Statistique Canada - Statistics Canada
Sauter la barre de navigation principaleSauter la barre de navigation secondaireAccueilEnglishContactez-nousAideRecherche site webSite du Canada
Le quotidienLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAccueil
RecensementLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAutres liens

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Archives du Quotidien Recherche dans le Quotidien Information à propos du Quotidien Voir ou imprimer Le Quotidien en format PDF. On doit utiliser Adobe Acrobat Reader. Calendrier de diffusion Derniers indicateurs économiques Produits récemment diffusés Dernier communiqué de l´Indice des prix à la consommation Dernier communiqué de l´Enquête sur la population active Abonnement gratuit au Quotidien électronique Salle des médias Le Quotidien
Le lundi 12 décembre 2005

Institutions sans but lucratif et bénévolat : contribution économique

1997 à 2001

L'activité économique du secteur sans but lucratif, mesurée par le produit intérieur brut (PIB), a affiché une croissance vigoureuse de la fin des années 1990 au début des années 2000, selon les données sur la contribution économique des institutions sans but lucratif et du bénévolat.

De 1997 à 2001, le PIB du secteur sans but lucratif de base a augmenté au taux annuel moyen de 7,1 %, soit une croissance légèrement plus rapide que celle de l'ensemble de l'économie, dont le taux moyen était de 6,1 %. Parallèlement, l'activité économique générée par les hôpitaux, les universités et les collèges a augmenté plus lentement, soit au taux de 5,4 %.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Le secteur sans but lucratif global comprend les hôpitaux, les universités et les collèges, ainsi qu'une variété d'autres organismes généralement plus petits. Les hôpitaux, les universités et les collèges représentent la part du lion de l'activité économique du secteur sans but lucratif. Les activités des groupes d'organismes habituellement plus petits, qui forment ce que l'on appelle le «secteur sans but lucratif de base», couvrent divers domaines et jouent un rôle de plus en plus important dans la société.


Note aux lecteurs

Statistique Canada est l'un des premiers organismes statistiques au monde à avoir défini un nouveau secteur pour les organismes sans but lucratif grâce à la création du Compte satellite des institutions sans but lucratif et du bénévolat. Fournissant des estimations de la contribution économique du secteur sans but lucratif au Canada, le compte satellite fait partie du Système de comptabilité nationale. D'abord financé par l'Initiative du secteur bénévole, il est désormais un programme annuel permanent de Statistique Canada.

Dans cette deuxième édition du compte satellite, deux années de référence, 2000 et 2001, sont ajoutées aux comptes types de la production, des revenus et des dépenses du secteur sans but lucratif, et les estimations existantes ont été révisées en remontant jusqu'à 1997. Le volet non marchand, qui vise à attribuer une valeur économique au bénévolat, est présenté pour 1997 et 2000.

Des estimations distinctes (pour les comptes économiques types et le volet non marchand) sont disponibles pour le secteur sans but lucratif global, qui comprend les hôpitaux, les universités et les collèges et pour le secteur sans but lucratif de base dont sont exclus ces groupes. Dans la mesure du possible, l'analyse est présentée pour le secteur sans but lucratif dans son ensemble ainsi que pour le secteur de base. Le produit intérieur brut (PIB), le revenu total et le volet non marchand sont ventilés selon le domaine d'activité principal, conformément à la Classification internationale des organisations sans but lucratif.

L'analyse présentée porte sur la période allant de 1997 à 2001, en mettant l'accent sur 2001. Les comptes économiques types et la valeur du travail bénévole sont combinés pour créer des «mesures élargies» qui sont présentées pour les deux années communes, c'est-à-dire 1997 et 2000. Les estimations sont présentées en valeur nominale.


En 2001, l'activité économique du secteur sans but lucratif global s'est accrue de 8,4 %, soit plus de deux fois la croissance de 3,2 % de l'économie dans son ensemble. Grâce à la forte croissance du secteur sans but lucratif de base (+10,2 %), la croissance globale du secteur a augmenté d'un bon point de pourcentage.

Estimé à 25,4 milliards de dollars en 2001, le PIB du secteur sans but lucratif de base représentait 2,5 % de l'ensemble de l'économie. Lorsqu'on inclut les hôpitaux, les universités et les collèges, cette part augmente pour atteindre 6,8 %.

