 pour la première fois depuis le début de la pandémie. Les femmes ont enregistré la majeure partie de la hausse au cours du mois; leur emploi à temps plein a augmenté de 154 000 (+2,3 %), et les augmentations sont survenues dans un certain nombre de secteurs, y compris dans les services d'enseignement ainsi que dans les soins de santé et l'assistance sociale. L'emploi à temps partiel a peu varié en septembre, après être revenu à son niveau prépandémique en juin 2021.

Bien que l'emploi à temps plein et l'emploi à temps partiel soient revenus à leurs niveaux de février 2020, on a observé un changement dans la répartition entre les hommes et les femmes. Par rapport à février 2020, le travail à temps plein chez les hommes a reculé (-107 000; -1,2 %) en septembre, tandis que le travail à temps partiel a progressé (+95 000; +7,5 %). En revanche, chez les femmes, le travail à temps plein a augmenté (+116 000; +1,7 %) et le travail à temps partiel a diminué (-103 000; -4,5 %) au cours de la même période. En dépit de ce changement, les femmes demeuraient plus susceptibles d'occuper un emploi à temps partiel (24,3 %) que les hommes (13,5 %).

L'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif est supérieur à son niveau prépandémique

Chez les personnes du principal groupe d'âge actif (de 25 à 54 ans), l'emploi a augmenté de 143 000 (+1,2 %) en septembre, et toute la hausse est survenue dans le travail à temps plein. Les augmentations observées dans le travail à temps plein chez les femmes du principal groupe d'âge actif (+101 000; +2,1 %), surtout attribuables aux hausses observées dans le secteur des services d'enseignement, ont été deux fois plus élevées que les augmentations enregistrées dans le travail à temps plein chez les hommes du principal groupe d'âge actif (+49 000; +0,8 %). Les hausses de septembre ont porté l'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif au-dessus de son niveau de février 2020 (+49 000; +0,8 %), et ont porté l'emploi des hommes du principal groupe d'âge actif à un niveau comparable à celui d'avant la pandémie pour la première fois.

Le taux d'emploi des personnes du principal groupe d'âge actif a progressé de 0,9 point de pourcentage pour atteindre 83,0 % en septembre, et il est revenu au niveau prépandémique pour les hommes (86,1 %) et les femmes (79,9 %) du principal groupe d'âge actif.

Parmi les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, l'emploi a augmenté de 17 000 (+1,3 %) en septembre et il est revenu au niveau de février 2020 pour la première fois. En revanche, l'emploi chez les jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans a peu varié par rapport à août et il est demeuré en baisse de 29 000 (-2,2 %) par rapport à son niveau de février 2020. Le taux d'emploi — la part de la population qui est occupée — était comparable au taux prépandémique tant pour les jeunes hommes que pour les jeunes femmes.

L'emploi chez les Canadiens âgés de 55 ans et plus a peu varié en septembre. Chez les femmes plus âgées, l'emploi a continué de tirer de l'arrière par rapport à février 2020 (-42 000; -2,2 %), entièrement en raison des baisses observées dans le travail à temps partiel, tandis que l'emploi chez les hommes plus âgés était comparable à son niveau d'avant la pandémie pour un troisième mois consécutif. Toutefois, comme la population âgée de 55 ans et plus a augmenté de 3,3 % depuis février 2020, les taux d'emploi ont diminué tant pour les hommes âgés (-1,2 point de pourcentage pour s'établir à 40,4 %) que pour les femmes âgées (-1,6 point de pourcentage pour s'établir à 29,3 %).

L'année scolaire commence pour les étudiants et les parents

Durant la semaine de référence de septembre, la nouvelle année scolaire était entamée dans l'ensemble du pays, ce qui a eu une incidence sur les conditions du marché du travail des étudiants et des parents. Près des deux tiers (63,2 %) des jeunes canadiens âgés de 15 à 24 ans étaient inscrits à l'école en septembre, une proportion semblable à celle enregistrée en septembre 2019 (62,0 %) et en septembre 2020 (62,7 %) (données non désaisonnalisées).

Parmi les jeunes âgés de 20 à 24 ans qui étaient aux études, environ la moitié (51,2 %) occupait un emploi, une proportion presque inchangée par rapport à septembre 2019. En revanche, le taux d'emploi des jeunes non étudiants du même groupe d'âge a diminué de 1,5 point de pourcentage par rapport à deux ans plus tôt pour s'établir à 79,7 % (données non désaisonnalisées).

