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Étude : Les membres de minorités visibles en tant que victimes d'actes criminels

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Le Quotidien


Le mercredi 13 février 2008
2004

Selon une nouvelle étude, les membres de minorités visibles nés au Canada ont enregistré, en 2004, des taux de victimisation avec violence qui étaient trois fois plus élevés que les membres de minorités visibles nés à l'étranger.

L'étude, qui est fondée sur les données de l'Enquête sociale générale de 2004, a révélé certaines différences entre les taux pour les groupes de minorités visibles selon le lieu de naissance.

Le taux affiché pour les membres de minorités visibles nés au Canada s'élevait à 211 incidents violents pour 1 000 habitants, comparativement à 69 incidents pour les membres de minorités visibles immigrants.

L'étude a montré qu'un certain nombre de facteurs pourraient aider à expliquer ces différences. Par exemple, les membres de minorités visibles nés au Canada sont plus jeunes, et plus susceptibles d'être célibataires et de toucher un faible revenu que leurs homologues nés à l'étranger.

Les membres de minorités visibles nés au Canada participent également à un plus grand nombre d'activités en soirée. Des études antérieures ont permis d'établir un lien entre ces facteurs et un risque accru de victimisation.

Toutefois, même après la prise en compte de tous ces facteurs, le lieu de naissance avait toujours une incidence sur les probabilités qu'un membre de minorité visible soit victime d'un crime violent.

L'étude a montré que, dans l'ensemble, les membres de minorités visibles et les personnes n'appartenant pas à une minorité visible risquaient dans à peu près la même mesure d'être victimes d'un crime violent, comme une agression sexuelle, un vol qualifié ou des voies de fait.

Le taux de victimisation pour tous les membres de minorités visibles se situait à 98 incidents pour 1 000 habitants, comparativement à 107 pour les personnes n'appartenant pas à une minorité visible.

Bon nombre des caractéristiques des incidents violents commis contre des membres de minorités visibles étaient semblables à celles observées pour les personnes n'appartenant pas à une minorité visible. Par exemple, le tiers seulement des incidents violents perpétrés à la fois contre des membres de minorités visibles et contre des personnes n'appartenant pas à une minorité visible ont été signalés à la police.

En outre, la relation entre la victime et l'auteur était semblable, que la victime appartienne à une minorité visible ou non. L'auteur était un étranger dans 48 % des incidents violents commis contre des membres de minorités visibles et dans 44 % de ceux perpétrés contre des personnes n'appartenant pas à une minorité visible.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4504.

Le profil «Les minorités visibles et la victimisation», qui fait partie de la Série de profils du Centre canadien de la statistique juridique (85F0033MWF2008015, gratuite), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Sous Publications Internet gratuites, choisissez Crime et justice.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services d'information à la clientèle au 613-951-9023 ou composez sans frais le 1-800-387-2231, Centre canadien de la statistique juridique.