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Comptes économiques provinciaux et territoriaux, 2018

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Diffusion : 2019-11-07

Le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté dans l'ensemble des provinces et des territoires, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador. À l'échelle nationale, le PIB réel a crû de 2,0 % après avoir augmenté de 3,2 % en 2017, une croissance plus lente dans toutes les régions, sauf au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest, ayant été observée.

L'augmentation des exportations dans la plupart des régions et une hausse modeste des dépenses des ménages ont contribué à la croissance. Ces augmentations ont été en partie contrebalancées par des baisses de l'investissement des entreprises en construction non résidentielle qui ont résulté de l'achèvement d'importants projets de construction dans plusieurs provinces et territoires. Cela a coïncidé avec une pression à la baisse exercée sur les activités liées au logement à la suite d'un resserrement de la réglementation sur les prêts hypothécaires et en raison de taux d'intérêt plus élevés.

Graphique 1  Graphique 1: Produit intérieur brut réel, 2018
Produit intérieur brut réel, 2018

Terre-Neuve-et-Labrador

En 2018, le PIB réel de Terre-Neuve-et-Labrador a diminué de 3,5 %, ce qui représente la baisse la plus prononcée depuis 2012.

Ce recul a été attribuable à une baisse marquée de l'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels (-26,1 %) découlant en grande partie de l'achèvement du champ pétrolifère Hebron en 2017 et du projet Maritime Link avec la Nouvelle-Écosse. L'investissement des entreprises en machines et en matériel a reculé de 6,9 %, tandis que celui en produits de la propriété intellectuelle a augmenté de 7,5 %.

Les dépenses des ménages en biens durables (-3,4 %) ont diminué en même temps que l'investissement en logements (-4,8 %). La croissance des dépenses en services a ralenti pour s'établir à 1,1 %, en baisse par rapport à 2,0 % en 2017. Les exportations ont augmenté de 5,4 %, alors que les importations ont progressé de 3,9 %.

Île-du-Prince-Édouard

L'économie de l'Île-du-Prince-Édouard a affiché une hausse de 2,6 % après avoir progressé de 4,4 % en 2017.

La croissance du PIB réel a été attribuable à une hausse de 4,6 % des exportations et à une augmentation de 6,8 % de l'investissement en logements, ce qui coïncide avec l'arrivée d'immigrants internationaux depuis quelques années. La hausse a été modérée par une croissance plus lente des dépenses des ménages (+1,6 %), en baisse par rapport à 2,4 % en 2017, et par des reculs de l'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels (-4,4 %) ainsi qu'en machines et en matériel (-3,4 %). La croissance des importations a ralenti pour passer de 4,5 % en 2017 à 2,2 % en 2018.

Nouvelle-Écosse

L'économie de la Nouvelle-Écosse a crû de 1,5 %, soit à un rythme semblable à celui de 2017.

La croissance s'explique principalement par un investissement accru en bâtiments résidentiels (+5,4 %), de même que par une augmentation marquée de l'investissement des entreprises en produits de la propriété intellectuelle (+56,4 %), une hausse des activités pétrolières et gazières et d'exploration minière ayant été enregistrée.

La croissance a été modérée par une baisse de 29,0 % de l'investissement en ouvrages non résidentiels, en raison de l'achèvement du projet Maritime Link et d'une nouvelle mine d'or en 2017. La croissance des dépenses des ménages a ralenti pour s'établir à 1,2 %, après une hausse de 2,9 % en 2017. Les exportations ont augmenté de 2,4 %, tandis que les importations ont progressé de 3,2 %.

Nouveau-Brunswick

La croissance de l'économie au Nouveau-Brunswick a ralenti pour s'établir à 0,8 %, après avoir progressé de 2,2 % en 2017.

Cette croissance a été principalement attribuable à l'investissement en logements (+2,7 %) ainsi qu'à l'investissement des entreprises en machines et en matériel (+6,6 %). Ces hausses ont été modérées par des reculs des exportations (-4,3 %) ainsi que de l'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels (-5,4 %), lequel a diminué après l'achèvement du Cable Interconnection Upgrade Project (projet de mise à niveau de l'interconnexion).

La croissance des dépenses des ménages a ralenti pour s'établir à 0,8 % en 2018, après avoir enregistré une hausse de 2,9 % en 2017. Les importations ont reculé de 2,7 %, après avoir augmenté de 8,2 % en 2017.

Québec

L'économie du Québec a affiché une hausse de 2,5 %, ce qui représente un faible ralentissement par rapport à la hausse de 2,8 % observée en 2017.

La croissance s'explique principalement par l'investissement en logements (+4,0 %), l'investissement des administrations publiques (+9,4 %) ainsi que les exportations (+4,2 %), dont la hausse est largement attribuable aux produits d'aéronefs, de minerais métalliques et de l'agriculture et de la pêche. Ces hausses ont été modérées par des baisses de l'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels (-0,9 %) ainsi qu'en machines et en matériel (-1,6 %).