Pour les parents, le début de l'année scolaire est généralement associé à un redressement des taux d'emploi et des heures travaillées à la suite des baisses saisonnières observées pendant l'été. En septembre, ces indicateurs clés du marché du travail étaient semblables à ceux des mois de septembre des années précédentes pour les mères du principal groupe d'âge actif dont le plus jeune enfant était âgé de moins de 13 ans. Par rapport à septembre 2019, le taux d'emploi pour ce groupe a peu varié, s'établissant à 79,4 %, tandis que leur nombre moyen d'heures travaillées a peu varié, se chiffrant à 29,3 heures par semaine (données non désaisonnalisées).

En revanche, les pères du principal groupe d'âge actif dont le plus jeune enfant était âgé de moins de 13 ans ont enregistré une diminution de leur taux d'emploi (en baisse de 0,7 point de pourcentage pour s'établir à 86,7 %) et de leur nombre moyen d'heures travaillées (en baisse de 1,2 heure pour s'établir à 39,0 heures par semaine) en septembre 2021 par rapport à septembre 2019. Malgré ces baisses observées chez les pères, ceux-ci demeurent plus susceptibles d'occuper un emploi et de travailler un plus grand nombre d'heures par semaine par rapport aux mères, conformément aux tendances historiques.

Pendant la pandémie, les mères ont été plus susceptibles que les hommes de travailler à partir de leur domicile. En septembre, près du tiers (32,5 %) des mères en emploi du principal groupe d'âge actif dont le plus jeune enfant était âgé de moins de 13 ans travaillaient à domicile, en baisse de 2,1 points de pourcentage par rapport à septembre 2020. Au cours de la même période, la part des pères travaillant à domicile a peu varié, s'établissant à 26,9 % (données non désaisonnalisées).

Graphique 2  Graphique 2: Le nombre moyen d'heures travaillées par semaine par les mères et les pères a suivi une tendance semblable tout au long de la pandémie
Le nombre moyen d'heures travaillées par semaine par les mères et les pères a suivi une tendance semblable tout au long de la pandémie

Le taux d'emploi augmente chez les Canadiens arabes

Chez les personnes n'appartenant pas à un groupe désigné comme minorité visible et ne s'identifiant pas comme Autochtones, le taux d'emploi (71,0 %) a peu varié pour un deuxième mois consécutif en septembre. Bien qu'il ait aussi peu varié pour la plupart des groupes de minorités visibles, le taux d'emploi a augmenté chez les Canadiens arabes (+3,6 points de pourcentage pour atteindre 66,3 %). En revanche, le taux d'emploi des Canadiens sud-asiatiques a diminué (-2,2 points de pourcentage pour s'établir à 71,4 %) (population âgée de 15 à 69 ans; données non désaisonnalisées).

Le taux d'emploi des immigrants très récents continue d'augmenter

Le taux d'emploi des immigrants très récents (au Canada depuis cinq ans ou moins) a poursuivi sa tendance à la hausse en septembre, et il a atteint 71,0 %, en hausse de 6,0 points de pourcentage par rapport au taux observé en septembre 2019 (moyenne mobile de trois mois, données non désaisonnalisées).

Bien que la population globale de nouveaux arrivants n'ait pas progressé pendant la pandémie, le nombre d'immigrants très récents travaillant dans certains secteurs a progressé. Le nombre d'immigrants très récents en emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+30 000; +37,2 %), et dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail a augmenté (+22 000; +52,1 %) en septembre 2021 par rapport à septembre 2019 (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées). Ces deux secteurs ont enregistré une croissance soutenue de l'emploi pendant la pandémie.

Chez les immigrants qui sont établis au Canada depuis plus de cinq ans, le taux d'emploi s'est établi à 58,9 % en septembre, en baisse de 1,0 point de pourcentage par rapport à septembre 2019. Chez les personnes nées au Canada, le taux d'emploi s'est établi à 61,2 %, en baisse de 2,0 points de pourcentage par rapport au même point dans le temps (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées).

La reprise des taux d'emploi des hommes et des femmes autochtones se maintient

En septembre, les taux d'emploi des hommes (61,2 %) et des femmes (55,4 %) autochtones étaient essentiellement les mêmes que ceux observés en septembre 2019. Chez les hommes qui s'identifient comme Métis, le taux d'emploi s'est établi à 65,7 % en septembre 2021, en hausse de 2,4 points de pourcentage par rapport à deux ans plus tôt (données non désaisonnalisées).

Parmi les non-Autochtones, le taux d'emploi en septembre est demeuré inférieur à celui enregistré deux ans plus tôt tant chez les hommes (65,8 %; -1,4 point de pourcentage) que chez les femmes (56,7 %; -1,3 point de pourcentage) (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées).

Dans l'ensemble, le taux d'emploi des hommes et des femmes autochtones demeure inférieur à celui de leurs homologues non autochtones, conformément aux tendances historiques.

