Un paysage linguistique de plus en plus diversifié : données corrigées du Recensement de 2016
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Diffusion : 2017-08-17
La diversité linguistique est en forte croissance au Canada. Près de 7,6 millions de Canadiens ont déclaré parler une langue autre que le français ou l'anglais à la maison en 2016. C'est près de 1 million de personnes de plus qu'en 2011, soit une croissance de 14,5 %. De plus, la proportion de la population canadienne qui parle plus d'une langue à la maison est passée de 17,5 % en 2011 à 19,4 % en 2016.
Dans ce contexte de diversité linguistique croissante, le français et l'anglais demeurent les langues de convergence et d'intégration à la société canadienne : 93,4 % des Canadiens parlent le français ou l'anglais au moins de façon régulière à la maison.
Le taux de bilinguisme français-anglais atteignait 17,9 % au Canada en 2016, ce qui constitue un nouveau sommet. Le précédent sommet avait été atteint en 2001, alors que le taux de bilinguisme s'élevait à 17,7 %.
On constate cependant un recul du français comme langue maternelle (21,4 % en 2016 comparativement à 22,0 % en 2011) et comme langue d'usage à la maison (23,4 % en 2016 comparativement à 23,8 % en 2011) dans l'ensemble du Canada.
La diversité linguistique est en croissance
Les langues tierces (autres que le français ou l'anglais) sont de plus en plus présentes au Canada. La proportion de la population ayant déclaré une langue tierce comme langue maternelle (seule ou en combinaison avec d'autres langues) est passée de 21,3 % en 2011 à 22,9 % en 2016. De même, 21,8 % des Canadiens ont déclaré parler une langue tierce à la maison en 2016, comparativement à 20,0 % en 2011. Le nombre de personnes ayant déclaré plus d'une langue a par ailleurs augmenté de 2011 à 2016, tant à la question sur la langue maternelle qu'à la question sur la langue parlée à la maison.
La proportion de Canadiens qui déclarent le français ou l'anglais comme langue maternelle diminue sensiblement d'un recensement à l'autre. En 2016, 78,9 % de la population canadienne avait le français ou l'anglais comme langue maternelle. Cette proportion s'élevait à 80,2 % en 2011, et à 82,4 % en 2001.
Les langues immigrantes sont en forte croissance
Les « langues immigrantes » désignent les langues (autres que le français et l'anglais, langues officielles nationales) dont la présence au Canada est initialement due à l'immigration postérieure à la colonisation française et anglaise. Outre le français et l'anglais, cette expression exclut les langues autochtones et les langues des signes.
Les premiers résultats du Recensement de 2016, diffusés le 8 février 2017, ont rappelé que la migration internationale est le principal moteur de la croissance démographique au Canada. Dans ce contexte, le paysage linguistique canadien est en constante évolution. Lors du Recensement de 2016, plus de 7,7 millions de personnes ont déclaré une langue maternelle immigrante (seule ou en combinaison avec d'autres langues). Cela équivaut à 22,3 % de la population canadienne.
Plus de 7,3 millions de personnes ont déclaré parler une langue immigrante à la maison. Les principales langues immigrantes parlées à la maison par les Canadiens en 2016 étaient le mandarin (641 100 personnes), le cantonais (594 705 personnes), le pendjabi (568 375 personnes), l'espagnol (553 495 personnes), le tagalog (pilipino) (525 375 personnes) et l'arabe (514 200 personnes). Le nombre de locuteurs de chacune de ces langues prise individuellement représente entre 1,4 % et 1,9 % de la population canadienne.
Certaines langues ont connu une croissance importante de 2011 à 2016. Parmi les langues comptant au moins 100 000 locuteurs, le tagalog (pilipino) (+35,0 %), l'arabe (+30,0 %), le persan (farsi) (+26,7 %), l'hindi (+26,1 %) et l'ourdou (+25,0 %) sont celles qui ont connu les plus fortes croissances. Le nombre de personnes parlant une langue chinoise à la maison a connu une croissance de 16,8 % de 2011 à 2016 (voir la note aux lecteurs).
À l'inverse, certaines langues européennes ont été déclarées comme langue d'usage à la maison par un moins grand nombre de personnes. Les principaux exemples sont l'italien (-10,9 %), le polonais (-5,5 %), l'allemand (-3,3 %) et le grec (-2,3 %).
Ces tendances témoignent des changements qu'a connus le Canada quant à l'origine géographique de ses immigrants. Le nombre de locuteurs des langues des pays sources de l'immigration récente, principalement des pays asiatiques, est en hausse. À l'inverse, les effectifs de locuteurs de certaines langues européennes, qui témoignent de vagues d'immigration plus anciennes, sont plutôt en baisse.