Le ralentissement des dépenses des ménages a été généralisé : la croissance des biens durables a ralenti pour passer de 5,3 % en 2017 à 3,0 % en 2018; celle des biens semi-durables est passée de 1,9 % à 1,3 %; celle des biens non durables est passée de 2,0 % à 1,5 %, et celle des services est passée de 3,7 % à 2,5 %. Les importations ont crû de 2,8 %, après avoir augmenté de 6,0 % en 2017.

Ontario

L'économie de l'Ontario a affiché une augmentation de 2,2 % après avoir enregistré une hausse de 2,9 % en 2017.

Cette croissance a été principalement attribuable aux dépenses des ménages (+2,5 %) ainsi qu'à une hausse rapide de l'investissement des entreprises en machines et en matériel (+11,5 %). L'investissement plus faible en logements (-3,3 %), soit le recul le plus prononcé depuis 2009, a ralenti la croissance générale. Cette baisse a été attribuable à une importante diminution des activités de revente. La croissance de l'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels a ralenti pour s'établir à 1,0 %, en baisse par rapport à 3,2 % en 2017.

Les dépenses des ménages en biens durables ont ralenti, passant d'une hausse de 8,5 % en 2017 à une augmentation de 2,9 %, et la croissance des dépenses en biens semi-durables est passée de 5,6 % à 2,2 %. La croissance des dépenses en services a ralenti pour passer de 3,4 % en 2017 à 2,5 % en 2018. Les exportations ont augmenté de 0,9 %, alors que les importations ont progressé de 1,6 %.

Manitoba

La croissance du PIB réel du Manitoba a ralenti pour passer de 3,1 % en 2017 à 1,3 % en 2018.

La croissance s'explique principalement par l'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels (+8,8 %). Cette hausse a été modérée par un important recul de l'investissement des entreprises en machines et en matériel (-11,4 %) après l'achèvement des lignes de transport d'hydroélectricité et d'une centrale électrique. La croissance de l'investissement en logements a enregistré une baisse, passant de 9,5 % en 2017 à 0,4 % en 2018.

La croissance des dépenses des ménages en biens a ralenti pour passer de 4,4 % en 2017 à 1,7 % en 2018, et la croissance des dépenses en services a ralenti pour passer de 3,2 % à 1,9 %. Une hausse de 3,3 % des exportations a été contrebalancée par une augmentation de 3,6 % des importations.

Saskatchewan

L'économie de la Saskatchewan a affiché une croissance de 1,3 % après avoir augmenté de 1,7 % en 2017.

La croissance s'explique principalement par une augmentation des exportations (+3,0 %), un investissement accru des entreprises en ouvrages non résidentiels (+3,9 %) et en produits de la propriété intellectuelle (+21,4 %) ainsi que par une hausse des activités pétrolières et gazières et d'exploration minière. Ces hausses ont été modérées par des baisses de l'investissement des entreprises en machines et en matériel (-5,6 %) et de l'investissement en logements (-12,4 %), ce qui a coïncidé avec un marché de l'emploi plus faible.

La croissance des dépenses des ménages a ralenti pour passer de 2,1 % en 2017 à 1,0 % en 2018. La croissance des importations a ralenti pour se chiffrer à 1,4 %, après une augmentation de 4,4 % en 2017.

Alberta

L'économie de l'Alberta a affiché une croissance de 1,6 % après avoir augmenté de 4,8 % en 2017.

La croissance s'explique principalement par des hausses des exportations (+6,5 %), lesquelles ont été largement attribuables au pétrole brut et au bitume, ainsi que par des hausses des dépenses des ménages en services (+2,4 %). Ces augmentations ont été modérées par une baisse de l'investissement en logement (-3,4 %), qui avait crû de 3,1 % en 2017.

Les dépenses des ménages en biens durables ont diminué de 0,2 % après avoir affiché une hausse de 7,8 % au cours de l'année précédente; les dépenses en biens semi-durables sont restées inchangées et les dépenses en biens non durables ont ralenti pour passer d'une hausse de 3,6 % à une augmentation de 2,1 %. Les dépenses en services ont légèrement augmenté pour passer de 2,1 % en 2017 à 2,4 % en 2018. Les importations ont crû de 5,1 %, après avoir augmenté de 5,4 % en 2017.

Colombie-Britannique

Le PIB réel de la Colombie-Britannique a augmenté de 2,6 % à la suite d'une hausse de 3,7 % en 2017.

La croissance s'explique principalement par la hausse des dépenses des ménages en services (+3,0 %), par un investissement accru des entreprises en machines et en matériel (+5,5 %) et par une augmentation des exportations (+4,2 %), le gaz naturel et le charbon venant en tête. La croissance a été atténuée par un important recul de l'investissement en logements (-2,5 %) qui s'explique par une baisse marquée des activités de revente. Parallèlement à ce recul, la croissance des dépenses des ménages en biens durables a affiché un ralentissement pour s'établir à 0,9 %, comparativement à une hausse de 8,3 % enregistrée en 2017. Les importations ont ralenti pour afficher une hausse de 2,9 %, après avoir augmenté de 5,6 % en 2017.

Yukon

L'économie du Yukon a affiché une augmentation de 3,3 % après avoir enregistré une hausse de 0,9 % en 2017.