Les renseignements de l'EPA sur les Autochtones témoignent de l'expérience des personnes qui s'identifient comme des membres des Premières Nations, des Métis ou des Inuits et qui vivent hors réserve dans les provinces.

Le taux de chômage poursuit sa tendance à la baisse

Le taux de chômage a reculé pour un quatrième mois consécutif en septembre, en baisse de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 6,9 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis le début de la pandémie. Le taux de chômage a atteint un sommet de 13,7 % en mai 2020 et il ne cesse de diminuer depuis, mis à part les hausses à court terme observées à la fin de l'automne 2020 et au printemps 2021, qui ont coïncidé avec le resserrement des restrictions de santé publique. Au cours des mois précédant la pandémie, le taux de chômage s'est maintenu à des niveaux historiquement faibles et il s'est établi à 5,7 % en février 2020.

Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — s'est établi à 8,9 % en septembre, en baisse de 0,2 point de pourcentage par rapport à un mois plus tôt.

Le nombre total de chômeurs a peu varié en septembre, et la baisse du taux de chômage a plutôt été attribuable à la hausse de 139 000 (+0,7 %) du nombre de Canadiens participant au marché du travail.

Graphique 3  Graphique 3: Le taux de chômage diminue pour un quatrième mois consécutif
Le taux de chômage diminue pour un quatrième mois consécutif

Le chômage de longue durée varie peu malgré la hausse de l'emploi

Le chômage de longue durée — le nombre de personnes ayant été continuellement au chômage depuis 27 semaines ou plus — a peu varié en septembre. On comptait 389 000 chômeurs de longue durée, ce qui représente plus du double (+210 000; +117,0 %) du nombre observé en février 2020. Les chômeurs de longue durée ont représenté 27,3 % de tous les chômeurs en septembre, en hausse par rapport à 15,6 % juste avant le début de la pandémie.

Parmi les chômeurs de longue durée en août, un peu plus de 1 personne sur 10 (11,4 %) a fait la transition vers l'emploi en septembre, ce qui est semblable à la moyenne d'avant la COVID-19 observée de 2017 à 2019. Près des trois quarts (73,8 %) sont demeurés au chômage et 14,7 % avaient quitté le marché du travail au moment de la semaine de référence de l'EPA de septembre (données non désaisonnalisées).

La capacité des chômeurs de longue durée à faire la transition vers l'emploi peut être influencée par un certain nombre de facteurs, y compris leur niveau de scolarité et les conditions actuelles du marché du travail. Par exemple, les personnes n'ayant pas fait d'études postsecondaires sont confrontées à un marché du travail où l'emploi dans les professions ne nécessitant pas d'études postsecondaires était en baisse de 287 000 en septembre 2021 par rapport à septembre 2019 (données non désaisonnalisées). Au cours des derniers mois, les personnes n'ayant pas fait d'études postsecondaires ont été moins susceptibles de faire la transition du chômage de longue durée à un emploi que ceux ayant fait des études universitaires (12,5 % par rapport à 16,0 %) et une proportion plus élevée a quitté le marché du travail (20,5 % par rapport à 13,9 %) (moyenne mobile de trois mois, données non désaisonnalisées).

Graphique 4  Graphique 4: La plupart des chômeurs de longue durée demeurent au chômage d'un mois à l'autre
La plupart des chômeurs de longue durée demeurent au chômage d'un mois à l'autre

Le taux de chômage des hommes plus âgés et des femmes du principal groupe d'âge actif recule

En septembre, le taux de chômage a diminué chez les hommes âgés de 55 ans et plus (-0,5 point de pourcentage pour s'établir à 7,2 %) et chez les femmes du principal groupe d'âge actif (-0,3 point de pourcentage pour s'établir à 5,5 %). Il a peu varié dans les autres principaux groupes démographiques.

Par rapport à février 2020, le taux de chômage est demeuré élevé en septembre pour la plupart des principaux groupes démographiques. Chez les personnes de 55 ans et plus, le taux de chômage (7,2 %) en septembre était en hausse de 2,0 points de pourcentage par rapport à son niveau d'avant la COVID-19, et des hausses semblables ont été observées chez les femmes et chez les hommes. Chez les hommes du principal groupe d'âge actif, le taux de chômage, qui s'est établi à 6,2 % en septembre 2021, était en hausse de 1,4 point de pourcentage par rapport à février 2020. Il s'agit d'une hausse plus élevée que celle observée pour les femmes du principal groupe d'âge actif, dont le taux de chômage était en hausse de 0,8 point de pourcentage pour atteindre 5,5 %. Parmi les jeunes, le taux de chômage des hommes âgés de 15 à 24 ans s'est établi à 13,7 % en septembre, en hausse de 1,9 point de pourcentage par rapport à février 2020. En revanche, le taux de chômage des jeunes femmes (8,9 %) a peu varié par rapport à son niveau d'avant la pandémie.

