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Le mercredi 24 mai 2006 Investissement direct étranger
L'investissement direct étranger au Canada a augmenté trois plus vite que l'investissement direct canadien à l'étranger en 2005, principalement en raison de l'importante appréciation du dollar canadien qui a fait baisser la valeur des investissements existants à l'étranger. L'investissement direct étranger au Canada a augmenté de plus de 9 %, tandis que l'investissement direct canadien à l'étranger n'a crû que de 3 %. L'investissement direct étranger au Canada a atteint 415,6 milliards de dollars à la fin de 2005, en hausse de 34,6 milliards de dollars par rapport à il y a un an. Cette croissance est attribuable principalement aux acquisitions et aux injections de fonds par les sociétés mères dans le fonds de roulement de leurs filiales canadiennes. Les investissements directs étrangers au Canada ont progressé continuellement depuis le milieu des années 1930.
Parallèlement, l'investissement direct canadien à l'étranger a atteint 465,1 milliards de dollars, en hausse comparativement aux 451,4 milliards de dollars enregistrés à la fin de 2004. L'appréciation du dollar canadien a fait baisser ces avoirs de 30,0 milliards de dollars car les investissements directs canadiens à l'étranger sont libellés en devises étrangères. Toutefois, la valeur des opérations en capital au cours de l'année a fait un large contrepoids à cet effet. C'est ainsi que le bilan net des investissements directs (l'écart entre l'investissement direct canadien à l'étranger et l'investissement direct étranger au Canada) a diminué pour passer à 49,5 milliards de dollars à la fin de 2005, comparativement au montant révisé de 70,4 milliards de dollars il y a un an. En 2005, le dollar canadien a progressé de 3,4 % par rapport au dollar américain, de 15,2 % par rapport à la livre sterling, de 19,0 % par rapport au yen japonais et de 18,3 % par rapport à l'euro. L'investissement direct augmente aux États-Unis et diminue dans les pays européensL'actif en investissements directs aux États-Unis a crû de 17,4 milliards de dollars pour atteindre 213,7 milliards de dollars, surtout en raison des sorties de capitaux vers les entreprises déjà en exploitation situées au sud de la frontière. Pour une deuxième année consécutive, la part des investissements américains a progressé. Elle représentait 46 % du total de l'investissement direct à l'étranger à la fin de 2005, comparativement à 43 % il y a un an. Le raffermissement du dollar canadien par rapport à l'euro et à la livre sterling a eu un effet négatif sur l'actif en investissements directs dans les pays européens. La valeur des investissements directs canadiens au Royaume-Uni a fléchi de 1,7 milliard de dollars et s'est établie à 42,7 milliards de dollars. Le Royaume-Uni s'est tout de même classé au deuxième rang en ce qui a trait aux destinations de l'investissement direct canadien à l'étranger. L'investissement direct canadien en France a chuté (-14 %), ainsi que les investissements aux Pays-Bas (-19 %). Toutefois, ces pays sont encore des destinations privilégiées pour les investisseurs directs canadiens à l'étranger. La France, les Pays-Bas, l'Irlande et le Royaume-Uni étaient les seuls pays européens parmi les 10 plus importants en ce qui concerne les investissements directs canadiens à l'étranger à la fin de 2005. Les investisseurs directs canadiens ont continué d'investir dans les pays des Caraïbes à la fin de 2005. La Barbade, enregistrant des investissements directs de 34,7 milliards de dollars, en hausse de 13 %, se classait au troisième rang des destinations préférées pour les investissements directs, après les États-Unis et le Royaume-Uni. Le Brésil a été le seul nouveau pays à joindre le groupe des 10 premiers pays à la fin de 2005 et il a remplacé le Japon, où les investissements ont baissé de 13 % pour passer à 7,4 milliards de dollars. L'investissement direct canadien au Brésil a augmenté de 14 % pour atteindre 8,0 milliards de dollars à la fin de l'année. Les investissements directs canadiens à la fin de 2005 ont été répartis dans 150 pays sur tous les continents, et plus de 30 pays ont enregistré des investissements d'au moins 1 milliard de dollars. À la fin de 2005, l'actif en investissements directs étrangers se situait surtout dans les secteurs des finances et de l'assurance (44 %), de l'énergie (12 %) et des minéraux métalliques (11 %). La part des investissements directs canadiens dans le secteur des finances et de l'assurance a doublé depuis deux décennies, tandis que la part du secteur des minéraux métalliques a reculé pour passer de 17 % à 11 %. Les États-Unis détiennent près des deux tiers de l'investissement direct étranger au CanadaLes investisseurs américains détenaient 266,5 milliards de dollars d'investissement direct au Canada à la fin de 2005, en hausse de 18,0 milliards de dollars comparativement à 2004. De cette progression, environ 11,6 milliards de dollars ont été investis dans le secteur de l'énergie, qui est le favori des investisseurs directs américains. Les investisseurs directs américains ont augmenté de plus de 150 % leur position dans le secteur de l'énergie au Canada depuis 2000. Les investisseurs directs américains étaient encore de loin les plus importants au Canada, puisqu'ils possédaient près des deux tiers (64 %) du total. Quatre pays d'Europe suivaient, soit le Royaume-Uni (29,9 milliards de dollars en investissements directs étrangers au Canada), la France (28,4 milliards de dollars), les Pays-Bas (21,7 milliards de dollars) et la Suisse (13,0 milliards de dollars). Comme dans le cas de l'investissement direct à l'étranger, le Brésil est le seul nouveau pays qui s'est ajouté à la liste des 10 principaux partenaires du Canada pour l'investissement direct au Canada. Les 10 principaux pays investisseurs ont représenté 95 % du total investi, ce qui fait porter à croire que les investissements directs étrangers au Canada sont concentrés parmi les grands pays développés. Toutefois, près de 100 pays détenaient une position en investissement direct au Canada à la fin de 2005. Le secteur des finances et de l'assurance représentait 21 % de l'investissement direct étranger au Canada à la fin de 2005, suivi du secteur de l'énergie (20 %). La part du secteur de l'énergie dans les investissements directs étrangers au Canada a presque doublé depuis 1999, étant passée de 11 % à 20 %, soit la même qu'elle était en 1987. Baisse du bilan net de l'investissement direct étranger du CanadaLe bilan net des investissements directs du Canada a diminué de 20,9 milliards de dollars et s'est établi à 49,5 milliards de dollars à la fin de 2005. Le bilan net des investissements directs du pays est positif depuis neuf ans et il a contribué positivement à l'accroissement du bilan net des investissements internationaux du Canada. Le Canada a un bilan net positif en investissements directs avec la plupart de ses partenaires. Toutefois, à la fin de 2005, le bilan net des investissements directs du Canada par rapport aux États-Unis était négatif (-52,8 milliards de dollars). L'investissement direct net aux États-Unis n'a jamais été positif. Autrement dit, les investisseurs directs américains ont toujours eu un actif plus élevé au Canada que les investisseurs directs canadiens au sud de la frontière. Données stockées dans CANSIM : tableaux 376-0038 et 376-0051 à 376-0054. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1537. Pour obtenir des renseignements généraux ou des données, communiquez avec le Service à la clientèle (613) 951-1855 (infobalance@statcan.gc.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Éric Simard au (613) 951-7244 (eric.simard@statcan.gc.ca) ou avec Christian Lajule au (613) 951-2062 (christian.lajule@statcan.gc.ca), Division de la balance des paiements.
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