Le bénévolat représente une part importante de l'activité du secteur sans but lucratif, particulièrement dans le segment de base

Comme le secteur sans but lucratif dépend en grande partie de bénévoles pour entreprendre ses activités, la mesure type du PIB a été élargie afin d'y inclure une valeur au coût de remplacement du travail bénévole (c'est-à-dire la dépense qu'il faudrait engager pour remplacer les services bénévoles par des services achetés sur le marché du travail rémunéré). Les mesures étendues de la contribution économique du secteur ont été estimées pour 1997 et 2000. En 2000, l'ajout de la valeur du travail bénévole au PIB fait augmenter la part de l'activité économique imputable au secteur sans but lucratif global de 6,4 % à 7,8 %.

En 2000, l'apport des services bénévoles a été de 14 milliards de dollars, soit près de 18 % de la valeur élargie totale du PIB du secteur sans but lucratif. De 1997 à 2000, cette valeur élargie totale a augmenté au taux plus faible de 12,9 % comparé à celui de 16,4 % observé pour le PIB type, en raison d'un léger fléchissement de la valeur globale du travail bénévole.

Il convient de noter qu'en 2000, les organismes sans but lucratif de base ont mobilisé plus de 86 % de l'effort bénévole global (12,1 milliards de dollars). La contribution économique du secteur sans but lucratif de base augmente, pour passer de 2,3 % à 3,5 %, lorsque l'on tient compte de cette valeur. La valeur au coût de remplacement du travail bénévole représente environ le tiers (34,3 %) de cette activité économique.

La taille des secteurs sans but lucratif de base et global du Canada est supérieure à celle de certaines industries importantes

Bien que le secteur sans but lucratif ne constitue pas une industrie particulière, son PIB peut être comparé à celui des industries conventionnelles à titre de référence.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

En 2000, la mesure élargie du PIB du secteur sans but lucratif global était supérieure à celle des secteurs de l'extraction minière et de l'extraction de pétrole et de gaz et de celle de l'ensemble du secteur du commerce de détail. Le PIB du secteur sans but lucratif excédait celui de ces industries, que l'on tienne compte ou non de la contribution des bénévoles (valeur au coût de remplacement du travail bénévole) dans son évaluation.

La valeur élargie du PIB du secteur sans but lucratif de base était plus importante en 2000 que celle des industries de la fabrication de véhicules automobiles, de l'agriculture, et de l'hébergement et de la restauration.

Le secteur sans but lucratif de base a pris de l'élan de 1997 à 2001 

En 2001, les hôpitaux (y compris les établissements de soins pour bénéficiaires internes), les universités et les collèges se sont taillés la part du lion de l'activité économique du secteur sans but lucratif, la valeur combinée de leur PIB ayant atteint 45,0 milliards de dollars, soit plus de 63 % du total. Les hôpitaux ont généré 30,3 milliards de dollars, soit une valeur ajoutée deux fois plus importante que celle des universités et des collèges égale à 14,8 milliards de dollars. Ces organismes, dont la plupart sont de grande taille, appartiennent généralement au domaine de la santé et de l'éducation. Par conséquent, ces domaines d'activité dominent le secteur sans but lucratif global en ce qui concerne le PIB.

Cependant, le secteur sans but lucratif de base, dont la croissance moyenne du PIB a été de 7,1 % de 1997 à 2001, est le segment dont la croissance a été la plus rapide. Par conséquent, la part du PIB totale du secteur sans but lucratif imputable aux hôpitaux (y compris les établissements de soins pour bénéficiaires internes) et aux universités et collèges a diminué progressivement, pour passer de 65,3 % en 1997 à 63,8 % en 2001.

Le domaine des services sociaux prend de l'importance et celui de la santé en perd dans le secteur diversifié des organismes sans but lucratif de base

Le secteur sans but lucratif de base, dont la contribution économique était de 25,5 milliards de dollars (36,2 % du PIB du secteur sans but lucratif global) en 2001, est formé typiquement de petits organismes dont les activités appartiennent à une gamme variée de domaines et qui jouent un rôle de plus en plus important dans la société canadienne.

