Immigration et diversité ethnoculturelle : faits saillants du Recensement de 2016
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Diffusion : 2017-10-25
Statistique Canada publie aujourd'hui les données brossant le premier portrait statistique national sur l'immigration et la diversité ethnoculturelle provenant du Recensement de 2016.
Le jour du recensement, 21,9 % de la population a déclaré être, ou avoir déjà été, un immigrant reçu ou un résident permanent au Canada. Il s'agit d'une proportion qui s'approche de celle de 22,3 % enregistrée lors du Recensement de 1921, le niveau le plus élevé depuis la Confédération.
En 2016, le Canada comptait 1 212 075 nouveaux immigrants qui se sont établis au Canada entre 2011 et 2016. Ces immigrants récents représentaient 3,5 % de la population totale du Canada en 2016.
La majorité (60,3 %) de ces nouveaux immigrants ont été admis en vertu du volet économique, alors que 26,8 % sont venus rejoindre, par l'intermédiaire du regroupement familial, un proche déjà présent au Canada, et 11,6 % ont été admis au Canada comme réfugiés.
Pour la première fois, l'Afrique a devancé l'Europe et est le deuxième continent en importance de l'immigration récente (13,4 %). L'Asie (y compris le Moyen-Orient) demeure toutefois la principale source de l'immigration récente au Canada. En 2016, la majorité (61,8 %) des nouveaux immigrants étaient nés en Asie.
Toronto, Vancouver et Montréal demeurent les lieux de résidence de plus de la moitié des immigrants et des immigrants récents au Canada. De plus en plus d'immigrants s'établissent dans les provinces des Prairies et de l'Atlantique.
En plus de contribuer au développement social et économique du pays, les immigrants, ainsi que leurs descendants, contribuent grandement à façonner et à enrichir la composition ethnique, culturelle et linguistique de la population canadienne. Les résultats du Recensement de 2016 diffusés aujourd'hui montrent les multiples facettes de cette diversité au Canada.
Au Canada, plus d'une personne sur cinq est née à l'étranger
Le Recensement de 2016 a dénombré 7 540 830 personnes nées à l'étranger et venues au Canada par l'intermédiaire du processus d'immigration. Ces personnes représentaient plus d'un cinquième (21,9 %) de l'ensemble de la population canadienne, une proportion qui s'approche de celle de 22,3 % enregistrée lors du Recensement de 1921, soit le niveau le plus élevé depuis la Confédération.
La proportion de la population née à l'étranger était beaucoup plus faible durant la période allant de 1951 à 1991, alors qu'elle se situait entre 14,7 % et 16,1 %. Depuis lors, cette proportion a continuellement augmenté pour atteindre 19,8 % lors du Recensement de 2006 et 20,6 % lors de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
Cette hausse de la proportion d'immigrants au sein de la population canadienne s'explique par le nombre important d'immigrants admis chaque année au Canada, par une hausse progressive du nombre de décès et par des niveaux de fécondité relativement bas au Canada.
Selon les projections de la population de Statistique Canada, la proportion de la population canadienne née à l'étranger pourrait atteindre entre 24,5 % et 30,0 % en 2036.
Environ 6 immigrants récents sur 10 ont été admis en vertu du volet économique
Pour la première fois en 2016, les résultats du recensement permettent de répartir les immigrants selon les différentes catégories d'admission, et ce, pour les immigrants reçus au pays depuis 1980.
Au Canada, la sélection des immigrants s'articule autour de trois objectifs principaux : favoriser et promouvoir le développement économique, réunir les familles et respecter les obligations internationales et poursuivre la tradition humanitaire du Canada.
Parmi les immigrants récents vivant au Canada en 2016, environ 6 sur 10 ont été admis en vertu du volet économique, lorsque l'on tient compte des demandeurs principaux, des conjoints et des personnes à charge. Près de la moitié (48,0 %) des immigrants économiques récents ont été admis dans le programme des travailleurs qualifiés et un peu plus du quart (27,3 %) ont été admis dans celui des candidats des provinces et des territoires.
