Revenu des familles et des particuliers : Fichier des familles T1, 2016
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Diffusion : 2018-07-12
Selon la mesure de faible revenu des familles de recensement après impôt (MFRFR-ApI), 19,6 % des enfants vivaient en situation de faible revenu en 2016, ce qui représente une baisse par rapport au taux de 20,9 % observé en 2015.
La MFRFR-ApI repose sur la notion selon laquelle toutes les personnes d'une famille de recensement sont à faible revenu si le revenu après impôt de leur famille est inférieur à la moitié du revenu médian ajusté après impôt, après avoir tenu compte de la taille de la famille. En 2016, une famille de trois personnes était considérée comme étant à faible revenu si son revenu après impôt s'élevait à moins de 35 375 $.
La baisse du faible revenu poursuit la tendance de 2014, année pour laquelle le taux était de 21,8 %. De 2010 à 2013, le taux de faible revenu chez les enfants a été stable, allant de 22,2 % à 22,4 %.
Graphique 1
Taux de faible revenu pour les enfants de 0 à 17 ans, mesure de faible revenu des familles de recensement après impôt
Le recul du taux de faible revenu chez les enfants est associé à une hausse des dépenses gouvernementales en matière de prestations pour enfants en 2015 et en 2016. En 2014, la prestation fédérale médiane pour enfants reçue par les familles comptant un couple avec enfants s'élevait à 2 620 $. Elle a augmenté pour atteindre 3 350 $ en 2015 et 3 860 $ en 2016. Pour une famille monoparentale, la prestation médiane est passée de 3 760 $ en 2014 à 4 490 $ en 2015, puis à 5 060 $ en 2016.
Toutes les provinces et tous les territoires ont enregistré une baisse du taux de faible revenu chez les enfants de 2015 à 2016. Ce taux a également diminué chez les enfants de familles comptant un couple ainsi que chez les enfants de familles monoparentales dans la plupart des provinces et territoires.
Le taux de faible revenu chez les enfants diminue dans toutes les provinces et tous les territoires
À l'échelle des provinces, le taux de faible revenu chez les enfants était le plus bas au Québec (16,3 %) et en Alberta (18,1 %) et le plus élevé au Manitoba (29,0 %) et en Saskatchewan (26,7 %). Le Yukon (14,5 %) a enregistré le taux de faible revenu chez les enfants le plus bas pour les territoires, alors que ce taux était le plus élevé au Nunavut (34,8 %).
Le taux de faible revenu chez les enfants a diminué dans toutes les provinces et tous les territoires de 2015 à 2016. Les plus forts reculs ont été observés à l'Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick, au Québec, en Ontario, en Colombie-Britannique, au Yukon et au Nunavut, où les taux ont diminué d'au moins 1,5 point de pourcentage. Les replis du taux de faible revenu chez les enfants étaient relativement faibles en Saskatchewan (diminution de 0,4 point de pourcentage) et en Alberta (diminution de 0,1 point de pourcentage), où les effets du ralentissement du secteur des ressources ont continué à se faire sentir en 2016.
La diminution du taux de faible revenu est plus marquée chez les enfants des familles monoparentales que chez les enfants des familles comptant un couple
En 2016, 47,4 % des enfants de familles monoparentales et 11,7 % des enfants de familles comptant un couple étaient en situation de faible revenu. Chez les enfants de familles monoparentales, ce taux a baissé de 2,6 points de pourcentage par rapport à 2015, alors que chez les enfants de familles comptant un couple, il a reculé de 0,8 point de pourcentage par rapport à 2015. Les familles monoparentales tendent à toucher un revenu familial plus faible que celui des couples, ce qui peut les rendre admissibles à des prestations pour enfants plus élevées.
L'incidence du faible revenu chez les enfants de familles monoparentales varie au sein des provinces et des territoires. Plus de 60 % des enfants de familles monoparentales étaient en situation de faible revenu au Manitoba, en Saskatchewan et au Nunavut. Les taux provinciaux et territoriaux les plus bas en matière de faible revenu chez les enfants de familles monoparentales ont été observés au Yukon (34,8 %) et au Québec (39,9 %). Le taux de faible revenu chez les enfants de familles monoparentales a diminué de façon plus marquée dans les provinces atlantiques de Terre-Neuve-et-Labrador (-4,6 points de pourcentage), de l'Île-du-Prince-Édouard (-4,7 points de pourcentage) et du Nouveau-Brunswick (-4,8 points de pourcentage).
