Produit intérieur brut, revenus et dépenses, troisième trimestre de 2018
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Diffusion : 2018-11-30
Troisième trimestre de 2018
0,5 % 
(variation trimestrielle)
4,0 %
Troisième trimestre de 2018
Troisième trimestre de 2018
0,8 %
(variation trimestrielle)
95,6 (2012=100)
Troisième trimestre de 2018
Le produit intérieur brut (PIB) réel du Canada a augmenté de 0,5 % au troisième trimestre, après avoir crû de 0,7 % au deuxième trimestre. La demande intérieure finale était inchangée, limitée par la baisse des investissements, tandis que les volumes des exportations ont légèrement progressé de 0,2 %. La vigueur des industries de l'extraction minière et du raffinage du pétrole a stimulé les revenus des sociétés.
Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a augmenté de 2,0 % au troisième trimestre. À titre de comparaison, le PIB réel aux États-Unis s'est accru de 3,5 %.
Graphique 1
Produit intérieur brut et demande intérieure finale
Vigueur des raffineries minières et pétrolières
La vigueur des raffineries minières et pétrolières a stimulé la croissance au troisième trimestre. Ces industries ont bénéficié d'une hausse des prix et de la demande étrangère. En général, la reprise de la production était fondée sur les intrants produits au pays. Les industries de services ont également montré une certaine vigueur, y compris l'immobilier. Les revenus globaux des sociétés ont augmenté au troisième trimestre, sous l'effet d'une augmentation nominale de 3,0 % de l'excédent d'exploitation brut des sociétés non financières.
Les dépenses des ménages ralentissent
La croissance des dépenses des ménages a ralenti pour s'établir à 0,3 % au troisième trimestre, en baisse par rapport à 0,6 % au deuxième trimestre de 2018. Les dépenses en biens durables (-0,7 %) ont diminué, sous l'effet d'une baisse des achats de véhicules automobiles (-1,6 %) pour un troisième trimestre consécutif. En revanche, les dépenses en biens semi-durables ont crû de 1,4 %, ce qui a stimulé une hausse des dépenses globales en biens (+0,2 %). Par ailleurs, les dépenses des ménages en services ont ralenti pour s'établir à 0,3 %, après avoir crû de 0,8 % au deuxième trimestre.
L'investissement dans le logement continue de diminuer
L'investissement total dans les bâtiments résidentiels (-1,5 %) a continué de diminuer au troisième trimestre. L'investissement dans la construction de logements neufs a reculé de 4,7 %, ce qui représente la baisse la plus prononcée depuis le deuxième trimestre de 2009. Les dépenses en rénovations (-2,0 %) se sont également repliées. En revanche, les coûts de transfert de propriété ont augmenté de 7,1 %, après deux trimestres de baisses.
L'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels diminue
Dans le secteur non résidentiel, l'investissement dans les bâtiments et les ouvrages de génie a reculé de 1,3 % au troisième trimestre, après six augmentations trimestrielles consécutives. Une baisse notable des investissements dans les ouvrages de génie (-2,3 %) a été partiellement contrebalancée par une hausse de l'investissement dans les bâtiments non résidentiels (+1,3 %). Ce recul de l'investissement dans les ouvrages de génie est attribuable à un ralentissement de l'investissement dans le secteur pétrolier et gazier.
L'investissement des entreprises dans les machines et le matériel a diminué de 2,5 %. Il s'agit de la baisse la plus prononcée enregistrée depuis le troisième trimestre de 2016. Les diminutions de l'investissement dans les aéronefs et autres matériel et pièces de transport (-51,0 %), les machines et le matériel industriels (-2,1 %), et les meubles, les installations et les ouvrages préfabriqués (-2,3 %) ont contribué à la baisse.
L'accumulation des stocks ralentit
L'accumulation des stocks des entreprises a ralenti, passant de 13,2 milliards de dollars au deuxième trimestre à 6,9 milliards de dollars au troisième trimestre. Les détaillants ont réduit leurs stocks, et les stocks de véhicules automobiles ont diminué de 4,1 milliards de dollars au troisième trimestre.
Les fabricants ont accru leurs stocks de biens durables et non durables. Les grossistes ont continué d'accumuler des stocks, mais à un rythme plus lent. Le ratio des stocks aux ventes dans l'ensemble de l'économie a augmenté pour atteindre 0,82.