Le taux de chômage diminue pour la plupart des groupes de minorités visibles

Le taux de chômage des personnes appartenant à des groupes de population désignés comme minorités visibles s'est établi à 7,8 % en septembre, en baisse de 2,0 points de pourcentage par rapport à août. Des baisses du taux de chômage ont été observées pour la plupart des groupes de minorités visibles, y compris les Canadiens chinois (-2,1 points de pourcentage pour s'établir à 7,4 %), noirs (-1,9 point de pourcentage pour s'établir à 8,9 %), arabes (-3,5 points de pourcentage pour s'établir à 8,4 %), latino-américains (-3,2 points de pourcentage pour s'établir à 8,3 %) et asiatiques du Sud-Est (-2,4 points de pourcentage pour s'établir à 6,4 %) (population âgée de 15 à 69 ans; données non désaisonnalisées).

Le taux de chômage a aussi diminué en septembre chez les personnes ne s'identifiant pas comme autochtones et n'appartenant pas à un groupe désigné comme minorité visible, en baisse de 1,4 point de pourcentage pour s'établir à 5,6 % (population âgée de 15 à 69 ans; données non désaisonnalisées).

La participation au marché du travail enregistre une forte augmentation

Le taux d'activité — le nombre total de personnes qui sont en emploi ou chômeurs en proportion de la population âgée de 15 ans et plus — est un indicateur de l'équilibre entre le nombre de personnes en emploi ou à la recherche d'un emploi, et le nombre de personnes qui s'adonnent à d'autres activités, y compris étudier, s'occuper de membres de sa famille et mener des activités récréatives ou bénévoles.

Le taux d'activité a augmenté de 0,4 point de pourcentage pour atteindre 65,5 % en septembre, soit un taux identique à celui observé en février 2020.

Le taux d'activité a augmenté tant chez les femmes du principal groupe d'âge actif (+0,9 point de pourcentage pour atteindre 84,5 %) que chez les hommes du principal groupe d'âge actif (+0,7 point de pourcentage pour atteindre 91,8 %), et il était supérieur à son niveau prépandémique pour les deux groupes. Le taux d'activité a aussi augmenté chez les hommes âgés de 55 ans et plus (+0,3 point de pourcentage pour atteindre 43,5 %), ce qui l'a porté à pratiquement le même niveau qu'avant la pandémie. Bien que le taux d'activité ait peu varié chez les jeunes en septembre (65,4 %), le taux pour ce groupe a oscillé autour de son niveau prépandémique au cours des derniers mois.

Le taux d'activité des femmes âgées de 55 ans et plus (31,5 %) était pratiquement inchangé en septembre, et il est demeuré en baisse de 1,0 point de pourcentage par rapport à son niveau de février 2020). Une part de cet écart est attribuable aux changements de composition liés au vieillissement de la population, y compris une augmentation du nombre de femmes âgées de 65 ans et plus. Chez les femmes âgées de 55 à 64 ans, le taux d'activité a peu varié par rapport à février 2020 et il s'est établi à 62,0 % en septembre.

La sous-utilisation de la main-d'œuvre reste élevée

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre a diminué pour s'établir à 13,8 % en septembre, en baisse de 0,4 point de pourcentage comparativement à août. Par rapport au taux de chômage, ce taux reflète la proportion de personnes au sein de la population active potentielle qui sont au chômage, ou qui veulent un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un, ou qui sont en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19.

Le nombre de personnes à la recherche d'un emploi a diminué de 58 000 (-4,3 %) en septembre, et c'est la seule composante de la sous-utilisation de la main-d'œuvre qui a enregistré un recul au cours du mois. Cette baisse a été contrebalancée en partie par une hausse du nombre de personnes mises à pied temporairement (+40 000; +35,7 %), qui a augmenté légèrement après être revenu à son niveau de février 2020 en juillet.

En septembre, toutes les composantes du taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre ont affiché des hausses par rapport à février 2020, y compris les personnes à la recherche d'un emploi (+231 000; +22,1 %), les personnes qui étaient en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles (+218 000; +26,8 %), les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un (+56 000; +14,2 %), et les personnes qui avaient été mises à pied temporairement (+46 000; +43,3 %).

Le nombre de personnes qui quittent volontairement leur emploi demeure bien en deçà de celui observé avant la pandémie

Pendant que les employeurs et les travailleurs continuent de s'ajuster aux conditions changeantes du marché du travail, des indicateurs supplémentaires du roulement du marché du travail peuvent être utiles pour compléter les concepts uniformisés comme l'emploi et le chômage.