Dans l'ensemble, la composition du secteur sans but lucratif de base selon le domaine d'activité est demeurée stable de 1997 à 2001. Pendant cette période de cinq ans, le groupe des services sociaux a été systématiquement en tête, sa valeur ajoutée ayant représenté 23,5 % du PIB en 2001. Le classement des autres domaines d'activité était le suivant : culture et loisirs (15,1 %), développement et logement (12,9 %), associations d'affaires et professionnelles et syndicats (11,6 %), religion (11,4 %) et santé (7,6 %). Ensemble, ces six domaines d'activité représentaient plus de 82 % du PIB généré par le secteur de base.

Affichant un taux de croissance moyen de près de 10 %, le groupe des services sociaux a non seulement été en tête du peloton en ce qui concerne la valeur du PIB, mais a également été celui qui, après le groupe de l'éducation et de la recherche, a enregistré la croissance la plus rapide de 1997 à 2001. Les organismes de services sociaux fournissent une multitude de services, comme des services de garderie, de l'hébergement et des services à l'intention des jeunes, des personnes âgées ou des personnes handicapées. La croissance de la part du PIB du secteur sans but lucratif de base imputable aux organismes de services sociaux (qui est passée de 21,2 % à 23,5 %) a été annulée en grande partie par un recul de la part du groupe des services de santé (non hospitaliers) qui est passée de 10,2 % à 7,6 %.

La croissance des revenus du segment de base est la plus importante

Le total des revenus des organismes généralement plus petits qui constituent le secteur sans but lucratif de base a augmenté au taux moyen de 7,5 % de 1997 à 2001, soit un taux de croissance supérieur à celui du revenu du secteur sans but lucratif global (+6,6 %).

Les ventes de biens et de services sont la source principale des revenus du secteur sans but lucratif de base, qui tire aussi une part importante de ses revenus des cotisations qui lui sont versées ainsi que des dons faits par les ménages. Au cours de la période à l'étude, la part fédérale des transferts des administrations publiques au secteur sans but lucratif de base a augmenté, tandis que la part provinciale a diminué. La culture et les loisirs, les associations d'affaires et professionnelles, les services sociaux et la religion sont des domaines dont la croissance des revenus a représenté plus de deux tiers de la croissance cumulative du secteur sans but lucratif de base de 1997 à 2001.

En 2001, les revenus des organismes sans but lucratif de base ont augmenté de 4,8 %, tandis que ceux des hôpitaux, des universités et des collèges se sont accrus de 4,5 %. En ce qui concerne la croissance du revenu en 2001, le groupe de l'environnement est venu en tête (+25,4 %), suivi du groupe des associations d'affaires et professionnelles (+21,2 %). Les organismes du domaine de l'éducation et de la recherche ont également vu augmenter fortement leurs revenus (+18,5 %), de même ceux du groupe des services sociaux (+13,5 %).

Les hôpitaux, les universités et les collèges reçoivent une plus grande part des dons

La répartition des sources de revenus est demeurée notamment stable au cours de la période allant de 1997 à 2001. Cependant, les hôpitaux, les universités et les collèges ont reçu une portion croissante de leurs revenus sous forme de dons des ménages et des entreprises, leur part du total des dons étant passée de 13,4 % en 1997 à 16,2 % en 2001.

La rémunération des employés est la principale dépense du secteur sans but lucratif

En 2001, les dépenses du secteur sans but lucratif ont augmenté de 8,9 % pour atteindre 109,6 milliards de dollars. Jusqu'à 98 % de ces dépenses correspond à des dépenses d'exploitation engagées pour produire des biens et des services. La part restante représente des transferts à d'autres secteurs de l'économie.

Deux catégories de dépenses constituaient près de 95 % de l'ensemble des dépenses d'exploitation en 2001. La rémunération du travail, qui était la plus importante, représentait 56,8 % du total. La consommation intermédiaire, c'est-à-dire les dépenses courantes en biens et en services utilisés dans le processus de production en représentaient 37 %. La répartition des dépenses est demeurée relativement stable de 1997 à 2001.

Les organismes sans but lucratif de base comptent davantage sur le travail bénévole

En 2000, les organismes sans but lucratif ont consacré 56,4 milliards de dollars à la rémunération des employés et ont reçu l'équivalent d'une estimation de 14,0 milliards de dollars en travail bénévole, soit près du cinquième de la valeur totale des ressources de main-d'oeuvre employées. Le secteur sans but lucratif de base a mobilisé plus de 86 % de la valeur totale du travail bénévole en 2000, constatation qui témoigne de la grande importance de cette ressource pour les organismes de plus petite taille. Par conséquent, il n'est pas étonnant que la part de la valeur totale des services de main-d'oeuvre correspondant au travail bénévole (40 %) soit deux fois plus importante pour ce groupe que pour le secteur sans but lucratif dans son ensemble.

