Mesures spatiales de l’accès

Date de diffusion : le 17 juillet 2023

Avis de correction

Le 22 août 2023, toutes les estimations relatives à l'accès aux sources d'emploi ont été corrigées en raison d'une rectification dans l'attribution des chiffres de l'emploi aux îlots de diffusion (ID).

Au cours de la dernière année, Statistique Canada et Infrastructure Canada ont collaboré à la création d’un ensemble de mesures spatiales de l’accès aux services et aux commodités, par transport en commun et transport actif. Ce projet de collaboration visait à générer des données et des travaux analytiques pour appuyer le développement de réseaux de transport actif et de transport en commun plus durables et résilients à l’échelle du Canada.

Les Mesures spatiales de l’accès comprennent sept catégories de services et commodités : les établissements d’enseignement primaire et secondaire, les établissements d’enseignement postsecondaire, les établissements de soins de santé, les sources d’emploi, les épiceries, les établissements culturels et artistiques, et les installations sportives et récréatives. Pour chacune de ces catégories, il y a quatre variantes fondées sur le mode de transport : l’accès en transport en commun pendant les heures de pointe, l’accès en transport en commun en dehors des heures de pointe, l’accès à vélo et l’accès à pied.

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Données des Mesures spatiales de l’accès

Les Mesures spatiales de l’accès contiennent 28 mesures d’accès correspondant à 7 types de commodités et à 4 modes de transport.

Description sommaire des données et des méthodes

Les Mesures spatiales de l’accès constituent un ensemble d’indicateurs qui quantifient la facilité avec laquelle il est possible de se rendre à différentes destinations, de divers degrés d’attrait, à partir d’un îlot de diffusion (ID) donné. Les ID sont les plus petites régions géographiques de recensement. Dans les régions urbaines, ils sont de la taille d’un pâté de maisons environ, alors que dans les régions moins urbaines, ils sont beaucoup plus vastes. Il y a sept commodités de destination, soit les établissements d’enseignement primaire et secondaire, les établissements d’enseignement postsecondaire, les établissements de soins de santé, les sources d’emploi, les épiceries, les établissements culturels et artistiques, et les installations sportives et récréatives. Pour chaque commodité, il y a quatre variantes fondées sur le mode de transport : l’accès en transport en commun pendant les heures de pointe, l’accès en transport en commun en dehors des heures de pointe, l’accès à vélo et l’accès à pied.

Les temps de déplacement en transport en commun ont été calculés au moyen de r5rNote , un progiciel R qui tient compte des arrêts et des horaires du transport en commun fournis dans les données obtenues sous le format General Transit Feed Specification. Les temps de déplacement à vélo et à pied ont été calculés au moyen de Valhalla. Pour calculer la distance parcourue entre deux ID et générer les matrices de temps de déplacement, un point représentatif a été calculé en fonction de l’empreinte du bâtiment dans chaque ID situé le plus près de tous les autres bâtiments de cet ID. Les empreintes du bâtiment utilisées pour ce calcul sont une compilation des empreintes provenant de l’Environnement de couplage de données ouvertes (ECDO), d’OpenStreetMap (OSM) et de Microsoft.

Le modèle gravitationnel adopté pour cette analyse s’appuie sur les méthodes mises au point par Alasia et coll. (2021), qui ont créé la première Base de données des mesures de proximité pour le CanadaNote . Le modèle gravitationnel repose sur le principe selon lequel la probabilité d’interaction entre deux emplacements est proportionnelle à l’attrait (la masse) de la destination et inversement proportionnelle à la distance ou à la durée du trajet entre eux. La distance ou la durée peut être transformée davantage à l’aide d’une fonction d’impédance ou de réduction de la distance pour tenir compte de la variation de la volonté de se rendre à différents types de commodités et d’utiliser différents modes de transport. Enfin, les valeurs de niveau sont reclassées dans un indice par normalisation min-max, c’est-à-dire que la valeur minimale pour l’ensemble du Canada est établie à 0 et la valeur maximale pour l’ensemble du Canada est établie à 1. Le résultat du modèle double, utilisé exclusivement pour les épiceries, correspond au temps en minutes nécessaire pour atteindre la énième épicerie la plus procheNote .

Pour les établissements culturels et artistiques, les établissements d’enseignement et les établissements d’enseignement postsecondaire, la masse totale pour un ID donné correspond à la somme des masses des établissements qui s’y trouvent (c.-à-d. le nombre d’observations). Les masses ont été calculées à partir de l’ECDO et ont été présumées comme étant uniformes, de sorte que chaque destination a reçu une valeur de 1.

Pour les installations sportives et récréatives, un sous-ensemble de données OSM a été utilisé. Les masses des installations sportives et récréatives ont été calculées à partir des données OSM traitées et ont été présumées comme étant semi-uniformes, c’est-à-dire que même si une valeur de dénombrement de 1 a été attribuée à chaque installation sportive et récréative, les zones comportant de multiples caractéristiques d’installations sportives et récréatives numérisées ont été mises à l’échelle pour ne pas l’emporter sur les caractéristiques uniques (c.-à-d. que moins de quatre caractéristiques ont été pondérées comme 1, quatre ou cinq caractéristiques ont été pondérées comme 2 et plus de cinq caractéristiques ont été pondérées comme 3). La masse totale pour un ID donné correspond à la somme des masses des installations qui s’y trouvent (c.-à-d. le nombre d’observations pondérées).

Les masses des épiceries ont été calculées à partir d’un sous-ensemble filtré d’épiceries (code 44511 – supermarchés et autres épiceries [sauf les dépanneurs] du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord [SCIAN]) comprises dans le Registre des entreprises (RE). Les épiceries du RE utilisées pour ce projet ont été présumées comme étant de taille uniforme, de sorte que chaque épicerie a reçu une valeur de 1. La masse totale pour un ID donné correspond à la somme des masses des installations qui s’y trouvent (c.-à-d. le nombre d’observations).

Les masses des sources d’emploi ont été calculées à partir du nombre d’employés de toutes les entreprises comprises dans le RE. Les chiffres de l’emploi ont été répartis en huit lots pour lesquels le code numérique de catégorie, allant de 1 à 8, a été utilisé comme masse des sources d’emploi. La masse totale pour un ID donné correspond à la somme des masses des entreprises qui s’y trouvent.

Les masses des établissements de soins de santé ont été calculées à partir d’un sous-ensemble de ces établissements (codes 6211 – cabinets de médecins, 6212 – cabinets de dentistes, 6213 – cabinets d’autres praticiens de la santé, 621494 – centres communautaires de soins de santé, et 622 – hôpitaux du SCIAN) compris dans le RE, complétés par des données de la Base de données ouvertes sur les établissements de soins de santé. Les chiffres de l’emploi ont été répartis en huit lots pour lesquels le code numérique de catégorie, allant de 1 à 8, a été utilisé comme masse. La masse totale pour un ID donné correspond à la somme des masses d’établissements de soins de santé qui s’y trouvent.

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