Le nombre de personnes du principal groupe d'âge actif ayant quitté leur emploi — les personnes qui ont quitté leur emploi volontairement au cours des 12 mois précédents et qui sont demeurées sans emploi pendant la semaine de référence de l'EPA — s'est chiffré à 269 000 en septembre, ce qui est considérablement inférieur (-119 000; -30,7 %) au nombre observé en septembre 2019, qui s'est établi à 387 000 (données non désaisonnalisées). Cela peut être une indication que les facteurs qui interviennent au moment de quitter volontairement un emploi, comme la capacité de s'installer ailleurs ou la confiance de trouver un emploi dans un domaine différent, pourraient être différents de ce qu'ils étaient avant la pandémie. Le nombre de personnes ayant quitté leur emploi a suivi une tendance à la baisse tout au long de 2020 et au début de 2021, et il s'est établi à un creux record de 217 000 en avril 2021.

Le taux de changement d'emploi — qui mesure la proportion de travailleurs qui demeurent en emploi d'un mois à l'autre, mais qui changent d'emploi entre les mois — complète les mesures de la variation nette de l'emploi et des flux entrants et sortants de l'emploi. Le taux s'est établi à 0,6 % en septembre, comparativement à 0,8 % en août. Avant la pandémie de COVID-19, le taux de changement d'emploi s'est établi, en moyenne, à 0,7 % au cours de la période allant de 2016 à 2019, et il a varié de 0,6 % à 0,8 %.

Les salaires sont en hausse de 4,6 % par rapport à deux ans plus tôt après la prise en compte de la composition de l'emploi

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les variations des salaires ont été fortement influencées par les changements sans précédent observés dans la composition de l'emploi, y compris les diminutions disproportionnées de l'emploi dans les professions faiblement rémunérées et les baisses dans la durée moyenne de l'emploi, qui correspond à la durée pendant laquelle les employés ont occupé leur emploi actuel.

Un salaire moyen à pondération fixe est l'une des méthodes qui permettent de dresser un portrait des tendances des salaires qui sont moins influencées par ces changements. Au moyen de cette approche, qui maintient la composition de l'emploi selon la profession et la durée de l'emploi à la moyenne de 2019, les salaires horaires moyens en septembre 2021 étaient en hausse de 4,6 % (+1,30 $) par rapport à septembre 2019. À titre de comparaison, au moyen de la même approche, la variation des salaires sur deux ans a été de +5,2 % (+1,44 $) en août.

Si l'on ne tient pas compte des variations de la composition de l'emploi, les salaires horaires moyens de tous les employés étaient en hausse de 7,3 % (+2,04 $) en septembre 2021 par rapport à deux ans plus tôt. En août 2021, les salaires non ajustés ont augmenté de 7,8 % (+2,16 $) par rapport à deux ans plus tôt (données non désaisonnalisées).

Graphique 5  Graphique 5: La croissance des salaires moyens est atténuée lorsque la durée de l'emploi et la profession sont maintenues constantes
La croissance des salaires moyens est atténuée lorsque la durée de l'emploi et la profession sont maintenues constantes

La croissance de l'emploi se poursuit dans la majeure partie du secteur des services

Le nombre de personnes travaillant dans le secteur des services a augmenté de 142 000 en septembre, et il a dépassé son niveau d'emploi observé en février 2020 avant la COVID-19 pour la première fois. Les hausses les plus marquées en septembre ont été enregistrées dans les administrations publiques (+37 000), dans l'information, la culture et les loisirs (+33 000), et dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+30 000).

Malgré la reprise observée dans le secteur des services, l'emploi dans certains secteurs, y compris les services d'hébergement et de restauration et les « autres services », n'est pas encore revenu au niveau observé avant la pandémie en février 2020.

L'emploi dans les services d'hébergement et de restauration a reculé pour la première fois en cinq mois en septembre (-27 000), ce qui a atténué légèrement la hausse globale de 211 000 enregistrée de mai à août 2021. Le nombre de personnes travaillant dans le commerce de détail a aussi diminué en septembre (-20 000).

Bien que l'emploi ait augmenté dans la fabrication (+22 000) et dans les ressources naturelles (+6 600) en septembre, il a peu varié dans le secteur des biens dans son ensemble. Le secteur n'a connu pratiquement aucune croissance depuis la baisse d'emploi de 94 000 enregistrée d'avril à juin 2021.