De plus, près de 3 immigrants récents sur 10 sont venus rejoindre, par l'intermédiaire du regroupement familial, un proche déjà présent au pays, et environ 1 immigrant récent sur 10 a été admis au Canada à titre de réfugié.
Les réfugiés représentaient une part plus élevée (24,1 %) des immigrants admis entre le 1er janvier et le 10 mai 2016, en raison notamment des nombreux réfugiés syriens reçus pendant cette période.
La situation diffère pour les immigrants admis durant les années 1980 et qui vivaient toujours au Canada en 2016. Une plus faible proportion avait été admise en vertu du volet économique : 4 immigrants sur 10 avaient été reçus dans cette catégorie, tandis que plus de 3 immigrants sur 10 avaient été parrainés par un proche, et environ 2 immigrants sur 10 étaient des réfugiés.
Des renseignements supplémentaires sont disponibles dans l'infographie « Les portes d'admission des immigrants au Canada », de même que dans les produits de données et les produits de référence.
De plus en plus d'immigrants s'établissent dans les provinces des Prairies
En 15 ans, les provinces des Prairies ont plus que doublé leur part de l'immigration récente. Le pourcentage des nouveaux immigrants qui résidaient en Alberta est passé de 6,9 % en 2001 à 17,1 % en 2016, une part qui surpasse celle de la Colombie-Britannique (14,5 %). Au Manitoba, ce pourcentage est passé de 1,8 % à 5,2 % pendant la même période. La part de la Saskatchewan s'est également accrue, passant de moins de 1,0 % en 2001 à 4,0 % en 2016.
En 2016, les provinces de l'Atlantique étaient le lieu de résidence de 2,3 % de l'immigration récente au Canada. Chacune de ces provinces a accueilli son plus grand nombre de nouveaux immigrants en 2016. La part de l'immigration récente dans cette région a ainsi plus que doublé en 15 ans.
L'Ontario, province la plus peuplée du Canada et lieu de résidence de la majorité de ses immigrants, accueillait 39,0 % de l'ensemble des immigrants récents en 2016. Cette part était de 55,9 % en 2001.
La Colombie-Britannique a aussi vu sa part de l'immigration récente au Canada diminuer en 15 ans. Celle-ci est passée de 19,9 % en 2001 à 14,5 % en 2016.
En 2016, 17,8 % des immigrants récents vivaient au Québec, soit une part plus élevée qu'en 2006 (17,5 %) et qu'en 2001 (13,7 %). Cette province a ainsi accueilli le deuxième plus grand nombre d'immigrants récents en 2016, après l'Ontario.
Quant aux territoires, ils ont enregistré les plus petits nombres d'immigrants récents. En 2016, 2 100 nouveaux immigrants, ou 0,2 % de l'ensemble des immigrants récents, se sont établis dans les territoires.
Plusieurs raisons peuvent expliquer les changements dans la répartition géographique des nouveaux immigrants. Certaines provinces ont par exemple accueilli un nombre important d'immigrants en vertu du programme des candidats des provinces et des territoires. Plus de 50 % des immigrants récents vivant à l'Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick, au Manitoba, en Saskatchewan et au Yukon ont ainsi été admis en vertu de ce programme. À l'échelle nationale, 16,4 % de l'ensemble des immigrants récents ont été admis dans ce programme.
De plus, plusieurs nouveaux immigrants choisissent de s'établir dans une région où habite déjà une communauté issue de leur pays d'origine.
Les conditions économiques relatives aux différentes régions d'accueil ont certainement joué un rôle majeur dans la répartition géographique de l'immigration au pays. Selon l'Enquête sur la population active, l'Alberta a connu la croissance de l'emploi la plus importante de 2011 à 2016, soit 7,8 %, comparativement à la moyenne nationale de 5,0 %.