Le taux de faible revenu chez les enfants diminue dans la plupart des régions métropolitaines de recensement
Le taux de faible revenu chez les enfants a diminué dans chaque région métropolitaine de recensement (RMR) de 2015 à 2016, à l'exception de Saskatoon, de Calgary et d'Edmonton. Dans le Canada atlantique, la diminution a été la plus forte à Saint John, au Nouveau-Brunswick, où le taux de faible revenu chez les enfants a baissé, passant de 24,9 % en 2015 à 23,5 % en 2016. Au Québec, la diminution a été la plus prononcée à Sherbrooke (de 17,4 % à 15,8 %) et à Montréal (de 19,7 % à 18,1 %). En Ontario, la diminution a été la plus forte à Belleville (de 21,3 % à 18,9 %), suivi de près de Windsor (où il est passé de 25,7 % à 23,6 %). Le taux de faible revenu chez les enfants a aussi baissé à Toronto, la plus populeuse RMR de l'Ontario (de 22,8 % à 21,0 %).
Dans les provinces des Prairies, le plus fort repli du taux de faible revenu chez les enfants a été enregistré à Lethbridge, où il est passé de 18,9 % à 17,0 %, suivi de Winnipeg (de 24,3 % à 23,1 %). Le taux de faible revenu chez les enfants a été stable ou a légèrement augmenté à Saskatoon (+0,2 point de pourcentage), à Calgary (+0,1 point de pourcentage) et à Edmonton (aucun changement). Comme nous l'avons déjà mentionné, cette tendance est associée aux ralentissements de l'économie des ressources dans ces régions. Vancouver, où le taux de faible revenu chez les enfants a diminué pour passer de 21,5 % à 19,6 %, a enregistré le plus fort recul de ce taux parmi les RMR de Colombie-Britannique.
Les revenus médians sont stables sur le plan national de 2015 à 2016, mais sont en baisse dans les RMR de la Saskatchewan et de l'Alberta
Dans l'ensemble du pays, le revenu médian après impôt des familles et des personnes hors famille était essentiellement inchangé de 2015 (50 550 $) à 2016 (50 620 $). Cependant, les revenus médians ont diminué dans les RMR, comme Calgary, Edmonton, St. John's, Saskatoon et Regina, où les industries du secteur des ressources représentent une plus grande portion de l'économie locale.
Calgary et Edmonton ont été les deux RMR ayant enregistré le revenu médian après impôt le plus élevé, mais ces RMR ont également enregistré les plus fortes diminutions de ce revenu médian après impôt de 2015 à 2016. Calgary (63 540 $) a connu une diminution de 4,0 %, alors qu'Edmonton (61 330 $) a enregistré un repli de 2,9 %. Le revenu après impôt a également diminué à Regina (-1,3 % pour passer à 58 700 $), à Saskatoon (-1,8 % pour passer à 57 750 $) et à St. John's (-1,9 % pour passer à 55 490 $).
La croissance du revenu après impôt dans les autres grandes RMR a été stable, poursuivant la tendance des dernières années. Parmi toutes les RMR, cette croissance de 2015 à 2016 a été la plus élevée à Montréal (+1,3 % pour se fixer à 45 210 $). Le revenu après impôt a augmenté de 1,2 % à Vancouver (50 310 $), alors qu'il a été en hausse de 0,9 % à Toronto (50 620 $) à Windsor (50 510 $) et à Brantford (50 020 $).
Note aux lecteurs
Les données concernant le revenu des familles et des particuliers pour 2016 provenant du Fichier des familles T1 (FFT1) sont désormais disponibles. Ces données sont dérivées des déclarations de revenu des particuliers déposées au printemps 2017 et sont disponibles pour le Canada, les provinces et les territoires, ainsi que diverses régions géographiques infraprovinciales et infraterritoriales. Les données ne sont pas ajustées selon les estimations de population de Statistique Canada.
Dans ce communiqué, le concept de famille de recensement est utilisé. La famille de recensement correspond à un couple marié ou en union libre, avec ou sans enfants à la maison, ou une famille monoparentale. Les résultats comprennent également les personnes hors famille de recensement.