Graphique 6  Graphique 6: L'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques et dans les administrations publiques est le plus en avance dans la reprise
L'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques et dans les administrations publiques est le plus en avance dans la reprise

Des hausses notables de l'emploi surviennent dans les secteurs où de nombreux travailleurs continuent à travailler à partir de leur domicile

Le nombre de personnes travaillant dans les administrations publiques (+37 000; +3,5 %) et dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+30 000; +1,7 %) a augmenté pour un deuxième mois consécutif en septembre. L'emploi a aussi progressé dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail (+27 000; +2,1 %), ce qui a entièrement contrebalancé la baisse de 17 000 enregistrée dans le secteur en août.

La proportion de travailleurs âgés de 15 à 69 ans qui ont travaillé principalement à domicile est demeurée élevée dans ces trois secteurs en septembre, variant de 49,4 % dans les administrations publiques, à 60,3 % dans les services professionnels, scientifiques et techniques.

La hausse de l'emploi observée dans les administrations publiques en septembre coïncide avec la hausse (+13 000, données non désaisonnalisées) enregistrée chez les intervieweurs/intervieweuses pour enquêtes et les commis aux statistiques dans le sous-secteur de l'administration publique fédérale — la catégorie professionnelle qui comprend les recenseurs aux élections et les greffiers du scrutin. Les bureaux de scrutin pour le vote par anticipation de l'élection fédérale de 2021 étaient ouverts au début de la semaine de référence de l'EPA.

Par rapport aux niveaux d'emploi observés en février 2020 avant la COVID-19, les services professionnels, scientifiques et techniques (+183 000; +11,9 %) et les administrations publiques (+108 000; +10,8 %) sont les secteurs en avance dans la reprise, et le secteur de la finance, des assurances, des services immobiliers et des services de location et de location à bail tire quelque peu de l'arrière (+76 000; +6,1 %).

Le nombre de travailleurs dans le secteur de l'information, de la culture et des loisirs est revenu à son niveau prépandémique

L'emploi dans l'information, la culture et les loisirs a progressé pour un deuxième mois consécutif, en hausse de 33 000 (+4,5 %) en septembre. Les augmentations combinées de 56 000 enregistrées en août et en septembre ont porté l'emploi dans le secteur à son niveau observé en février 2020 pour la première fois. Presque toute la hausse enregistrée depuis août est survenue en Ontario.

La plupart des provinces ont autorisé les festivals ainsi que les événements sportifs et les installations de loisirs à reprendre leurs activités depuis juillet, mais l'emploi dans l'information, la culture et les loisirs demeure inférieur aux niveaux observés avant la pandémie dans cinq provinces, et le plus grand écart en pourcentage a été enregistré en Nouvelle-Écosse.

L'emploi des animateurs/animatrices et des responsables de programmes de sports, de loisirs et de conditionnement physique, l'une des catégories professionnelles les plus touchées par les baisses de l'emploi liées à la COVID-19, demeure en baisse de 17 000 par rapport à septembre 2019 (données non désaisonnalisées).

L'emploi dans les services d'hébergement et de restauration recule pour la première fois depuis avril

Après avoir augmenté de 211 000 de mai à août, le nombre de personnes travaillant dans les services d'hébergement et de restauration a diminué de 27 000 (-2,5 %) en septembre, principalement en raison de la baisse observée en Ontario. Bien que l'emploi dans ce secteur diminue généralement d'août à septembre sur une base non désaisonnalisée, la baisse non désaisonnalisée entre ces deux mois a été plus marquée que d'habitude en 2021.

Par suite de la baisse de septembre, l'emploi global dans les services d'hébergement et de restauration était en baisse de 14,8 % (-180 000) par rapport à son niveau de février 2020.

Un moins grand nombre de personnes travaillent dans le commerce de détail en septembre

L'emploi a reculé de 20 000 (-0,9 %) dans le commerce de détail, ce qui a ramené l'emploi dans le secteur à un niveau inférieur de 3,1 % (-71 000) à celui observé en février 2020. En dépit de l'assouplissement de nombreuses restrictions partout au Canada, l'emploi dans le secteur oscille autour du même niveau depuis juin. De plus, les données sur les ouvertures et les fermetures d'entreprises montrent que le nombre total d'entreprises actives dans le secteur a peu augmenté en 2021 et qu'il était en baisse de 2,7 % en juin 2021 par rapport à son niveau de février 2020.

La croissance de l'emploi reprend dans les services d'enseignement

Après avoir peu varié en juillet et en août, l'emploi a progressé de 21 000 (+1,5 %) dans les services d'enseignement en septembre, principalement en raison des hausses observées en Colombie-Britannique. Un grand nombre d'écoles partout au Canada ont recommencé à offrir un apprentissage en personne à temps plein en septembre. À l'échelle nationale, l'emploi dans les services d'enseignement était en hausse de 6,8 % (+94 000) par rapport à son niveau observé en février 2020.