La croissance s'explique principalement par une hausse marquée de l'investissement des entreprises en machines et en matériel (+111,7 %) et en ouvrages non résidentiels (+133,7 %), les activités de construction de la mine d'or Eagle prenant de l'ampleur. Cette hausse a été partiellement contrebalancée par un recul de 12,6 % des exportations en même temps qu'une hausse de 7,3 % des importations. De concert avec une diminution de l'investissement en logements (-5,9 %), les dépenses en biens durables ont reculé (-3,4 %). La croissance des dépenses des ménages pour tous les biens et services a ralenti pour passer de 3,1 % en 2017 à 1,2 % en 2018.

Territoires du Nord-Ouest

Le PIB réel a augmenté de 1,9 % dans les Territoires du Nord-Ouest, soit à un rythme semblable à celui de 2017.

La croissance a été principalement attribuable à une hausse considérable de l'investissement des administrations publiques (+18,6 %) principalement en projets d'infrastructures liés à l'énergie électrique et au transport de l'électricité. Une diminution prononcée de l'investissement des entreprises en machines et en matériel (-26,7 %) a modéré la croissance. La croissance des dépenses des ménages a ralenti pour passer de 2,1 % en 2017 à 1,3 % en 2018. Les exportations ont augmenté de 0,8 %, tandis que les importations ont affiché une légère hausse de 0,6 % en 2018.

Nunavut

Le PIB réel du Nunavut a augmenté de 7,6 % après avoir progressé de 11,4 % en 2017.

Cette croissance s'explique essentiellement par une hausse marquée de l'investissement des entreprises en machines et en matériel (+79,1 %) ainsi qu'en ouvrages non résidentiels (+21,7 %), qui a été principalement attribuable au développement des mines d'or Meliadine et Amaruq. L'investissement des administrations publiques a crû de 25,0 %, dans le cadre de la construction du Collège de l'Arctique du Nunavut et du poste de ravitaillement naval à Nanisivik. Les dépenses des ménages ont ralenti pour passer d'une hausse de 1,9 % en 2017 à une augmentation de 1,1 % en 2018. Les exportations ont augmenté de 11,2 %, alors que les importations ont progressé de 14,6 % en 2018.

  Note aux lecteurs

Le présent communiqué comprend les révisions des comptes économiques provinciaux et territoriaux pour 2016 et 2017 et l'ajout d'estimations pour 2018. Les estimations du produit intérieur brut par industrie à l'échelle provinciale et territoriale ont également été révisées pour la période allant de 2016 à 2018. Elles intègrent toutes deux les données repères pour 2016 provenant des tableaux repères des ressources et des emplois provinciaux et territoriaux, les révisions des comptes nationaux des revenus et des dépenses diffusées aujourd'hui, ainsi que les données sources révisées. Le présent communiqué tient compte de l'intégration du cannabis à des fins non médicales et des mises à jour historiques des services de voyage.

Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses (comme les dépenses des ménages, les exportations et les importations) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus (comme la rémunération des salariés et les excédents d'exploitation nets des sociétés) sont calculées à partir de mesures nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.

Pour obtenir plus de renseignements sur le PIB, vous pouvez regarder la vidéo intitulée « Qu'est-ce que le produit intérieur brut (PIB)? ».

Produits

Comptes provinciaux et territoriaux du produit intérieur brut en termes de revenus et de dépenses

Le présent communiqué comprend de nouvelles données de 2018 et des données révisées pour la période de 2016 à 2017 sur les comptes provinciaux et territoriaux du produit intérieur brut (PIB) en termes de revenus et de dépenses.

Les comptes provinciaux et territoriaux du PIB en termes de revenus et de dépenses comprennent des estimations du PIB en termes de revenus et de dépenses, des estimations du PIB réel, des contributions à la variation en pourcentage du PIB réel, des indices implicites de prix, les comptes courants des ménages, les estimations du revenu de la propriété des ménages et d'autres indicateurs sélectionnés par rapport au secteur des ménages.

Le produit de visualisation de données « Comptes économiques provinciaux et territoriaux : outil interactif », qui fait partie de la série Statistique Canada — Produits de visualisation des données (Numéro au catalogue71-607-X), est maintenant accessible.

Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (Numéro au catalogue13-605-X) est accessible.

Le Guide de l'utilisateur : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-606-G) est accessible.

Le Guide méthodologique : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-607-X) est accessible.

Produit intérieur brut par industrie – Provinces et territoires (annuel)

Les données révisées du PIB par industrie à l'échelle provinciale et territoriale pour la période de 2016 à 2018 sont diffusées en même temps que ce communiqué.

Le produit de visualisation « Produit intérieur brut (PIB) par industries, provinces et territoires : Outil interactif », qui fait partie de la série Statistique Canada — Produits de visualisation des données (Numéro au catalogue71-607-X), est maintenant accessible. Cet outil vise à faciliter les interactions des utilisateurs avec les données sur le produit intérieur brut dans le cadre de la vision d'entreprise de Statistique Canada qui consiste à rendre les données plus accessibles.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, veuillez communiquer avec nous au 514-283-8300 ou composer sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou veuillez communiquer avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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