Statistiques trimestrielles sur l'aviation civile, troisième trimestre de 2018
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Diffusion : 2019-02-21
7,7 milliards de dollars
Troisième trimestre de 2018
8,6 % 
(variation d'une année à l'autre)
25,7 millions de passagers
Troisième trimestre de 2018
6,0 %
(variation d'une année à l'autre)
Le nombre de transporteurs aériens est passé de 26 en 2017 à 25 en 2018, car un transporteur aérien de niveau II a été reclassifié au niveau IV. Les recettes d'exploitation totales déclarées par les 25 plus grands transporteurs aériens canadiens ont augmenté de 8,6 % par rapport au troisième trimestre de 2017 pour se chiffrer à 7,7 milliards de dollars au troisième trimestre. Les dépenses d'exploitation totales ont augmenté de 16,3 % pour s'établir à 6,7 milliards de dollars, principalement en raison de la hausse des prix du carburant d'une année à l'autre et du relèvement de la capacité.
Graphique 1
Recettes et dépenses d'exploitation, transporteurs aériens canadiens
Retour à la rentabilité après deux trimestres consécutifs de pertes
Le revenu d'exploitation net a reculé de 22,9 % pour s'établir à 1,1 milliard de dollars au troisième trimestre. Ce montant, combiné à des pertes hors exploitation nettes de 259,3 millions de dollars, s'est soldé en un revenu net de 823,3 millions de dollars. Il s'agit d'un revenu net inférieur à celui de 2,0 milliards de dollars observé au troisième trimestre de 2017. Toutefois, il s'agit du premier bénéfice net après deux trimestres consécutifs de pertes.
Les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II ont dépensé 2,0 milliards de dollars pour s'approvisionner en carburant à turbomoteurs, en hausse de 40,9 % par rapport au même trimestre de l'année précédente, et ils ont versé 1,1 milliard de dollars à titre de salaires, traitements et bénéfices (+8,9 %) à leurs 60 495 employés. Le nombre moyen d'employés a crû de 6,0 % par rapport au troisième trimestre de 2017. Au troisième trimestre, les autres dépenses d'exploitation (53,3 %) représentaient la plus grande part des dépenses d'exploitation totales, suivies des dépenses relatives au carburant à turbomoteurs (29,7 %) et aux salaires, traitements et bénéfices versés (16,9 %).
Ces compagnies aériennes ont enregistré une marge bénéficiaire de 10,6 % (revenu net divisé par les recettes d'exploitation). Cela signifie que chaque dollar de service vendu au troisième trimestre a engendré 10,6 cents de bénéfices pour ces transporteurs.
Le nombre de passagers continue de progresser
Ces 25 transporteurs aériens canadiens ont transporté 25,7 millions de passagers au cours du troisième trimestre, ce qui représente une hausse de 6,0 % par rapport au troisième trimestre de 2017. Le nombre de passagers sur des vols réguliers a augmenté de 6,5 % pour atteindre 25,2 millions, alors que le nombre de passagers sur des vols d'affrètement a reculé de 13,6 % pour s'établir à 519 000. Les trois secteurs ont connu une croissance : le secteur intérieur (au sein du Canada) s'est accru de 4,1 % pour atteindre 14,0 millions de passagers, le secteur transfrontalier (entre le Canada et les États-Unis) a affiché une croissance de 5,9 % pour s'établir à 5,1 millions de passagers et le secteur autre international a crû de 10,3 % pour atteindre 6,6 millions de passagers. Pour un quatrième trimestre consécutif, la croissance du trafic de passagers du secteur autre international a dépassé celle des deux autres secteurs.
Graphique 2
Passagers transportés, selon le secteur, transporteurs aériens canadiens
Des augmentations marquées ont été observées au cours du troisième trimestre au chapitre du trafic et de la capacité des services réguliers. D'une année à l'autre, le trafic a crû de 8,4 % pour atteindre 67,2 milliards de passagers-kilomètres, tandis que la capacité a augmenté de 7,8 % pour s'établir à 78,7 milliards de sièges-kilomètres offerts.
La hausse de la demande ayant dépassé celle de la capacité, les transporteurs ont enregistré un coefficient de remplissage sur leurs vols réguliers légèrement plus élevé au troisième trimestre (85,4 %) qu'au même trimestre un an plus tôt (85,0 %).
Graphique 3
Coefficient de remplissage, transporteurs aériens canadiens
Note aux lecteurs
Le présent communiqué porte sur les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II. Le nombre de transporteurs aériens est passé de 26 en 2017 à 25 en 2018, car un transporteur de niveau II a été reclassifié au niveau IV. Ce transporteur est inclus dans les données de 2017.
Transporteurs aériens de niveau I. Ce niveau désigne tout transporteur aérien canadien qui, au cours de l'année civile qui précède l'année durant laquelle les renseignements sont fournis, a transporté au moins 2 millions de passagers payants ou au moins 400 000 tonnes de fret.
Transporteurs aériens de niveau II. Ce niveau désigne tout transporteur aérien canadien qui, au cours de l'année civile qui précède l'année durant laquelle les renseignements sont fournis, a transporté, selon le cas : a) au moins 100 000 passagers payants, mais moins de 2 millions de passagers payants; b) au moins 50 000 tonnes de fret, mais moins de 400 000 tonnes de fret.
Les revenus et les pertes hors exploitation nets proviennent des entreprises commerciales hors du domaine des services aériens, des autres recettes et dépenses imputables aux opérations de financement ou autres activités qui ne font pas partie intégrante du transport aérien, et des postes spéciaux dont la répétition n'est pas de nature périodique. La provision au chapitre de l'impôt sur le revenu est également incluse. Les revenus hors exploitation peuvent se traduire, par exemple, par des gains en capital résultant de la vente d'aéronefs, des intérêts créditeurs et des ajustements de devises étrangères, tandis que les dépenses hors exploitation peuvent être des pertes en capital et des intérêts sur des emprunts bancaires et d'autres dettes.
Les données qui figurent dans le présent communiqué ne sont pas désaisonnalisées.
Les données des troisième et quatrième trimestres de 2017 ont été révisées.
Les chiffres ayant été arrondis, les composantes peuvent ne pas correspondre aux totaux.
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