Le nombre de personnes travaillant dans le transport et l'entreposage revient au niveau observé en février 2020

L'emploi dans le secteur du transport et de l'entreposage a augmenté de 17 000 (+1,7 %) en septembre et il est revenu à son niveau de février 2020 pour la première fois. Les hausses mensuelles se sont concentrées en grande partie en Ontario et au Québec.

La composition des emplois dans le secteur a évolué depuis la période avant la pandémie. Par rapport à septembre 2019, l'emploi dans le secteur a augmenté pour le personnel au courrier et à la distribution de messages (+19 000), et il a diminué pour le personnel de l'hébergement et des voyages (-12 000) (données non désaisonnalisées).

La période de faible croissance se poursuit pour le secteur des biens

Le nombre de personnes travaillant dans le secteur des biens dans son ensemble a peu varié pour un troisième mois consécutif. L'emploi dans le secteur demeure en baisse de 93 000 par rapport au récent sommet atteint en mars 2021, et en baisse de 3,2 % (-128 000) par rapport à son niveau observé en février 2020 avant la COVID-19.

L'emploi dans les ressources naturelles a augmenté de 6 600 (+2,0 %), et la majeure partie de la hausse est survenue au Québec. Le nombre de personnes travaillant dans le secteur oscille autour du même niveau depuis avril 2021, mais il demeure supérieur de 7,0 % (+22 000) à son niveau observé avant la pandémie en février 2020.

Le secteur de la fabrication a enregistré sa première augmentation de l'emploi depuis décembre 2020, en hausse de 22 000 (+1,3 %) en septembre. L'augmentation, qui est presque entièrement survenue au Québec, a porté l'emploi dans le secteur à son niveau observé en février 2020 avant la COVID-19.

L'emploi progresse dans six provinces

L'emploi a augmenté dans six provinces en septembre — à savoir l'Ontario, le Québec, l'Alberta, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick et la Saskatchewan —, tandis qu'il a peu varié à Terre-Neuve-et-Labrador, à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et en Colombie-Britannique.

La Colombie-Britannique est la seule province où l'emploi est nettement supérieur à son niveau d'avant la pandémie.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

L'emploi en Ontario a augmenté pour un quatrième mois consécutif (+74 000; +1,0 %) en septembre, et toute la hausse est survenue dans le travail à temps plein. Dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto, l'emploi a progressé de 39 000 (+1,1 %). La hausse de l'emploi supplémentaire a porté la croissance provinciale globale depuis mai 2021 à 316 000 (+4,4 %). L'emploi a augmenté dans l'information, la culture et les loisirs ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail, tandis qu'il a reculé dans les services d'hébergement et de restauration. Le taux de chômage a diminué pour un quatrième mois consécutif, en baisse de 0,3 point de pourcentage pour s'établir à 7,3 % en septembre.

L'emploi au Québec a progressé de 31 000 (+0,7 %) en septembre après s'être maintenu en juillet et en août. Les hausses les plus marquées ont été observées dans la fabrication, suivie des services professionnels, scientifiques et techniques. Le taux de chômage en septembre s'est établi à 5,7 %. Dans la RMR de Montréal, l'emploi a peu varié en septembre après avoir reculé de 29 000 (-1,3 %) en août. La RMR de Québec a enregistré le plus faible taux de chômage (4,1 %) de toutes les RMR au Canada en septembre.

En Alberta, l'emploi a augmenté de 20 000 (+0,9 %) en septembre, ce qui représente une deuxième hausse notable consécutive depuis mars 2021. Les augmentations ont surtout été observées dans le commerce de gros et dans le commerce de détail. Le taux de chômage s'est établi à 8,1 %, ce qui était toujours supérieur au taux prépandémique de 7,5 % observé en février 2020.

En septembre, le nombre de personnes en emploi au Manitoba a progressé de 7 800 (+1,2 %), et il s'agissait de la deuxième augmentation en trois mois. Les hausses en septembre sont survenues dans le travail à temps partiel, et elles ont presque entièrement été enregistrées chez les femmes âgées de 25 ans et plus et chez les hommes âgés de 25 à 54 ans. Le taux de chômage a peu varié, s'établissant à 5,6 %.

Après avoir peu varié pendant quatre mois, l'emploi au Nouveau-Brunswick a progressé de 6 100 (+1,7 %) en septembre, principalement dans le travail à temps plein. Le taux de chômage n'a pas varié pour un troisième mois consécutif et il s'est établi à 9,3 % en septembre.