Les langues immigrantes sont particulièrement présentes dans les grandes régions métropolitaines de recensement (RMR) du pays.
La population de langue maternelle immigrante est en croissance partout au Canada
On observe une croissance de la population de langue maternelle immigrante dans toutes les régions du Canada. En nombres absolus, c'est en Ontario (+352 745 personnes) et dans les provinces de l'Ouest (+414 260 personnes) qu'on observe les plus importantes croissances de 2011 à 2016.
En termes relatifs, c'est dans les provinces de l'Atlantique (+33,2 %) et dans les territoires (+27,6 %) que la croissance de la population de langue maternelle immigrante a été la plus importante. Dans l'ensemble, les provinces de l'Atlantique et les territoires ne regroupaient que 1,2 % de la population de langue maternelle immigrante en 2016. En 2011, cette proportion était de 1,0 %.
La population de langue maternelle immigrante est concentrée dans les grandes RMR. Près des deux tiers de cette population résident dans les RMR de Toronto (35,3 %), Vancouver (14,1 %) et Montréal (13,0 %). Ces proportions sont toutefois en baisse par rapport à 2011, alors qu'elles étaient respectivement de 36,3 %, 14,3 % et 13,3 %.
En termes relatifs, la population de langue maternelle immigrante a connu une croissance beaucoup plus rapide dans les RMR d'Edmonton (+31,1 %), de Calgary (+28,0 %) et, dans une moindre mesure, d'Ottawa-Gatineau (+15,5 %). Cette croissance était de 10,3 % à Toronto, 10,6 % à Montréal et 11,5 % à Vancouver.
À Montréal et à Ottawa-Gatineau, l'arabe est la principale langue maternelle immigrante. À Calgary comme à Edmonton, les trois langues maternelles immigrantes les plus fréquentes sont, dans l'ordre, le tagalog, le pendjabi et le cantonais. À Toronto et à Vancouver, il s'agit du cantonais, du mandarin et du pendjabi.
Les langues cries sont les langues autochtones les plus fréquemment parlées à la maison
Le Recensement de la population de 2016 présente des données sur près de 70 langues autochtones.
Les langues cries étaient les langues autochtones les plus souvent mentionnées comme langue d'usage à la maison (83 985 personnes) au Canada en 2016. L'inuktitut était parlé par 39 025 personnes, alors que 21 800 personnes parlaient l'ojibwé, 13 855 personnes l'oji-cri, 11 780 personnes le déné et 10 960 personnes le montagnais (innu).
Dans l'ensemble, le nombre de personnes qui parlent une langue autochtone à la maison (228 770 personnes) est supérieur au nombre de personnes qui ont une langue maternelle autochtone (213 230 personnes). Cette différence, particulièrement marquée chez les personnes âgées de 0 à 14 ans, témoigne de l'acquisition croissante d'une langue autochtone comme langue seconde. Dans ce groupe d'âge, on dénombre 44 000 personnes de langue maternelle autochtone, alors que 55 970 personnes parlent une langue autochtone au moins régulièrement à la maison.
Des analyses plus détaillées mettant en lumière la richesse et la diversité des langues autochtones seront disponibles lors de la diffusion des données du Recensement de 2016 sur les peuples autochtones qui aura lieu le 25 octobre 2017.
Le français et l'anglais sont des vecteurs d'intégration à la société canadienne
La diversité linguistique se mesure aussi par la croissance du plurilinguisme dans les foyers canadiens. Les langues se côtoient de plus en plus dans les foyers des Canadiens de toutes origines.
La proportion de la population canadienne qui parle plus d'une langue à la maison est passée de 17,5 % en 2011 à 19,4 % en 2016. On assiste également à une croissance des réponses multiples à la question sur la langue maternelle : la proportion des personnes ayant déclaré plus d'une langue maternelle est passée de 1,9 % en 2011 à 2,4 % en 2016.
Le plurilinguisme est principalement dû à l'utilisation de plus en plus fréquente des langues officielles en combinaison avec une langue immigrante. En ce sens, 69,9 % des personnes de langue maternelle tierce (réponses uniques seulement) parlaient le français ou l'anglais à la maison en 2016. Dans la plupart des cas, le français ou l'anglais était parlé en combinaison avec la langue maternelle.
De même, 69,8 % des personnes qui parlaient une langue tierce à la maison (peu importe la langue maternelle) le faisaient en combinaison avec au moins une des deux langues officielles.
Dans l'ensemble, 98,1 % de la population canadienne se déclarait capable de soutenir une conversation dans au moins une langue officielle en 2016, et 93,4 % des Canadiens parlaient l'anglais ou le français à la maison au moins sur une base régulière.