Les régions métropolitaines des Prairies accueillent une part plus élevée des immigrants récents
En 2016, les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Regina, de Winnipeg, de Calgary, de Saskatoon et d'Edmonton étaient le lieu de résidence d'une part de l'immigration récente près de deux fois plus grande que leur poids démographique au Canada. Par exemple, 4,3 % des nouveaux immigrants vivaient à Winnipeg, alors que 2,2 % de l'ensemble de la population du Canada vivait dans cette RMR.
Toronto, Vancouver et Montréal, les trois RMR les plus peuplées du pays, demeurent toutefois les lieux de résidence de plus de la moitié des immigrants (61,4 %) et des immigrants récents (56,0 %) au Canada. À titre de comparaison, un peu plus du tiers (35,7 %) de la population totale du Canada vivait dans l'une ou l'autre de ces trois RMR.
En 2016, les immigrants représentaient 46,1 % de la population de Toronto, 40,8 % de celle de Vancouver et 23,4 % de celle de Montréal.
Pour la première fois, l'Afrique est le deuxième continent en importance de l'immigration récente
En 2016, 13,4 % des immigrants récents étaient nés en Afrique, soit un pourcentage quatre fois plus élevé que celui observé lors du Recensement de 1971 (3,2 %). L'Afrique est maintenant le deuxième continent en importance du point de vue de l'immigration récente au Canada, ayant surpassé l'Europe à ce chapitre, qui occupe la troisième place.
Le Nigéria, l'Algérie, l'Égypte, le Maroc et le Cameroun étaient en 2016 les cinq premiers pays de naissance des immigrants récents nés en Afrique.
Au fil des modifications apportées aux politiques d'immigration du Canada et des différents événements internationaux liés aux mouvements des migrants et des réfugiés, le pourcentage des immigrants récents nés en Europe a diminué d'un recensement à l'autre, passant de 61,6 % en 1971 à 16,1 % en 2006, et à 11,6 % en 2016.
Le premier continent en importance de l'immigration récente au Canada demeure toutefois l'Asie (y compris le Moyen-Orient). La majorité (61,8 %) des personnes arrivées au Canada entre 2011 et 2016 étaient nées en Asie. Il s'agit d'une part un peu plus élevée que celle observée au Recensement de 2006 (58,3 %) et à l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011 (56,9 %).
En 2016, 7 des 10 principaux pays de naissance des immigrants récents étaient des pays asiatiques : il s'agit des Philippines, de l'Inde, de la Chine, de l'Iran, du Pakistan, de la Syrie et de la Corée du Sud.
Quant aux nouveaux arrivants des Amériques et de l'Océanie, ils représentaient respectivement 12,6 % et 0,7 % de l'immigration récente au Canada.
Près d'une personne née à l'étranger sur deux vient de l'Asie
Les changements des principaux pays sources de l'immigration ont transformé le portrait d'ensemble de la population née à l'étranger au Canada. En 2016, près de la moitié (48,1 %) de la population née à l'étranger venait de l'Asie (y compris le Moyen-Orient), alors qu'un pourcentage plus faible (27,7 %) était né en Europe.
De plus, une part grandissante de la population immigrante est née en Afrique : celle-ci est passée de 1,4 % au Recensement de 1971 à 8,5 % au Recensement de 2016.
En 1871, soit lors du premier recensement après la Confédération, la population née à l'étranger venait principalement des îles Britanniques (83,6 %).
Un siècle plus tard, au Recensement de 1971, les personnes nées dans les îles Britanniques représentaient toujours le plus grand groupe de personnes nées à l'étranger, mais leur part avait beaucoup diminué, se situant à 29,5 %. La majorité des personnes nées à l'étranger venaient des autres pays européens et des États-Unis, alors que 10,9 % venaient des autres régions du monde.