Ce communiqué présente des taux de faible revenu dérivés selon la mesure de faible revenu des familles de recensement après impôt (MFRFR-ApI). Une personne est considérée en situation de faible revenu lorsque son revenu ajusté après impôt est inférieur à 50 % de la médiane nationale du revenu ajusté après impôt. Le revenu ajusté après impôt est dérivé en divisant le revenu de la famille de recensement par la racine carrée de la taille de la famille et cette valeur est assignée à tous les membres de la famille de recensement. Les personnes hors familles de recensement sont traitées comme une famille de recensement de taille 1. À compter de 2018, Statistique Canada a révisé la méthodologie utilisée pour calculer la MFRFR. Les lecteurs souhaitant de plus amples détails devraient se reporter à l'article Changements méthodologiques : Mesure de faible revenu de la famille de recensement selon le Fichier des familles T1. Les données fondées sur la méthodologie mise à jour de la MFRFR-ApI se trouvent dans les tableaux 11-10-0018-01 et 11-10-0020-01. Les données fondées sur l'ancienne méthodologie de la MFRFR se trouvent dans le tableau 11-10-0015-01.
Les estimations du faible revenu dans ce communiqué diffèrent de celles qui ont été déclarées dans d'autres sources telles que le Recensement de 2016 ou l'Enquête canadienne sur le revenu (ECR). Les raisons de ces différences s'expliquent par l'unité d'analyse et la couverture des données. Le Recensement et l'ECR diffusent des taux de faible revenu selon le ménage pour l'unité d'analyse (au lieu de la famille de recensement) et excluent les territoires, les logements collectifs et les réserves indiennes. Les utilisateurs souhaitant de plus amples détails devraient se reporter à l'articleMesure de faible revenu : Comparaison de deux sources de données, Fichier des familles T1 et Recensement de la population de 2016.
Le revenu après impôt correspond au revenu total moins l'impôt sur le revenu. L'impôt sur le revenu désigne la somme de l'impôt fédéral sur le revenu et de l'impôt provincial et territorial sur le revenu, moins l'abattement là où cette mesure s'applique. Le revenu total comprend les revenus d'emploi, les revenus de placements, les transferts gouvernementaux, les revenus de retraite et les autres revenus. Conformément aux normes internationales, les gains en capital sont exclus du revenu total.
La médiane est le point où la moitié des familles ont un revenu après impôt supérieur au reste, et l'autre moitié, un revenu inférieur.
Les estimations des prestations fédérales pour enfants indiquées dans ce communiqué comprennent la prestation fiscale canadienne pour enfants, le supplément de la prestation nationale pour enfants et la prestation universelle pour la garde d'enfants de 2014 à 2016 et l'allocation canadienne pour enfants en 2016. Les prestations provinciales et territoriales pour enfants sont aussi incluses dans le revenu après impôt, mais ne sont pas déclarées séparément.
Les données des années précédentes ont été ajustées pour tenir compte de l'inflation, telle que mesurée par l'Indice des prix à la consommation.
Toutes les données figurant dans le présent communiqué ont été établies conformément à la Classification géographique type de 2016 utilisée pour le Recensement de 2016.
Une région métropolitaine de recensement (RMR) est formée d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'un centre de population (aussi appelé le noyau). Une RMR doit avoir une population totale d'au moins 100 000 habitants et son noyau doit compter au moins 50 000 de ces habitants.
Produits
Le guide de référence technique Estimations annuelles du revenu des familles de recensement, des particuliers et des aînés, Fichier de familles T1, Estimations finales (72-212-X), contient des renseignements sur la méthodologie, les concepts et la qualité pour les données disponibles dans cette diffusion.
Les données sur le Revenu des familles (13C0016, prix variés), sur le Revenu des particuliers (13C0015, prix variés) et sur le Revenu des aînés (89C0022, prix variés) sont offertes pour le Canada, les provinces et les territoires, les circonscriptions électorales fédérales, les régions économiques, les divisions de recensement, les régions métropolitaines de recensement, les agglomérations de recensement, les secteurs de recensement ainsi que pour des régions basées sur la géographie postale. Ces services personnalisés sont offerts sur demande.
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