Nouveau sommet pour le bilinguisme français-anglais
Les deux langues officielles du Canada incarnent la dualité linguistique, partie intégrante de l'histoire de la Confédération canadienne, qui célèbre cette année son 150e anniversaire. Témoignage de l'importance de la dualité linguistique canadienne, le taux de bilinguisme français-anglais au Canada est en croissance et atteignait 17,9 % en 2016. Il s'agit d'un nouveau sommet dans l'histoire canadienne. Le précédent sommet avait été observé en 2001 (17,7 %).
On observe également une croissance du bilinguisme français-anglais dans la plupart des provinces et territoires, et particulièrement au Québec.
Les données sur la connaissance des langues tierces seront disponibles le 25 octobre 2017, lors de la diffusion des données du Recensement de 2016 sur l'immigration et la diversité ethnoculturelle, le logement et les peuples autochtones.
Croissance de l'anglais, mais recul du français dans la sphère privée
La proportion de Canadiens capables de soutenir une conversation en anglais s'élevait à 86,2 % en 2016, et 74,5 % des Canadiens déclaraient parler l'anglais à la maison au moins régulièrement. Ces deux proportions sont en hausse par rapport à 2011, alors qu'elles étaient respectivement de 85,6 % et 74,0 %. Le poids relatif de la population de langue maternelle anglaise (58,1 % en 2016) est toutefois en baisse par rapport à 2011 (58,6 %).
À l'inverse, l'usage du français recule dans la sphère privée dans l'ensemble du Canada. La population de langue maternelle française est passée de 22,0 % en 2011 à 21,4 % en 2016 dans l'ensemble du Canada, et de 79,7 % en 2011 à 79,1 % en 2016 au Québec.
De même, 23,4 % des Canadiens parlaient le français à la maison en 2016, comparativement à 23,8 % en 2011. Au Québec, toutefois, la proportion de la population qui parlait le français à la maison est passée de 87,0 % en 2011 à 87,1 % en 2016.
La minorité de langue anglaise (définie selon la première langue officielle parlée) représentait 13,7 % de la population du Québec en 2016, en hausse par rapport à 2011 (13,5 %).
Au Canada hors Québec, la minorité de langue française est passée de 4,0 % de la population en 2011 à 3,8 % en 2016. La minorité de langue officielle est toutefois en croissance dans les territoires. Elle est passée de 4,4 % en 2011 à 4,6 % en 2016 au Yukon, de 2,6 % en 2011 à 3,0 % en 2016 aux Territoires du Nord-Ouest, et de 1,5 % en 2011 à 1,8 % en 2016 au Nunavut.
L'arabe connaît une forte croissance dans les provinces de l'Atlantique
Dans les provinces de l'Atlantique, on observe une forte croissance des langues immigrantes comme langue maternelle et comme langue d'usage à la maison. L'arabe, en particulier, a connu une forte croissance de 2011 à 2016. C'est la principale langue d'usage immigrante dans trois des provinces de l'Atlantique.
La seule exception est l'Île-du-Prince-Édouard, où le mandarin est la principale langue immigrante parlée à la maison (2 290 personnes).
Toutefois, la langue tierce la plus fréquemment déclarée comme langue parlée à la maison à Terre-Neuve-et-Labrador est le montagnais (innu) (1 505 personnes), une langue autochtone.
Au Québec, recul du français comme langue maternelle
Comme langue maternelle, le français a connu un recul au Québec, passant de 79,7 % en 2011 à 79,1 % en 2016. La proportion de la population qui parlait le français à la maison est passée de 87,0 % en 2011 à 87,1 % en 2016. Toutefois, la proportion de la population qui parlait uniquement le français à la maison était de 71,2 % en 2016, en baisse par rapport à 2011 (72,8 %).
L'anglais a connu une croissance comme langue d'usage à la maison au Québec (de 18,3 % en 2011 à 19,2 % en 2016). Toutefois, la proportion de la population qui parlait uniquement l'anglais à la maison au Québec était de 6,0 % en 2016, en baisse par rapport à 2011 (6,2 %). Comme langue maternelle, l'anglais est passé de 9,0 % en 2011 à 8,9 % en 2016.
Au Québec, l'arabe est la langue immigrante la plus parlée à la maison (213 055 personnes) en 2016, en hausse de 23,7 % par rapport à 2011.
Près de la moitié des Canadiens de langue maternelle immigrante résidaient en Ontario en 2016
Près de la moitié (49,5 %) des Canadiens qui ont une langue immigrante comme langue maternelle ou comme langue d'usage à la maison résidaient en Ontario en 2016, en léger déclin par rapport à 2011 (50,9 % pour la langue maternelle et 51,2 % pour la langue d'usage).