Les tendances actuelles en immigration, si elles se poursuivent, et le vieillissement des cohortes plus anciennes d'immigrants feront en sorte que de 55,7 % à 57,9 % de l'ensemble des immigrants seront nés en Asie d'ici 2036, alors que de 15,4 % à 17,8 % seront nés en Europe. Quant aux immigrants originaires de l'Afrique, on s'attend à ce que leur pourcentage continue d'augmenter pour atteindre entre 11,0 % et 11,9 % en 2036.
Des renseignements supplémentaires sur les tendances récentes et passées sur l'immigration au Canada sont disponibles dans la vidéo « Bienvenue au Canada : 150 ans d'immigration », dans l'infographie « La population des immigrants au Canada», ainsi que dans différents produits de données sur l'immigration.
Deux enfants canadiens sur cinq sont issus de l'immigration
Les enfants de première ou deuxième génération issus de l'immigration contribuent au renouvellement démographique et à la diversité de la population canadienne.
Selon le Recensement de 2016, près de 2,2 millions d'enfants âgés de moins de 15 ans étaient nés à l'étranger (première génération) ou avaient au moins un parent né à l'étranger (deuxième génération), ce qui représente 37,5 % des enfants canadiens. Il s'agit d'une hausse par rapport à 2011, où cette proportion était de 34,6 %. Cette population d'enfants issus de l'immigration devrait continuer de croître et pourrait représenter entre 39,3 % et 49,1 % des enfants âgés de moins de 15 ans en 2036.
En 2016, les pays de l'ascendance de la majorité (74,0 %) de ces enfants de première ou deuxième génération étaient des pays de l'Asie, de l'Afrique, des Antilles et des Bermudes, de l'Amérique centrale et du Sud.
Pour obtenir plus de renseignements à ce sujet, veuillez consulter le document intitulé « Enfants issus de l'immigration : un pont entre les cultures », de la série Recensement en bref.
La vaste majorité des immigrants déclare pouvoir soutenir une conversation en français ou en anglais
La composition linguistique de l'immigration s'est modifiée au cours des 100 dernières années. Le pourcentage des immigrants ayant le français ou l'anglais comme langue maternelle est passé de 71,2 % en 1921 à 27,5 % en 2016, faisant écho aux changements des pays sources d'immigration durant cette même période. Au total, des statistiques sont présentées pour environ 200 langues dans le cadre du Recensement de 2016.
L'anglais et le français demeurent les deux langues de convergence et d'intégration à la société canadienne. La vaste majorité des 7,5 millions d'immigrants, soit 93,2 %, pouvaient soutenir une conversation en anglais ou en français en 2016. Cela signifie que seulement 6,8 % des immigrants ont déclaré ne pouvoir soutenir une conversation ni en français ni en anglais.
Des analyses plus détaillées sur les immigrants et la langue sont disponibles dans le document intitulé « L'intégration linguistique des immigrants et les populations de langue officielle au Canada », qui fait partie de la série Recensement en bref.
Plus de 250 origines ethniques
Les sources d'immigration passées et récentes ont grandement façonné la composition actuelle des origines ethniques et culturelles de la population canadienne.
De nombreuses origines ethniques ont été déclarées dans le Recensement de 2016. La liste des origines comprend différents groupes associés aux peuples autochtones. Elle comprend également les premiers groupes européens et les différents groupes qui se sont par la suite établis au Canada. En tout, des statistiques sont disponibles pour plus de 250 origines ethniques.
Des analyses plus détaillées figurent dans le document intitulé « Les origines ethniques et culturelles des Canadiens, le portrait d'un riche héritage », de la série Recensement en bref.
Croissance de la population des minorités visibles
La hausse du nombre d'immigrants provenant de pays non européens, de même que du nombre de leurs enfants et petits-enfants nés au Canada, ont contribué à la croissance de la population des minorités visibles au Canada.
Le recensement de 2016 a permis de désigner 7 674 580 personnes comme faisant partie de la population des minorités visibles, telles que définies dans la Loi sur l'équité en matière d'emploi. Elles représentent plus d'un cinquième (22,3 %) de la population du Canada. De ce nombre, 3 sur 10 étaient nées au Canada.
