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Rapports sur la santé, avril 2016

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Diffusion : 2016-04-20

Différences dans les taux de survie au cancer au Canada, selon le sexe

Une nouvelle étude intitulée « Différences dans les taux de survie au cancer au Canada, selon le sexe », qui porte sur le taux de survie au cancer après cinq ans pour la période de 2004 à 2008, révèle que les femmes avaient un avantage en fait de survie par rapport aux hommes pour 13 des 18 cancers examinés.

Pour tous les cancers combinés, l'excès de risque relatif de décès était de 13 % plus faible chez les femmes. L'avantage en fait de survie des femmes était le plus grand pour le cancer de la thyroïde (excès de risque relatif plus faible de 69 %), le mélanome de la peau (plus faible de 48 %) et le lymphome hodgkinien (plus faible de 35 %), suivis du cancer de la bouche, du cancer du poumon, du lymphome non hodgkinien et du cancer du cerveau et autres cancers du système nerveux.

Le seul cancer pour lequel les femmes avaient un désavantage significatif en fait de survie était le cancer de la vessie (excès de risque relatif de décès plus élevé de 23 %).

L'avantage des femmes en fait de survie était particulièrement prononcé chez celles qui avaient reçu un diagnostic à un plus jeune âge. Pour tous les cancers combinés, l'excès de risque relatif de décès était de 23 % plus faible chez les femmes de moins de 55 ans que chez les hommes.

Des avantages significatifs ont été observés chez les femmes au cours de chaque intervalle de suivi pour tous les cancers combinés. Cependant, l'avantage était plus faible dans la première année suivant le diagnostic (excès de risque relatif de décès plus faible de 8 %, comparativement à 14 % ou à 15 % de la deuxième à la cinquième année).

Les facteurs qui expliquent les taux de survie significativement plus élevés des femmes après un diagnostic de cancer ne sont pas encore bien compris, mais les hormones féminines pourraient jouer un rôle. L'avantage notable des femmes qui ont reçu un diagnostic entre 15 et 54 ans appuie de manière indirecte l'hypothèse d'une influence hormonale.

En outre, les femmes sont peut-être plus susceptibles que les hommes d'avoir des comportements favorisant la santé, ce qui peut les amener à avoir des contacts plus fréquents avec le système de soins de santé, à un plus jeune âge (par exemple pour le dépistage). Dans certains cas, cela peut se traduire par un diagnostic précoce et, en fin de compte, par un pronostic plus favorable.

  Note aux lecteurs

Cette étude, qui repose sur les données du Registre canadien du cancer, examine les différences selon le sexe dans les taux de survie au cancer, et ce, pour tous les cancers combinés et pour 18 cancers ou groupes de cancers particuliers. Les données sur l'incidence du cancer sont tirées de la version d'octobre 2011 du Registre canadien du cancer. Le suivi de la mortalité jusqu'au 31 décembre 2008 a été basé sur le couplage d'enregistrements avec la Base canadienne de données sur l'état civil : décès (sauf les décès enregistrés dans la province de Québec) et sur les renseignements déclarés par les registres provinciaux et territoriaux du cancer. Les données du Québec ont été exclues parce que la méthode de détermination de la date du diagnostic différait de celle utilisée dans les autres provinces, et en raison de problèmes liés à la détermination exacte du statut vital des cas.

Étant donné que l'étude portait sur les différences selon le sexe, les cancers propres à un sexe (cancers du système génital) ont été exclus, tout comme le cancer du sein, qui est rare chez les hommes.

Des analyses distinctes ont été menées pour les sujets plus jeunes (15 à 54 ans) et les sujets plus âgés (55 à 99 ans). L'âge de 55 ans a été utilisé comme indicateur substitut de la ménopause. Des analyses stratifiées ont aussi été effectuées pour trois intervalles de suivi : la première année suivant le diagnostic; les deuxième et troisième années combinées; les quatrième et cinquième années combinées.

Dans ce contexte, l'excès de risque relatif correspond au rapport entre l'excès de risque de décès des femmes après un diagnostic de cancer et celui des hommes.

Produits

L'article « Différences dans les taux de survie au cancer au Canada, selon le sexe » est accessible dans le numéro en ligne d'avril 2016 de Rapports sur la santé, vol. 27, no 4 (Numéro au catalogue82-003-X), à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

Ce numéro de Rapports sur la santé contient deux autres articles : « Déplacement actif et santé des adultes : Enquête canadienne sur les mesures de la santé, 2007 à 2011 » et « Utilisation d'une loi bêta-binomiale pour estimer la prévalence de l'observation des lignes directrices en matière d'activité physique chez les enfants et les jeunes ».

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca).

Pour obtenir plus de renseignements sur l'article « Différences dans les taux de survie au cancer au Canada, selon le sexe », communiquez avec Didier Garriguet (didier.garriguet@canada.ca), Division de l'analyse de la santé, Statistique Canada.

Pour obtenir plus de renseignements sur l'article « Déplacement actif et santé des adultes : Enquête canadienne sur les mesures de la santé, 2007 à 2011 », communiquez avec Adrienne Vienneau (avienneau@cheo.on.ca), Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario.

Pour obtenir plus de renseignements sur l'article « Utilisation d'une loi bêta-binomiale pour estimer la prévalence de l'observation des lignes directrices en matière d'activité physique chez les enfants et les jeunes », communiquez avec Didier Garriguet (didier.garriguet@canada.ca), Division de l'analyse de la santé, Statistique Canada.

Pour obtenir plus de renseignements au sujet de Rapports sur la santé, communiquez avec Janice Felman au 613-799-7746 (janice.felman@canada.ca), Division de l'analyse de la santé, Statistique Canada.

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