Entre autres, l'arabe (+30,5 %), le persan (farsi) (+24,0 %), l'ourdou (+21,3 %), le tagalog (pilipino) (+19,3 %), les langues chinoises (+17,4 %) et le pendjabi (+14,5 %) parlés à la maison ont connu une croissance importante de 2011 à 2016 en Ontario.
Les langues asiatiques connaissent une forte croissance dans les provinces de l'Ouest
Le tagalog (pilipino) est la principale langue immigrante parlée à la maison dans les provinces des Prairies. De 2011 à 2016, le tagalog (pilipino) a connu une croissance de 123,1 % en Saskatchewan, de 68,3 % en Alberta et de 42,3 % au Manitoba.
En Colombie-Britannique, le pendjabi est la principale langue immigrante parlée à la maison (222 720 personnes) en 2016, tout juste devant le mandarin (202 625 personnes) et le cantonais (200 280 personnes). Il s'agit d'une croissance de 10,9 % par rapport à 2011 pour le pendjabi.
Forte croissance du tagalog dans les territoires
Le nombre de personnes ayant déclaré parler le tagalog (pilipino) a connu une forte croissance au Yukon (+105,4 %), dans les Territoires du Nord-Ouest (+58,8 %) et au Nunavut (+54,5 %). La principale langue tierce parlée à la maison est toutefois le flanc-de-chien (tlicho) dans les Territoires du Nord-Ouest (2 005 personnes), et l'inuktitut au Nunavut (25 405 personnes). Il s'agit d'une croissance de 12,1 % pour l'inuktitut au Nunavut de 2011 à 2016.
Tous les indicateurs linguistiques témoignent de la croissance du français dans les trois territoires canadiens.
Note aux lecteurs
La langue maternelle désigne la première langue apprise dans l'enfance et encore comprise.
Le Recensement de la population comporte depuis 2001 une question à deux volets sur la ou les langues parlées à la maison. Le premier volet concerne la langue parlée le plus souvent à la maison (volet A). Le second volet concerne la ou les langues parlées régulièrement à la maison en plus de la langue principale, le cas échéant (volet B). Pour les deux volets, des réponses multiples sont acceptées. Dans ce document, les statistiques sur une langue parlée à la maison (aussi appelée langue d'usage) comprennent, sauf mention contraire, toutes les personnes qui ont déclaré cette langue au volet A ou B, seule ou en combinaison avec une autre langue.
L'expression « langues tierces » désigne toutes les langues autres que le français et l'anglais. Elle regroupe les langues autochtones, les langues immigrantes et les langues des signes. On retrouvera également dans certains produits de données l'expression « langues non officielles » qui désigne la même catégorie.
L'expression « langues immigrantes » désigne les langues (autres que le français et l'anglais) dont la présence au Canada est initialement due à l'immigration postérieure à la colonisation française et anglaise. Outre le français et l'anglais, cette expression exclut les langues autochtones et les langues des signes.
Les langues autochtones désignent les langues (autres que le français ou l'anglais) traditionnellement parlées par les Autochtones au Canada, c'est-à-dire les Premières Nations (Indiens de l'Amérique du Nord), les Métis et les Inuits.
Une nouvelle instruction ajoutée au questionnaire électronique demandant aux répondants de préciser, le cas échéant, la langue chinoise parlée à la maison ou celle apprise en premier lieu dans l'enfance (langue maternelle) a engendré une forte croissance de certaines langues chinoises, particulièrement le mandarin (+364 000 personnes, soit une hausse de 131,6 %) et le cantonais (+180 000 personnes, soit une hausse de 43,5 %). Dans l'ensemble, le nombre de personnes ayant déclaré parler une langue chinoise au moins régulièrement à la maison a connu une croissance de 16,8 %.
Produits et diffusions du Recensement de la population de 2016
Dans le cadre des efforts visant à corriger les anomalies décelées dans les renseignements sur la langue du Recensement de 2016 qui ont été publiées initialement le 2 août 2017, Statistique Canada diffuse aujourd'hui trois nouveaux tableaux sur la langue ainsi que des renseignements connexes avec les données révisées.
Ces tableaux de données sont accessibles sous la rubrique 'Produits de données' dans le module Web du Programme du recensement.
Une note technique explicative intitulée Mise à jour des données du Recensement de 2016 sur la langue, qui résume les répercussions des mesures correctives qui ont été prises, et explique ce que les utilisateurs devraient savoir au sujet des changements dans les données découlant de ces corrections, est également disponible à compter d'aujourd'hui.
Les autres produits sur la langue du Recensement de 2016 qui ont été diffusés initialement le 2 août 2017 font présentement l'objet d'une révision. De plus amples renseignements quant à la date de diffusion de ces produits seront communiqués au cours des prochaines semaines.
Statistique Canada regrette tout inconvénient causé par cette erreur et maintient son engagement à publier des renseignements de grande qualité.
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