Graphique 2
Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au troisième trimestre
Les importations diminuent, mais les volumes des exportations augmentent légèrement
Les volumes des importations ont diminué de 2,0 % au troisième trimestre, les importations de produits pétroliers raffinés ayant reculé de 27,2 %. La diminution des importations de pétrole a coïncidé avec l'augmentation de la production intérieure après la fin des travaux d'entretien dans certaines raffineries canadiennes, qui en avaient réduit la production au deuxième trimestre.
Les importations d'aéronefs et autres matériel et pièces de transport (-22,0 %) ont également diminué. Les volumes des importations de services ont diminué de 2,5 %, sous l'effet notamment de la baisse de la demande de services commerciaux (-3,1 %) et de services de voyage (-2,7 %).
Graphique 3
Exportations et importations
La croissance des volumes des exportations a ralenti pour s'établir à 0,2 % au troisième trimestre, après avoir progressé de 3,1 % au deuxième trimestre. Les exportations totales de biens ont affiché une hausse de 0,4 %, principalement attribuable aux exportations de minerais métalliques et de minéraux non métalliques (+27,6 %). Cette croissance est en grande partie liée à la reprise des activités dans les mines touchées par des arrêts de travail au deuxième trimestre.
Les exportations de services ont diminué de 0,8 %.
Objectifs liés au développement durable
Le 1er janvier 2016, le monde a officiellement entrepris la mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable, le plan d'action axé sur la transformation des Nations Unies qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Le plan est fondé sur 17 objectifs précis liés au développement durable.
Le communiqué sur le produit intérieur brut selon les revenus et dépenses est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :
Note aux lecteurs
La présente diffusion intègre un certain nombre de révisions. Les données de référence des tableaux des ressources et des emplois de 2015 ont été intégrées aux comptes des revenus et dépenses. Cette diffusion intègre également des mises à jour fondées sur les plus récentes enquêtes et données administratives. Une nouvelle année de base a été adoptée (passant de 2007 à 2012), et la classification du commerce a été mise à jour.
Par conséquent, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Canada a été révisée à la baisse, passant de 1,0 % à 0,7 % pour 2015, et de 1,4 % à 1,1 % pour 2016. Des renseignements plus récents ont appuyé les estimations publiées d'une croissance plus faible en 2015. Ainsi, à compter du premier trimestre de 2015, les estimations comportent un certain nombre de révisions et peuvent différer de celles publiées au deuxième trimestre de 2018.
Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses (comme les dépenses de consommation finale des ménages, la formation brute de capital fixe, les exportations et les importations) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives au revenu, y compris l'excédent d'exploitation brut, sont calculées à partir des valeurs nominales, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.
Pour obtenir des renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé Données désaisonnalisées — Foire aux questions.
Il existe deux façons d'exprimer le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et d'autres séries chronologiques comprises dans le présent communiqué :
- À moins d'indication contraire, les taux de croissance compris dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du deuxième trimestre au troisième trimestre de 2018.
- La croissance trimestrielle peut être exprimée à un taux annuel au moyen d'une formule de croissance composée, tout comme le taux d'intérêt mensuel peut être exprimé à un taux annuel. L'utilisation du taux de croissance à un taux annuel facilite la comparaison avec les statistiques officielles sur le PIB des États-Unis. Le taux de croissance trimestriel et le taux de croissance trimestriel annualisé devraient être interprétés comme une indication de la tendance la plus récente du PIB.
Révisions
Les données sur le PIB pour le troisième trimestre ont été diffusées en même temps que les données révisées du premier trimestre de 2015. Ces données intègrent des données nouvelles et révisées, ainsi que des données mises à jour sur les tendances saisonnières.
Tableaux de données en temps réel
Les tableaux de données en temps réel 36-10-0430-01 et 36-10-0431-01 seront mis à jour le 10 décembre.
Prochaine diffusion
Les données du PIB selon les revenus et dépenses du quatrième trimestre de 2018 seront diffusées le 1er mars 2019.
Produits
Le document « Révisions de 2015 à 2017 des comptes des revenus et dépenses », qui fait partie de la collection Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (13-605-X), est maintenant accessible.
Le Guide de l'utilisateur : Système canadien des comptes macroéconomiques (13-606-G) est accessible.
Le Guide méthodologique : Système canadien des comptes macroéconomiques (13-607-X) est accessible.
Coordonnées des personnes-ressources
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