Depuis le Recensement de 1981, année marquant la première compilation de données sur les quatre groupes visés par les mesures d'équité en matière d'emploi (les femmes, les Autochtones, les minorités visibles et les personnes handicapées), la population des minorités visibles n'a cessé de croître. À l'époque, les 1,1 million de personnes appartenant à une minorité visible représentaient 4,7 % de la population totale canadienne.
Si les tendances actuelles devaient se maintenir, la population des minorités visibles devrait continuer de croître et représenter entre 31,2 % et 35,9 % de la population canadienne en 2036.
La population des minorités visibles est constituée de plusieurs groupes, qui sont eux-mêmes diversifiés à plusieurs égards.
Les Sud-Asiatiques, les Chinois et les Noirs constituaient les trois principaux groupes de minorités visibles, chacun ayant une population dépassant un million de personnes.
Selon le Recensement de 2016, le nombre de personnes ayant déclaré être Sud-Asiatiques était de 1 924 635, soit le quart (25,1 %) de la population des minorités visibles ou 5,6 % de l'ensemble de la population du Canada.
Les Chinois formaient le deuxième groupe de minorités visibles en importance, comptant 1 577 060 personnes. Ce groupe représentait 20,5 % de la population des minorités visibles.
Pour la première fois, la population noire du Canada a dépassé la barre du million de personnes en 2016. Ce groupe de minorités visibles, le troisième en importance du point de vue du nombre de personnes, comptait 1 198 540 personnes (soit 15,6 % de la population des minorités visibles) en 2016, comparativement à 945 670 personnes en 2011.
Les quatrième et cinquième groupes de minorités visibles en importance, les Philippins et les Arabes, ont presque doublé leurs effectifs en 10 ans et ont affiché les taux de croissance les plus élevés parmi les groupes de minorités visibles entre 2006 et 2016.
Viennent ensuite les Latino-Américains, les Asiatiques du Sud-Est, les Asiatiques occidentaux, les Coréens et les Japonais.
Des renseignements supplémentaires sur la population des minorités visibles au Canada sont disponibles dans les produits de données du Recensement de 2016.
Note aux lecteurs
La population née à l'étranger (également appelée « population immigrante ») désigne dans le Recensement de 2016 les personnes qui sont, ou qui ont déjà été, des immigrants reçus ou des résidents permanents au Canada. Il s'agit d'une personne à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence. Les immigrants qui ont obtenu la citoyenneté canadienne par naturalisation sont compris dans ce groupe.
Dans le présent communiqué du Quotidien, la population née à l'étranger ne comprend pas les résidents non permanents, qui sont des personnes vivant au Canada et qui sont titulaires d'un permis de travail ou d'études, ou encore des demandeurs du statut de réfugié. La population née à l'étranger exclut aussi les citoyens canadiens de naissance qui sont nés à l'étranger. Ces derniers sont considérés comme étant des Canadiens de naissance ou des non-immigrants.
Un immigrant récent désigne un immigrant qui a obtenu le statut d'immigrant reçu ou de résident permanent pour la première fois au cours des cinq années ayant précédé un recensement donné. Dans le cas du Recensement de 2016, la période s'étend du 1er janvier 2011 au 10 mai 2016.
Produits et diffusions du Recensement de la population de 2016
Aujourd'hui, Statistique Canada diffuse la cinquième série de résultats du Recensement de la population de 2016. De nouvelles données sont disponibles sur l'immigration, les catégories d'admission, la citoyenneté, le lieu de naissance, le statut des générations, la connaissance des langues non officielles, l'origine ethnique et les minorités visibles.