La valeur globale des ressources de main-d'oeuvre utilisées par ces organismes généralement plus petits représentait 5,5 % de la masse salariale de l'économie canadienne en 2000, comparativement à 12,9 % pour le secteur sans but lucratif dans son ensemble.

Les dons des ménages ne souffrent pas la comparaison avec la valeur des services bénévoles

Malgré une légère baisse de sa valeur de 1997 à 2000, le bénévolat a continué de représenter une source nettement plus importante du secteur sans but lucratif que les dons en espèces et en nature des ménages. En 2000, les ménages ont fait don de 6,5 milliards de dollars aux organismes sans but lucratif, soit moins de la moitié de la valeur estimée du travail bénévole cette année-là.

Si l'on combine la valeur du travail bénévole à celle des dons des ménages, la part des revenus du secteur sans but lucratif global imputable aux transferts des ménages triple, pour passer de 5,3 % à près de 17 % du total. Pour le secteur sans but lucratif de base, en ajoutant la valeur du travail bénévole, on augmente la part des transferts des ménages qui passe de 10 % à près de 30 % du total.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Le groupe de la culture et des loisirs attire le plus de bénévoles, et ceux de la santé et de l'éducation, le moins

Comme en 1997, quatre domaines d'activité représentaient la part la plus importante de la valeur du travail bénévole en 2000. Le groupe de la culture et des loisirs était en tête (travail bénévole valant 3,6 milliards de dollars), suivi par les groupes des services sociaux (2,9 milliards de dollars), de la religion (2,3 milliards de dollars) et de l'éducation et de la recherche (1,5 milliard de dollars). Ensemble, en 2000, ces quatre groupes représentaient près des trois quarts de la valeur totale du travail bénévole, mais moins de 40 % de celle de la rémunération du travail.

Le domaine de la santé, qui est essentiellement dominé par les hôpitaux, en ce qui concerne tant le PIB que les revenus, compte nettement plus sur le travail rémunéré que sur les services bénévoles. Ce groupe avait une longueur d'avance sur tous les autres en ce qui concerne la rémunération du travail. Venait ensuite le groupe de l'éducation et de la recherche.

Bien que ces deux domaines d'activité représentent la majeure partie (71,7 %) des services de main-d'oeuvre rémunérés dans le secteur sans but lucratif, ils n'ont bénéficié que d'environ le cinquième de la valeur du travail bénévole. La prépondérance des services de main-d'oeuvre rémunérés dans les secteurs de la santé et de l'éducation reflète le recours à des travailleurs spécialisés.

La valeur du travail bénévole a baissé de 1997 à 2001

De 1997 à 2000, la valeur du travail bénévole a diminué légèrement pour passer d'environ 14,1 milliards de dollars à environ 14,0 milliards de dollars. Cette baisse a été causée par une diminution du nombre d'heures de bénévolat au cours de la période.

Les intermédiaires de bienfaisance et les organismes dédiés à l'éducation et à la recherche sont ceux qui ont accusé les reculs les plus importants de la valeur du travail bénévole, soit 20 % et 17 %, respectivement. Les quelques domaines où cette valeur a augmenté, comme les groupes de l'environnement, des associations d'affaires et professionnelles, des organismes internationaux et du droit, de la défense des intérêts et de la politique, possèdent tous un petit effectif de bénévoles.

En 2000, la valeur du travail bénévole représentait 1,4 % du PIB du Canada, en baisse par rapport à 1,7 % en 1997.

Données stockées dans CANSIM : tableaux 388-0001 à 388-0004.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1901.

Le rapport complet Compte satellite des institutions sans but lucratif et du bénévolat, 1997 à 2001 (13-015-XIF, gratuit) est maintenant accessible en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet choisissez Gratuites, puis Comptes nationaux.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent d'information au (613) 951-3640 (iead-info-dcrd@statcan.gc.ca), Division des comptes des revenus et dépenses.



Page d'accueil | Recherche | Contactez-nous | English Haut de la page
Date de modification : 2005-12-12 Avis importants