En Saskatchewan, l'emploi a augmenté de 5 300 (+0,9 %) en septembre, ce qui représente une deuxième hausse mensuelle consécutive. L'augmentation enregistrée en septembre est survenue presque entièrement dans le travail à temps partiel. Le taux de chômage a diminué de 0,7 point de pourcentage pour s'établir à 6,3 %.

Bilan trimestriel dans les territoires

Après avoir diminué au deuxième trimestre de 2021, l'emploi au Yukon s'est maintenu à 21 700 au cours de la période de trois mois se terminant en septembre. Le taux d'emploi a aussi peu varié, s'établissant 66,0 %, et le taux de chômage s'est chiffré à 6,1 %.

L'emploi dans les Territoires du Nord-Ouest s'est maintenu à 23 300 au cours de la période de trois mois se terminant en septembre, comparativement au trimestre se terminant en juin. Le taux de chômage s'est maintenu à 4,5 % et le taux d'emploi s'est établi à 68,7 %.

L'emploi au Nunavut s'est chiffré en moyenne à 11 100 au cours de la période de 12 mois se terminant en septembre et le taux d'emploi s'est établi à 48,5 %. Le taux de chômage s'est chiffré à 9,1 %.

Regard vers l'avenir

En septembre, l'emploi a atteint son niveau de février 2020 pour la première fois depuis le début de la pandémie de COVID-19. Parallèlement, le taux d'emploi est demeuré en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport à février, ce qui s'explique par le fait que la croissance de l'emploi n'a pas totalement suivi la croissance de la population au cours des 19 derniers mois.

Au début de l'automne, le marché du travail canadien continue d'être confronté à un certain nombre de défis et d'incertitudes. Certains secteurs cherchent toujours à reprendre pleinement leurs activités tandis que d'autres accroissent leur capacité et recrutent de nouveaux talents, des personnes dans les rangs des chômeurs de longue durée cherchent à effectuer un retour à l'emploi, et des employeurs et des travailleurs s'ajustent à la mise en place d'exigences liées à la présentation d'une preuve de vaccination.

Les résultats de l'EPA pour la semaine allant du 10 au 16 octobre seront diffusés le 5 novembre.













Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois de septembre sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 12 au 18 septembre.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place de l'EPA ont été remplacées par des interviews téléphoniques pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. Bien que cela ait entraîné une baisse du taux de réponse de l'EPA, 40 000 interviews ont été réalisées en septembre et les évaluations approfondies de la qualité des données réalisées chaque mois confirment que l'EPA continue de dresser un portrait actuel du marché du travail canadien.

La suspension des interviews sur place a eu une plus grande incidence sur les taux de réponse au Nunavut que dans les autres secteurs de compétence. En raison de la baisse plus prononcée des taux de réponse du Nunavut, et des changements qui en découlent dans la composition de l'échantillon de répondants, les données pour le Nunavut (tableau 14-10-0292-01) doivent être utilisées avec prudence. Pour réduire les risques associés à la baisse de la qualité des données pour le Nunavut, les utilisateurs sont priés d'utiliser les moyennes sur 12 mois (offertes sur demande) plutôt que les moyennes sur 3 mois, lorsque cela est possible. Statistique Canada continuera de surveiller la qualité des données de l'EPA pour le Nunavut chaque mois et de fournir aux utilisateurs des lignes directrices à jour, au besoin.

De plus, toutes les interviews téléphoniques ont été réalisées par des intervieweurs qui travaillaient à partir de leur domicile et aucune interview téléphonique n'a été menée à partir d'un centre d'appels de Statistique Canada.

La répartition des interviews de l'EPA de septembre 2021 comparativement à août 2021 s'est faite comme suit :

Interviews téléphoniques menées à partir du domicile des intervieweurs

• Août 2021 : 64,1 %

• Septembre 2021 : 62,9 %

Interviews en ligne

• Août 2021 : 35,9 %

• Septembre 2021 : 37,1 %

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse de septembre 2021

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Renseignements sur les groupes de population

Depuis juillet 2020, l'EPA comprend une question qui demande aux répondants d'indiquer le ou les groupes de population auxquels ils appartiennent. Les réponses possibles, qui sont les mêmes que celles du Recensement de 2021, comprennent :

• Blanc

• Sud-Asiatique (p. ex. Indien de l'Inde, Pakistanais, Sri-Lankais)

• Chinois

• Noir

• Philippin

• Arabe

• Latino-Américain

• Asiatique du Sud-Est (p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais)

• Asiatique occidental (p. ex. Iranien, Afghan)

• Coréen

• Japonais

• Autre

Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». Dans le texte, les personnes qui déclarent appartenir à un groupe de population (minorité visible) sont analysées séparément.

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 5 novembre 2021. Les données d'octobre rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 10 au 16 octobre 2021.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu'aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s'adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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