Les résultats du Recensement de 2016 montrent dans quelle mesure la population canadienne continue à se diversifier grâce à l'apport de l'immigration. Ces données peuvent être utiles pour mieux comprendre l'intégration des immigrants et de leurs enfants dans la société canadienne. Elles offrent des renseignements qui ont des incidences sur de nombreux services et programmes, tels que l'emploi, l'éducation, la citoyenneté, la santé et le logement.
Des résultats portant sur les peuples autochtones et sur le logement sont aussi diffusés aujourd'hui.
Plusieurs produits du Recensement de 2016 sont également accessibles à compter d'aujourd'hui sur le module Web du Programme du recensement. Ce module a été conçu pour permettre un accès facile et gratuit aux données du recensement. L'information est organisée selon de grandes catégories de produits, qui comprennent les produits analytiques, les produits de données, les produits de référence, la géographie et un centre vidéo.
Les produits analytiques comportent trois articles de la série Recensement en bref. Ils présentent des analyses axées sur les enjeux démographiques actuels, y compris ceux qui sont pertinents du point de vue des politiques publiques. Le premier article est axé sur les enfants issus de l'immigration, qui font un pont entre les cultures. Le deuxième porte sur l'intégration linguistique des immigrants et les populations de langue officielle. Le troisième article présente de l'information sur les origines ethniques et culturelles des Canadiens.
Les produits de données comprennent les résultats ayant trait à l'immigration et à la diversité ethnoculturelle pour un large éventail de régions géographiques normalisées, et sont disponibles par l'intermédiaire du Profil du recensement, des Tableaux de données et des Faits saillants en tableaux.
De plus, la Série « Perspective géographique » présente des données et des faits saillants sur des thèmes clés du présent article du Quotidien et des articles de la série Recensement en bref, et ce, pour divers niveaux géographiques.
Les produits de référence contiennent des renseignements permettant de mieux comprendre les données du recensement. Ces produits incluent le Guide du Recensement de la population, 2016, qui résume les aspects fondamentaux du recensement, et qui présente les taux de réponse et d'autres renseignements sur la qualité des données. Ils comprennent également le Dictionnaire, Recensement de la population, 2016, qui présente les concepts et les variables du recensement, et trois guides de référence, soit le Guide de référence sur les minorités visibles et le groupe de population, le Guide de référence sur le lieu de naissance, le statut des générations, la citoyenneté et l'immigration et le Guide de référence sur l'origine ethnique, qui expliquent les concepts du recensement ainsi que les modifications apportées au Recensement de 2016. Ces guides de référence contiennent aussi de l'information sur la qualité des données, la comparabilité historique et la comparaison avec d'autres sources de données. Tout au long du cycle de diffusion, le Dictionnaire et le Guide du Recensement de la population sont mis à jour en fonction des nouveaux renseignements.
Les produits et services géographiques liés au Programme du Recensement de 2016 figurent à la section Géographie. On y trouve GéoRecherche, une application de cartographie interactive, pour diverses régions géographiques normalisées.
Un bref portrait historique des changements dans les pays sources de l'immigration au Canada peut être consulté dans le Centre vidéo.
Deux infographies sont disponibles : l'infographie intitulée La population des immigrants au Canada illustre quelques-unes des principales conclusions, notamment sur les lieux de naissance des immigrants et des immigrants récents au Canada, tandis que l'autre infographie intitulée Les portes d'admission des immigrants au Canada illustre les principales catégories d'admission dans lesquelles les immigrants ont été reçus au Canada depuis 1980.
Le public est invité à clavarder avec nos experts au sujet de cette diffusion le vendredi 27 octobre 2017 de 12 h 30 à 13 h 30, heure de l'Est.
Au cours des prochains mois, Statistique Canada continuera de diffuser les résultats du Recensement de la population de 2016, et fournira un portrait encore plus complet de la population canadienne. Veuillez consulter l'horaire de diffusion du Programme du Recensement de 2016 pour connaître les dates de diffusion des données et des analyses touchant différents thèmes tout au long de 2017 et consulter régulièrement le module Web du Programme du recensement pour la diffusion d'autres produits.
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